Auteur Sujet: Nq 73 - Irréguliers Khadoréens: Trappeur & Traqueur d'Hommes Kossites  (Lu 3478 fois)

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IRRÉGULIERS KHADORÉENS:
TRAPPEUR & TRAQUEUR D’HOMMES KOSSITES

par Steen Comer

Les territoires les plus septentrionaux sont des territoires difficiles, et toute créature qui y vit, bête ou homme, doit être robustes, adaptable et adaptés aux dures réalités de ces environnements. Peu exemplifie cela mieux que les kossites. D’endurants hommes et des femmes provenant principalement des lignées ayant défiés les antiques seigneurs cavaliers khardes, ces personnes habitent certaines des terres les plus exigeantes des Royaumes d’Acier, habitant parmi des forêts et des montagnes inhospitalières. Nombre d’entre eux sont des agriculteurs, des chasseurs, des trappeurs, des fourreurs, des bergers ou des pêcheurs. Ils vivent généralement en communautés relativement isolées des régions septentrionales, préférant la beauté rude des steppes et des forêts à ce qu’ils considèrent comme des luxes douillets des villes. Ces de régions comme celle-là que proviennent les irréguliers kossites.

Les irréguliers un rôle inhabituel au sein de l’armée khadoréenne. De nombreux kossites servent dans la Garde des Glaces [Winter Guard] régulière, aux côtés d’autres soldats khadoréens, mais les irréguliers ont grandi hors du besoin de trouver un meilleur usage pour les plus rustiques citoyens khadoréens. Leur nature indépendante a souvent rendu ces personnes, vivant en marge, mal adaptés aux services réguliers. Les kossites et les membres d’autres groupes isolés ont été autorisés à servir différemment. Leur aptitude à connaître la forêt et à la traque, développée aux travers des années de chasses en font des forces d’embuscades idéales. De tels hommes des bois peuvent se mouvoir sans être entravés par un terrain qui aurait ralenti les troupes normales, pénétrant profondément en territoire ennemi pour frapper avant de se fondre à nouveau dans la nature.

Les kossites ne sont pas les seuls à pouvoir servir comme irréguliers. Les montagnards skirovs, les éclaireurs ruscars et d’autres groupes provenant de peuplades éloignées de Khador soutiennent également les forces traditionnelles dans tout l’empire. Les kossites sont le groupe le plus important et le plus prédominant, et jouissent d’une prestigieuse histoire de combat peu orthodoxes au nom de la Mère Patrie.

L’armement kossite est bien adapté aux tactiques de guérilla. Plutôt que de charger le trésor khadoréen de fournir ces unités lointaines, les irréguliers s’arment eux-mêmes. Ils emploient des fusils, des arcs, des haches et autres armes communes à la défense des familles dans ces régions campagnardes ou fréquemment retrouvées parmi leurs anciennes professions. Provenant de sources disparates, chaque unité est fortement affectée par sa culture locale et peut varier en aspect, formation et équipement de manière radicale. Les irréguliers n’ont pas d’uniformes commun, tendent à recevoir relativement peu d’approvisionnements militaires standard. En effet, l’un des avantages des irréguliers kossites est qu’ils peuvent tirer leurs ressources de la terre, ce qui facilite le fardeau de toute force militaire formelle qu’ils accompagnent.

Intégré avec le reste de l’armée khadoréenne, ils deviennent une arme puissante.

HISTOIRE

La défense de la Mère Patrie a toujours été au coeur de la culture du Khador, et il n’a jamais été difficile de trouver des soldats, même parmi les zones rurales éloignées. La conscription militaire obligatoire pour tous les hommes khadoréen en âge a été formalisée en 245 AR dans le cadre des préparatifs du Roi Levash pour ce qui deviendrait la Guerre des Colosses [Colossal War], mais il y aurait peu de résistance à l’idée.

