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Nq Prime 5 - FoK - Le Corps Armuré
« le: 18 juin 2018 à 18:21:10 »
FORCES DU KHADOR

LE CORPS ARMURÉ

par Matt Goetz & Douglas Seacat

Soutenus par l’acier et la vapeur, les Man-O-War sont la première infanterie lourde mécanisée des Royaumes d’Acier. Ces guerriers d’élite combinent la puissance de la machinerie avec le patriotisme irrépressible et l’esprit de combat du Khador, apportant la dévastation à ceux qui s’opposent à l’Empire. Être compté parmi le corps de Man-O-War confère un prestige particulier en raison du dévouement, de l’habilité e de la bravoure nécessaire pour diriger une armure à vapeur. Chacun de ces soldats doit également répondre à certaines exigences physiques strictes et sont choisis parmi les plus grands et les plus robustes khadoréens.

Alors que l’épais blindage offre une protection exceptionnelle contre l’attaque d’un ennemi, l’armure à vapeur Man-O-War apporte également son propre lot de propres dangers. Un couplage brisé peut signifier une lente agonie pendant que l’armure se remplit nuage brûlant ; une chaudière éclatée peut mettre fin à la vie d’un Man-O-War dans le rugissement d’une violente explosion. Ces combattants à la volonté de fer partent à la guerre en sachant que n’importe lequel d’une multitude de potentiels dysfonctionnements pourrait les tuer aussi rapidement que la balle ou la lame d’un ennemi.

À la différence des autres ordres militaires khadoréens tels que les Crocs d’Acier et la Garde des Glaces, la tradition Man-O-War est relativement nouvelle, puisqu’elle n’existe que depuis un siècle et demi.

Pourtant, à cette époque, nombre de grands champions et de nobles héros du Khador sont sortis des rangs pour se battre, et parfois pour mourir, au nom de la Mère Patrie. Tel les chevaliers légendaires renaissant en des guerriers modernes sur un champ de bataille en constante évolution, chaque soldat Man-O-War est fier des accomplissements de ses pairs et de la discipline qu’ils partagent.

Les Man-O-War et leur armure sont des composantes inséparables d’un tout uni. L’esprit d’un soldat est plus rusé et adaptable que le cortex d’un warjack, et le devoir patriotique peut conduire un soldat à accomplir ce qui serait autrement inconcevable. Pourtant la solidité et le blindage des machines permettent de supporter des épreuves bien au-delà de ce que la simple chair permet. En combinant ces qualités, le Khador est parvenu à une union presque parfaire. Les ennemies de la Mère Patrie tremble devant l’avance d’une kompagnie Man-O-War, car ils savent qu’ils se battent contre un ennemi résolu et presque insensible à leurs armes.

ORIGINE

Bien que l’armure à vapeur existe depuis des siècles, elle n’a été intégrée que récemment au sein de groupes organisés de soldats tels que le Man-O-War du Khador. Avant cette évolution, l’armure à vapeur n’était visible que dans les combinaisons personnalisées développées exclusivement pour l’usage de guerriers individuels, sans normes communes pour les méthodes de fabrication, de taille ou même de matériaux. Chaque armure était aussi individuelle que son créateur, et nombre de différents ingénieurs ont mis au point des solutions uniques à des problèmes communs à toutes les armures à vapeur. Il a fallu du temps aux fabricants d’armure à vapeur pour combiner leurs talents et leurs meilleures idées en matière de production d’énergie, de compensation du poids et d’amélioration de la résistance pour produire une armure standardisée.

Le potentiel de l’armure à vapeur était évident, mais c’est la nécessité quo en a fait une branche de l’armée. En l’absence de ressources naturelles rares nécessaires à l’élaboration des cortexes pour ses warjacks, le Khador avait longtemps lutté pour produire un nombre suffisant de ces coûteux cerveaux mékanique. Même dans les régions où l’on croyait que les minéraux et les cristaux requis existaient, comme dans les montagnes du Khador, ils étaient difficiles et coûteux à extraire et à affiner. Ces obstacles ont créé une limite relativement modeste de production de cortex, même dans les meilleurs des cas.