L’effet principal que cela a eu dans le nord peu peuplé fut de fournir des armes et une formation à des personnes déjà préparées au combat. Le royaume a mis du temps à intégrer les kossites durant la Guerre des Colosses [Colossal War], car l’accent était principalement mis sur l’industrialisation, et la plupart des combats se déroulaient sur les frontières méridionales, loin de leur pays d’origine, bien que les kossites aient quand même participé à ce conflit. Des groupes de kossites ont été incorporés lors de la tentative d’occupation du Bois d’Épines [Thornwood] en 289 AR, en reconnaissance devant le plus grand corps des forces khadoréennes. Même alors, ils ont été déployés en nombre limité, ne devenant un facteur militaire pertinent plus tard dans les Guerres Frontalières, alors que les ressources du royaume devenaient de plus en plus pauvre et que celui-ci rassemblait toutes les forces en sa possession.

Durant les combats qui s’ensuivirent pour réprimer les barbares khadoréens intérieurs du nord plus agressifs à la suite des Guerres Frontalières [Border Wars], de nombreux kossites furent placés dans une position difficile. Certaines des familles kossites les plus isolées s’étaient historiquement intermariées avec ces tribus barbares, et il eut des cas isolés dans lesquels les troupes ont refusé de combattre, ou ont commodément échoué à démontrer leur ardeur normale au combat. Des allégations au culte du Dévoreur ont également été rependues pendant cette époque. Certaines des accusations étaient vraies, mais de nombreuses ont été motivées par la perception qu’il y avait peu de différence entre ces soldats rustique et les tribus qu’ils étaient chargés de chasser. Les habitants du grand nord ont été perçues, dans certain cercle, comme sauvage, attitude renforcées par les actions de tribus isolées, tels les violents vindol et vorgoi.

La distinction entre ces peuplades et les fiers descendants de Kos n’a pas toujours été claire pour les khardes méridionaux vivants dans de grandes villes telles Korsk et Khardov. Malgré cela, ils ont contribué à la prise de nombreux territoires. Finalement, ils sont devenus un outil de propagande essentiel pour le Seigneur Velibor dans le maintien de l’ardeur patriotique parmi les régions rurales isolées au cours d’une guerre de plus en plus impopulaire.

Au cours de la Paix de Cent Ans [Hundred Year Peace], de nombreux kossites et d’autres peuplades campagnardes sont revenus dans leurs foyers en pleine nature et ont uniquement participé à de rare service. Ils se sont armés comme requis pour servir de guides aux patrouilles militaires dans les secteurs voisins ou quand les communautés isolées ont été mises en danger par les trollkin, les nyss ou d’autres menaces dans ces régions sauvages. Pendant ce temps, seul quelques milliers d’irréguliers servaient aux côtés de soldats réguliers au sein des garnisons frontalières méridionales plus actives. Ceux qui l’effectuaient, habituellement étaient kossites ou provenaient d’autres tribus proches des grandes villes ou de ceux ayant fait une saison de chasse et une récolte maigre et avaient ainsi de l’argent de l’armée. Plutôt que d’envoyer chaque fils en âge de servir, ces familles n’enverraient que le troisième ou quatrième fils, qu’ils ne pouvaient pas aisément nourrir ou habiller.

Les irréguliers kossites ont grandement augmenté durant la première Guerre du Bois d’Épines [First Thornwood War], où leur connaissance des bois s’est avérée une indispensable à la campagne. Malgré l’échec ultime de cette guerre pour le Khador, les tactiques inhabituelles employées au cours de ce conflit ont été importantes pour forger une identité pour les troupes kossites. Elles n’avaient jamais été invitées à faire partie d’une massive force d’infanterie et leur compétence d’éclaireur étaient inestimables pour préparer une voie à travers le Bois d’Épines pour les infanteries lourdes et les warjacks. Les kossites arpentaient le terrain et aider à tracer la Route des Warjacks [Warjack Road], en cherchant à intercepter et à éliminer les patrouilles cygnaréennes qu’ils rencontraient en cours de route.

Une guerre de l’ombre entre les kossites et les rangers cygnaréens a été menée sous la canopée du Bois d’Épines ces mois-ci. Bien que les habitants du sud soient parvenus à gérer plusieurs fois les forces khadoréennes, de nombreuses autres vies septentrionales auraient été perdues sans l’aide des irréguliers. Les exigences vis-à-vis des kossites étaient nombreuses, car on leur demandait d’être les  experts d’une forêt inconnue tout en luttant contre un ennemi bien plus informé du terrain environnant. Alors que les habitants du sud se sont emparés de la victoire finale, la position des irréguliers kossites, comme éléments précieux de l’armée, a été garantie.

Durant la campagne hivernale de 604 AR, durant la Guerre Llaelaise [Llaelese War], les hommes robustes de la forêt du nord-ouest se sont révélés inestimable. Les conditions difficiles du combat hivernal qui paralysaient et démoralisaient les troupes régulières étaient apparemment un source de réconfort pour les kossites. Un kovnik de cette campagne en a fait mention à la Kommandantura [High Kommand] dans son rapport;

«Ces kossites sont fous. Alors que la Garde des Glaces [Winter Guard] chevronnée se plaignent du froid, les irréguliers semblent l’apprécier. En route vers le front, nous avons affronté une tempête de neige durant toute la journée et pendant la nuit nous avons campé près d’un lac gelé. Les troupes étaient de mauvais caractère, proche de la mutinerie. J’ai été informé qu’un rassemblement d’irréguliers provoquaient du chahut et, me préparant à devoir stopper une bagarre d’ivrogne, j’ai traversé le camp avec de la neige jusqu’aux genoux. Quand je suis arrivé, j’ai remarqué que les kossites avaient percé un trou sur la surface du lac et tour à tour se mettaient presque à nu, plongeait dans l’eau et revenaient en courant près du feu. Apparemment, le concours était de savoir qui pourrait résister le plus longtemps à l’eau glacée. Lorsque j’ai demandé au sergent le plus proche pourquoi ses hommes se déshabillaient et plongeait dans un lac gelé, il m’a regardé comme si j’étais un idiot et m’a simplement dit: ‘Ainsi, ils ne mouillent pas leur armure’»

En 605, durant la Guerre Llaelaise [Llaelese War], les traqueurs d’hommes sont également devenus d’une importance capitale. Ces individus servent également parmi les irréguliers, bien qu’ils occupent un rôle légèrement plus spécialisé. Les traqueurs d’hommes sont considérés comme des experts dans leur domaine et acquièrent ainsi plus de compensation pour leur service que leurs homologues. Ils se sont révélés particulièrement précieux pendant la marche hivernale sur le Llael. Nombre des plus célèbres traqueurs d’hommes proviennent également des villages kossites, où une vie de chasse et de trappe loin de la civilisation est commun. Dans cette spécialité, seul les skirovs du nord-est du Khador défie la suprématie kossite, et ils classent loin derrière.

Au cours des âpres mois d’hiver marquant le début de l’invasion du Llael, l’approvisionnement et le logement étaient difficiles à entretenir. De fortes tempêtes ont malmené les deux armées. Les traqueurs d’hommes ont profité de leur expérience dans les bois et de la trappe pour nourrir et abriter les troupes. Une fois la bataille jointe, les traqueurs d’hommes ont organisé de nombreuses attaques surprises contre les troupes llaelaises durant les violentes tempêtes de neige. N’étant pas habitué à la guerre dans de si extrêmes conditions, les défenseurs tombèrent en masse sous les haches virevoltantes des traqueurs d’hommes. De telles attaques ont profité aux forces khadoréennes, leurs permettant d’élaborer les rangs et de se préparer à un long combat.