En conséquence, l’Armée Khadoréenne a été forcée de tirer le maximum d’utilité des ‘jacks qu’elle possédait. Alors que d’autres nations avaient le luxe de produire des warjacks plus légers pour combler le vide entre le soldat et le steamjack, le Khador devait loger ses rares et précieux cortexes au sein des châssis le plus robuste possible.

La Kommandantura du Khador, l’instance dirigeante de l’armée, a lancé un appel à ses plus grands mékaniciens pour qu’ils trouvent une solution à cette lacune dans les forces militaires. De nombreuses différentes suggestions ont été avancées et se sont révélées insuffisantes, avant que l’officier mékanicien Jachemir Venianminov ne soumette son étude préliminaire pour l’armure Man-O-War en 470 AR. Passionné d’histoire, Venianminov envisagea son Man-O-War comme une incarnation moderne du chevalier lourdement armuré Bastion et du drakhun ayant combattu aux côtés du Prêtre-Roi Khardovic il y a longtemps. Ces héros portaient des armures comme considérées comme impraticables pour tous, sauf pour les guerriers les plus forts ; en fait, les anciens drakhun étaient littéralement incapables de se battre une fois désarçonnés. Mais Venianminov savait que la puissance de la vapeur pouvait rendre possible ce que la force brute ne pouvaient.

Alors que les habitants du sud étaient mêlés à la guerre civile contre les citoyens menites, le Khador saisit l’opportunité de consacrer sa production militaire à la fabrication des premières armures à vapeur normalisées. En l’espace de temps ans, deux kompagnies entières de soldats Man-O-War quittait le complexe Rigevnya à Korsk lors d’un défilé militaire témoignant de la nouvelle contribution du Khador à la guerre mécanisée.

La première génération de Man-O-War provient de toutes les branches de l’armée. Tous les soldats satisfaisant aux exigences physique en matière de taille et de force ont subi une batterie de tests physiques éreintants pour déterminer leur aptitude. Parmi les milliers de personnes ayant été soumises à ces essais, moins d’un sur dix ont pu satisfaire les exigences de leurs instructeurs. Le nombre et la diversité des recrues ont créé des défis – certains ont dû totalement réapprendre comment être des soldats dans leur nouveau rôle – mais ils ont également offert au corps un large éventail de discipline et des talents sur lesquels s’appuyer. Les anciens mékaniciens ont enseigné aux anciens Crocs d’Acier les astuces nécessaires pour conserver leurs arrime en état de fonctionnement. Les Crocs d’Acier partageaient à leur tour les techniques de combat en mêlée, tandis que les vétérans chevronnés de la Garde des Glaces enseignaient aux deux groupes la discipline dont ils auraient besoin sous le feu de l’ennemi. Chaque groupe spécialisé s’est réuni pour créé une force unifiée de soldats compétents dans presque toutes les facette de la guerre.

La première armure à vapeur Man-O-War était grossière selon les normes modernes, mais elle correspondait à la vision de Venianminov de soldats presque résistants. Lors des essais sur le terrain, les blindages ont été en mesure de dévier la plupart des tirs d’armes légères, permettant aux troupes de traverser le territoire contesté sous une pluie de tirs. Même les tirs d’artillerie légère pouvaient être déviés par les épais plastrons et spalières de l’armure Man-O-War. Pour contrer la vulnérabilité potentielle de leurs membres plus légèrement armurés, les Man-O-War étaient également équipés d’épais grands boucliers. Grâce à cette formidable protection et à l’emploi d’une massive arme d’hast, le premier Man-O-War s’est avéré être un soldat robuste et adaptable. C’est ainsi que naquirent les premières troupes de choc, une tradition qui se perdurera avec des légers ajustements à la situation contemporaine.

Les Man-O-War ont eu leur premier vrai test durant la Première Guerre du Bois d’Épines, quand le Roi Ruslan Vygor s’engagea dans sa campagne contre le Cygnar à travers la dense forêt. Les conditions de combat dans le Bois d’Épines ont été une épreuve parfaite de l’armure à vapeur. Tandis que les Berserkers et les Juggernauts défrichaient la forêt pour créer la Route des Warjacks, les Man-O-War troupes de choc plus mobile traversaient la forêt sur leurs flancs. Le Man-O-War a permis au Khador de pénétrer plus profondément dans la forêt qu’il n’aurait autrement été possible, se révélant ainsi un complément idéal aux ‘jacks massifs du nord.

Une génération plus tard, le Kommandant Suprême Vestrivor Sechekoff développa les Man-O-War avec la création du Corps de Destruction [Demolition Corps]. Au début des années 500 AR, Sechekoff a exigé un nouvel ensemble d’armement et de formation pour fournir au Man-O-War les outils nécessaires pour détruire les fortifications des nombreux ennemis de son pays. Il a ainsi mis en branle une longue série de perfectionnements et d’ensembles d’armes qui durent encore aujourd’hui, car l’armure Man-O-War était une plate-forme appropriée pour une certain nombre de différents chargements.

Les Man-O-War ont subi un perfectionnement supplémentaire grâce à l’ingéniosité de Simonyev Blaustavya. Avant de devenir le premier industriel du Khador et le régent de la jeune Ayn Vanar XI, Blaustavya était un mékanicien de combat accompli affecté à la 21ème Troupe de Choc Khardique [Khardic 21st Shocktroopers]. À cette tire, il a aidé à peaufiner de nombreux composants critiques de l’armure Man-O-War standard, y compris une poignée de régulation à fonctionnement automatique pour maximiser le rendement tout en réduisant la fréquence des défaillances catastrophiques. Cependant, sa contribution au Man-O-War la plus connue, a été le bouclier canon troupe de choc moderne, une arme augmentant l’efficacité de globale de ce qui allait devenir le Corps d’Assaut [Assault Corps].

Dans quelques années, le Man-O-War se développera pour inclure les bombardiers comme type de support d’artillerie légère. En 530 AR, cette armure a permis de réinventer l’ancienne tradition drakhun du Man-O-War monté – la cavalerie lourde ultime. Au fur et à mesure que les besoins du champ de bataille évoluaient, il en fut de même pour le Man-O-War. C’est un processus sans fin de perfectionnement et d’évolution, prenant les meilleures qualités des traditions militaires antérieures et les adaptant aux progrès de l’époque. Avec le temps, le Man-O-War devint l’un des ordres militaires les plus prestigieux et les plus célèbre du Khador et un indéniable exemple de l’innovation martiale du Khador. Compte tenu de la diversité de ses soldats et de son arsenal, la création de la division Man-O-War sous les Kommandants, nouvellement promu, Kratikoff et Arconovich, une force maintenant entièrement capable d’opérations autonomes.

FORMATION MAN-O-WAR

Seules les personnes les plus remarquables sont choisies pour l’admission au programme de formation Man-O-War. Les potentielles recrues doivent satisfaire à de rigoureuses exigences physiques, car toutes les armures sont développées de manière à s’adapter à un écart de taille relativement faible. Une recrue en herbe doit être à la fois solide et très grande, même selon les normes du Khador, en plus de faire preuve de force et d’endurance. La taille standard souhaitée est de six pieds et six pouces, et ceux qui s’écartent de plus de quelques pouces, dans un sens comme dans l’autre sont considérés comme inapte.

Une fois sélectionnées, les recrues subissent un rigoureux programmes de formations. L’armure Man-O-War est à la fois cher à produire et vitale pour l’effort de guerre du Khador, de sorte que les jeunes recrues reçoivent une année complète d’instruction avant de se rendre sur le champ de bataille entièrement équipé – l’un des plus longs programmes des Royaumes d’Acier. Le premier mois est consacré à un barrage de tests de préparation physique et de conditionnement pour éliminer toute personne qui ne sera pas en mesure de supporter l’effort et la tension prolongé qu’exige l’armure. Les mois suivant sont consacrés à familiariser les recrues avec la complexité de leur armure et des armes qu’elles utiliseront au combat et à diriger les stagiaires par le biais d’actions punitives mettant à l’épreuve l’endurance physique et mentale.