Au cours de la Seconde Guerre du Bois d’Épines [Second Thornwood War], les irréguliers kossites ont servi et célébré aux côtés des troupes plus traditionnelles. Leur bravoure contre les terrifiantes forces cryxiennes a été remarqué par plusieurs personnes de la Kommandantura [High Kommand]. À ce moment-là, les trappeurs khadoréens avaient un meilleur sens de la forêt après les nombreuses campagnes dans la région et ont pu imposer leur expertise d’une façon à leur permettre de réellement défier et parfois dépasser leurs adversaires du Service de Reconnaissance Cygnaréen [Cygnaran Reconnaisance Service]. Les irréguliers kossites ont également oeuvré étroitement avec les tireurs d’élite Faiseur de Veuve [Widowmaker] au cours de ce conflit.

Une si longue histoire au service de l’empire a fait que l’on remarque plus souvent les irréguliers kossites sur le champ de bataille. Tous les ennemis du Khador savent se méfier de leurs raids soudains, de peur que les vies et le matériel des soldats entraînés ne se perdent sous une grêle de flèches et de tir de mousquet provenant de l’ombre d’un sombre bosquet. Organisation et entraînement.

Historiquement, les irréguliers ont été mal équipés par rapport à la plupart des forces khadoréenne. Durant des décennies, ils ont été considérés comme rien de plus que des paysans de l’arrière-pays, principalement bon comme chair à canon. La vérité était, que même une fois leurs compétences ont été estimées, les kommandeurs [kommanders] ont apprécié être libérés de la nécessité d’armer ces forces, tout comme ceux chargés de la paie militaire et des fournitures militaires.

Alors que certains kapitaines partagent toujours une attitude dédaigneuse à l’égard de ces forces, ce préjugé, à de façon constante, fait place au respect. Malgré l’industrialisation de l’armée khadoréenne moderne, les kossites, cependant, sont encore autonomes et aléatoirement armés. Cela est devenue une fière tradition parmi les kossites eux-mêmes. Beaucoup préfèrent se battre avec des armes et des tactiques transmises par la famille et le village, même si de l’armement et des formations uniformes leur étaient disponibles.

Ils y a toujours moins de ressources disponibles pour les troupes irrégulières que pour les soldats traditionnels. Nombre d’entre eux reçoivent relativement peu de formation formelle avant d’être envoyé au front. La majorité d’entre eux ne sont pas des soldats à plein temps et ne sont que brièvement supervisés par les inspecteurs de l’armée, ceux-ci s’assurant qu’ils ont l’apparence d’une chaîne de commandement avec un chef répondant avec fiabilité aux officiers de l’armée khadoréenne. Dans la plupart des régions, en temps de paix, la conscription signifie se rendre à la ville la ville garnison la plus proche, s’entraîner et s’exercer durant quelques mois, puis être renvoyé à la maison pour attendre l’appel s’ils s’avèrent nécessaire au service de l’empire.

Au-delà de cela, on s’attend des régiments locaux qu’ils s’entraînent sous quelque forme que ce soit, à la manière d’une milice locale. Cela dit, la valeur même de ces forces est que les compétences qu’ils ont développées peuvent provenir de nombreuses années de chasse et de chasse au quotidien pour nourrir leurs familles. De nombreux kossites emploient leurs arcs, fusils, couteaux et haches depuis qu’ils savent marcher et parler et ils sont bien accoutumés à la survie dans des conditions hostiles.

Livrés à eux-mêmes, les irréguliers s’appuient sur des tactiques de guérilla, opèrent en petites bandes et frappent rapidement l’ennemi avant de se retirer et de se disperser. Ils préfèrent éviter les escarmouches qui dure autant que possible, un trait qui peut conduire les soldats réguliers à les considérer lâches et peu fiables. Leur armement est adapté à ces tactiques. Leur armure tend à être légère - parfois rien de plus que d’épaisses peaux ou des manteaux d’hiver. Le vêtement est choisi pour fournir de la chaleur et la capacité à se fondre dans l’environnement plus que dans l’espérance de repousser les armes. Les unités ont tendance à être généralistes, armées d’une combinaison d’arcs de chasse, de mousquets et d’armes de mêlée. Les traqueurs d’hommes sont connus pour leur considérable maîtrise de leurs haches de trappeur, mais au sein des autres troupes kossites, les bifaces et les lames courtes, déjà outils à main, sont un choix d’armes populaires.