Apprendre à se battre dans une armure à vapeur est l’un des défis les plus essentiels auxquels un potentiel Man-O-War fait face. S’ils sont mal employés, les mécanismes améliorant la force du porteur peuvent lui briser les os. De plus, si le taux de combustion et la température de la chaudière ne sont pas soigneusement contrôlés, l’armure peut provoquer des brûlures mortelles. Même des défaillances mécaniques mineurs peuvent provoquer entraîner des pertes mortelles de vapeur finissant par cuir vivant un soldat.

En raison de ces dangers, tous les Man-O-War sont formés, de façon poussée, à l’inspection et à la maintenance de leurs équipements. Ils doivent examiner minutieusement leur armure avant de l’enfiler pour s’assurer qu’elle est sans danger. Une partie de cette formation implique qu’un instructeur qualifié endommage de manière sélective l’armure pour tester le respect des procédures du stagiaire – le type de dommage qui pourraient provoquer des blessures potentiellement graves s’ils ne sont pas identifiés et réparés avec d’effectuer des mouvements de force tels que requis au combat.

Après avoir acquis les compétences de base avec l’armure à vapeur, les recrues sont classées selon leurs aptitudes à occuper différents rôles. Ceux qui font montre d’excellence au tir sont réservés aux bombardiers, les autres étant assignés au Corps d’Assaut ou au Corps de Destruction. Le Corps de destructive met l’accent sur les tactiques offensives et préfèrent les soldats agressifs tandis que le Corps d’Assaut valorise ceux qui sont patients et déterminés.

Quelques recrues sélectionnées ont la possibilité de rejoindre les rangs du drakhun, une discipline adaptée des traditions de cavalerie des seigneurs cavaliers. Ces soldats montés chevauchent l’impressionnant destrier Karpathan, la plus grande race équine des Royaumes d’Acier. Les qualités clés du drakhun sont d’exceptionnelles talents de cavalier et des prouesses martiales certaines malgré les limitations imposées par la lourde armure. Bien que leur nombre soit limité, servir parmi les drakhun est un privilège auquel presque toutes les recrues du Corps d’Assaut aspirent.

De plus, les candidats ayant une compétence avérée dans les manœuvres et le combat en armure à vapeur peuvent être sélectionnés pour le Corps Foudre [Tanker Corps] et formé à l’emploi d’une armure Man-O-War encore plus grande et plus lourde. Ceux qui possèdent des aptitudes supérieures en mékanique peuvent être sélectionnés pour diriger des équipes spécialisées de mékaniciens de combat et entretenir les armures à vapeur sur le terrain.

TACTIQUES MAN-O-WAR

Le Man-O-War excelle dans l’assaut de cibles compliquées, grâce à la durabilité de leur armure. Une kompagnie de ces soldats se bat avec l’effet et la ténacité des warjacks légers, et lors d’efforts concentrés, il y a peu de forces pouvant les repousser de manière fiable.

La doctrine tactique de la division Man-O-War se concentre sur une progression constante en territoire tenu par l’ennemi. L’armure à vapeur étant trop encombrante pour des redéploiements ou des manœuvres rapides, la division forme ses membres l’importance de se rapprocher de l’ennemi et de s’emparer de l’initiative par d’implacables progrès. Cette approche est facilitée par des éléments de soutien comme le foudre d’élimination [suppression tanker] et le char d’assaut de résister. Les deux sont capables de maintenir un feu constant sur les positions d’infanterie, permettant aux phalanges du Corps d’Assaut de traverser le champ de bataille. Les bombardiers contribuent également à ce rôle, effectuant des tirs en cloche de leurs canons à grenades sur des positions défensives pour embraser les ennemis.