Comme les irréguliers proviennent principalement des villages écartés, souvent ils viennent se battre avec de forts liens distinct à l’unité que l’armée bâtit lors de la formation de base. Souvent, plusieurs frères et sœurs, cousins ou amis s’enrôleront en même temps, et le relations déjà établies sont transposées dans la vie militaire. Ces liens favorisent une forte amitié interne, qui peut voir l’unité surmonter l’adversité. L’inconvénient, cependant, c’est que les irréguliers agissent parfois de leur propre initiative, peu importe ce que souhaitent leurs Kommandeurs.

Avec une réputation tachée par un manque de discipline, ils sont parfois réputés être superstitieux et suivre des croyances religieuses douteuses. De tells rumeurs ne sont pas toujours fausses, car les communautés dont les irréguliers ont originaire peuvent bien inclure les dangereux cultes du Ver Dévoreur [Devorer Wurm], souvent sous la forme d’un culte animal totémique. Même lorsqu’une communauté n’admire pas activement le Ver [Wurm], elle peut pratiquer des rituels et des coutumes incluant le culte des ancêtres, pouvant rebuter les menites et morrowéens traditionnaire.

Par conséquence, les compagnons d’armes se méfient grandement des troupes kossites, ce qui encourage davantage la ségrégation entre les forces.



TRAQUEUR D’HOMMES

Même au sein des irréguliers, certains coureurs des bois sont une race à part. Ce sont généralement des trappeurs, des chasseurs ou des bûcherons dont les compétences se sont affinées en passant la majeure partie de leur temps dans les rudes régions sauvages à la poursuite de leur commerce. Nombre de ces individus sont embauchées par l’armée khadoréenne en tant que traqueur d’hommes. Mélange d’assassin et d’éclaireur, ce sont les irréguliers les plus terrifiants du Khador.

Les doubles haches qui ont servi d’outils au travail du bois et d’armes mortelles durant des millénaires sont un symbole de cette fraternité et sororité et font partie des mythes les définissant. Certaines sous soupçonnés de prier les haches elles-mêmes, et ces pratiques, même si elles sont désagréablement proches de certains rituels du Dévoreur [Devorer], sont tolérées par les commandants en raison de l’implacable utilité de maintenir les traqueurs d’hommes dans une force.

Le temps passé dans la nature a offert à ces rangers presque sauvages de nombreuses qualités utiles. Avant le combat, ils sont furtifs, se déplacent silencieusement et prudemment alors qu’ils attendent l’occasion idéale d’engager l’ennemi sans méfiance. Lorsqu’ils se meuvent, ils sont sans crainte, parfois émettent une raillerie sur la faiblesse et la pathétique des forces ennemies par rapport aux bêtes sauvages qu’ils ont affronté. D’autres imitent les cris d’animaux sauvages pour déstabiliser les hommes qu’ils vont assassiner. Le plus effrayant de tous sont les traqueurs silencieux, qui sans émotion abattent leurs cibles sans un bruit.