Les Troupes de choc du Corps d’Assaut forment souvent l’avant-garde d’une attaque Man-O-War. Progressant avec les boucliers verrouillés, ils subissent le plus gros des contre-attaques ennemies et protègent les durables mais un rien plus vulnérable membres des bombardiers et du Corps de Destruction. Au contact avec l’ennemi, ces troupes de choc les bloquent en mêlée, permettant à des troupes supplémentaires telles que le Corps de destruction d’atteindre leurs objectifs. Le rôle du Corps de Destruction [Demolition Corps] est de neutraliser les warjacks lourds ou de faire tomber les murs des forteresses, des blockhaus et autres cibles difficiles. Dans leurs efforts, ils sont assistés par le char de siège [siege chariot] et le foudre d’attaque [strike tanker] Man-O-War, qui chargé tous deux de munitions de gros calibre détruisent les structures et les warjacks.

Lorsqu’ils ont déployés dans le cadre d’une force interarmes composées de Garde des Glaces [Winter Guard] et d’autres éléments, les Man-O-War forment souvent un rempart solide au cœur de l’armée, comptant sur des forces plus agiles pour protéger leurs flancs et leur fournir une aide s’ils venaient à être encerclés. Lorsque des forces spécialisées de Man-O-War prennent position, les escadrons adoptent une formation d’escarmouches plus lâche au contact de l’infanterie ennemie. Chaque soldat garde un œil sur le Man-O-War sur ses flancs afin d’empêcher des ennemis plus rapides d’attaquer les boites à feu et les chaudières plus vulnérables dans leur dos.

Parfois, les formations de ligne standard de Man-O-War sont mal adaptées pour faire face à certain ennemi, comme quand ils affrontent une force avec infanterie lourde similaire. Dans ces rares circonstances, une kompagnie adopte une formation d’ordre mixte, avec des groupes d’infanterie de mêlée et de tir à distance flanquée de char et de drakhun. Les éléments avancés maintiennent un barrage de feu constant sur les cibles de haute valeur pendant que les chars et les cavaliers mobiles se déplaçant pour déborder l’ennemi, soit en frappant à la bordure de la bataille, soit en essayant d’atteindre les unités de commandement pour semer le chaos dans les rangs ennemis.

La logistique de l’approvisionnement est vitale pour le succès de toute kompagnie Man-O-War. Pour fonctionner, leur armure exige un approvisionnement constant d’eau et de charbon, ce qui peut mettre à rude épreuve les lignes de ravitaillement si la kompagnie s’étend profondément en territoire ennemi. De plus, l’armure nécessite un entretien fréquent devant souvent être effectué dans grands ateliers. Partout où la kompagnie se rend, une petite armée d’officiers, de mékaniciens et de spécialistes la suit de près, généralement à moins d’un demi-mille derrière le fourgon. Lors d’engagements prolongés, les mékaniciens les plus expérimentés se rendent sur le terrain avec la kompagnie, effectuant des réparations sur le champ de bataille des armures endommagées pour garder les soldats au combat.

VIE D’UN MAN-O-WAR

La vie d’un Man-O-War diffère de celle d’une grande partie de l’armée moderne du Khador. Compte tenu de leur statut d’élite, les soldats Man-O-War sont exemptés des aspects les plus banals de la vie de l’armée de la vie militaire, tels que le transport de matériel, l’entretien des fortifications, le nettoyage des routes et autres tâches subalternes. Bien qu’ils ne soient pas en patrouille ou en tour de garde, la plupart d’entre eux sont autorisés à poursuivre leurs propres intérêts. Ces privilèges et libertés, ainsi que le prestige de leur organisation, créent une certain friction entre l’infanterie Man-O-War et la Garde des Glaces [Winter Guard]. Les premiers se considèrent souvent comme plus important pour les succès militaires de la nation et méritent donc un traitement spécial, tandis que les seconds peuvent considérer leurs homologues armurés comme simplement arrogants, sans parler des vitales contributions de la Garde des Glaces [Winter Guard] à la sauvegarde de la Mère Patrie.