En bataille, les traqueurs d’hommes sont robustes, décochant de nombreuses attaque qui estropieront de nombreux moindres hommes, tailladant des ennemis armurés avec une brutale facilité, capable de revendiquer un lourd tribut de mort. Le plus souvent, le traqueur d’homme reçoit la tâche spéciale d’éliminer des officiers ennemis spécifiques ou d’autres membres critiques ou de patrouiller aux côtés d’autres trappeurs talentueux dans le but de contrer les experts similaires parmi l’ennemi. Ils peuvent traquer une colonne ennemie des jours durant, observant les mouvements et le comportement de la cible. Au moment donné, le traqueur d’homme émerge de la contrée sauvage pour embusquer sa cible d’un coup de hache rapide, de préférence en la décapitant, l’utilisant comme preuve de l’achèvement de son travail

Les traqueurs d’hommes ont tendance à être des individualistes forcené. En dehors de leur service militaire, ils passeront des semaines ou des mois isolés dans des campements en forêt profonde ou dans la toundra, vivant comme des chasseurs-cueilleurs et bâtissant au besoin des abris simples. En conséquence, ils ont du mal à s’intégrer au sein de l’armée régulière, et la plupart d’entre eux les considèrent, quelques parts entre des tueurs féroces, sans foi ni loi et socialement inadaptés

Les accusations de manque discipline qui tracassent les irréguliers dans l’ensemble sont particulièrement vraies pour les traqueurs d’hommes. Les commandants les trouvent difficiles à comprendre et impossible à commander, du moins sans une sorte de rapport personnel. Les meilleurs officiers savent qu’un traqueur d’homme n’est pas un soldat régulier, mais plus une arme à diriger en direction de l’ennemi, lui faisant confiance pour nuire à l’ennemi à sa façon.



YURI LA HACHE

L’homme tristement célèbre connu sous le nom de Yuri la Hache a un premier passé trouble, et le barbare n’est pas enclin à offrir des détails. Les parutions des premiers rapports dans les villages et avant-postes près d’Uldenfrost et de Tverkoust le concernant sont rares. Jeune, Yuri a troqué des peaux d’argus des glaces [winter argus] et autres créatures dangereuses contre de la nourriture, des boissons et des médicaments. Très vite, il s’est tournée vers la chasse à l’homme, gagnant sa vie comme chasseur de prime et tueur à gages, éliminant les indésirables et même les gardes des glaces dévoyés. Une kompagnie entière est morte sous ses haches et d’hypothermie dans sa tentative de lui échapper.

De telle actions n’ont pas échappé à l’attention de l’armée; à la suite d’une longue chasse impliquant des centaines de soldats et d’agents recrutés, duquel Yuri a plus d’une fois échappé à la captivité, il a eu la chance de rejoindre l’Armée Khadoréenne, obtenant une amnistie pour une litanie de crimes. On lui a offert la possibilité de se tester contre les meilleurs de l’armée khadoréenne et les ennemis qu’elle a à offrir. Yuri a accepté avec une enthousiasme surprenant.

Les officiers charger de garder un œil sur lui savent être vigilant. Yuri prétend qu’il a laissé une traînée de corps dans la Cicatrice [Scarsfell] parce qu’il désirait simplement être seul. Mais il est indéniable qu’il a une insatiable soif de sang et est sujet à des rages de bataille. Il est dit, parmi les autres combattants des régions sauvage, à moitié pour rire et à moitié de peur, qu’il lui est permis de tuer un ennemi de temps en temps, de sorte qu’il ne se retourne pas sur ses camarades à la place. Il est craint et respecté par les irréguliers, et surtout par les traqueurs d’hommes, avec lesquels il partage un lien profond.

Yuri est un homme massif, et la hache pour laquelle il a gagné son homonyme est presque aussi longue qu’il est grand, une arme que la plupart de ses rivaux trouveraient trop peu maniable. Il parle peu, préférant laisser son habilité à la hache parler pour lui. Il se charge dans la bataille en portant un manteau fait d’un assortiment de diverses bêtes. Ses parents disent que chacune des peaux qui orne son dos a été revendiquée par la hache de Yuri, et non pas la trappe ou tout autres méthodes de chasse. Des rumeurs plus sombres persistent, certains prétendant que la peau gelée d’hommes morts se trouve sous les couches de fourrure d’argus, de loup et d’ours.

« Modifié: 31 août 2017 à 23:55:39 par elric »
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Bonne lecture  :)

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