Les casernes Man-O-War sont des endroits inhabituels, se situant quelque part entre le logement standard de l’armée et un atelier de mékanique. Parmi les couchettes et les casiers habituels, les Man-O-War disposent également de plans de travail et de coffres à outils pour entretenir les éléments de leur armure. La plupart ont développé une aptitude mékanique supérieur à la moyenne en raison de leur dépendance à leur armure à vapeur, et même si une armure endommagée a été réparée par un mékanicien de combat [battle mechanik] digne de confiance, les soldats inspectent soigneusement chaque soudure et rechange pour déceler tout signe de travail de mauvaise qualité. C’est plus qu’une simple paranoïa, car la défaillance d’un seul composant a le potentiel de laisser un Man-O-War immobilisé ou grillé vivant.

Lorsqu’ils n’entretiennent pas leur armure à vapeur, les Man-O-War participent à de fréquents exercices. Les officiers supervisent des exercices d’entraînement opposant leurs soldats les uns contre les autres dans des simulacres de combat, de jeux de guerre et même des combats de lutte en armure à vapeur conçus pour perfectionner leurs compétences. Les kompagnies ont une série standard d’exercices qu’elles emploient, mais les kapitanes développeront éventuellement un programme modifié destiné à renforcer les faiblesses qu’ils perçoivent dans leurs unités ou à se préparer à des engagements spécifiques à venir.

Une tradition informelle de longue date au sein du corps Man-O-War est la relation de mentor, dans laquelle une ou plusieurs nouvelles recrues sont prises sous l’aile d’un vétéran. Le mentor veille sur les jeunes guerriers, leur donnant des conseils pratiques et des anecdotes sur sa propre époque dans les rangs. Ces relations ne font pas partie de la structure formelle de formation, et les mentors évitent d’interférer avec les instructeurs de leurs recrues ou d’autres officiers supérieurs. Un mentor sert de visage amical parmi les troupes plus expérimentées à qui une recrue peut demander conseil. Ces liens deviennent souvent profonds et peuvent servir de famille de substitution dans l’ambiance intense des garnisons Man-O-War. Toutes les recrues n’ont pas mentor, mais celles qui cherchent un tel guide peuvent généralement en trouver un.

Parfois, les commandants emploient les escadrons d’entraînement à d’autres tâches, exploitant la puissance de la vapeur pour des projets de reconstruction hautement prioritaires, des réfections de garnisons ou des tâches similaires. Cette pratique offre l’avantage d’une main d’œuvre équivalente à des douzaines de warjacks légers tout en facilitant la familiarisation avec le matériel Man-O-War pour les nouveaux venus. C’est aussi devenu une punition courante pour les soldats expérimentés reconnus coupables d’infractions mineures, car le vétéran Man-O-War considère qu’un tel travail est indigne d’eux. Avoir une troupe de choc insubordonné forcée d’aider à paver une route ou à transporter des charges lourdes pendant quelques jours suffira généralement à rétablir la discipline.

Au sein des kompagnies mixtes, les membres des différents corps d’armées se réjouissent d’une rivalité amicale. La nature de ces rivalités varie de kompagnie en kompagnie, mais implique souvent des compétitions opposant les principaux membres des différents groupes les uns aux autres dans des tests d’habilité. Les courses de chars sont naturellement populaires parmi les groupes d’auriges, tandis que l’infanterie a tendance à préférer la boxe et les sports sans armure similaires. La politique officielle de la Kommandantura [High Kommand] est que de telles activités sont inutiles et dangereuses, mais les kapitanes avisés ferment les yeux sur la nature compétitive de leurs soldats, au moins une fois de temps en temps. La victoire de ces compétitions stimule le moral des gagnants, tandis que les perdants sont motivés pour améliorer leurs compétences et se battre encore plus fort la prochaine fois.


NON, CE PAYS N’EST PAS FAIT POUR LES VIEUX MAN-O-WAR

L’une des vérités tacites sur la vie d’un Man-O-War, c’est le tribut de l’armure à vapeur sur ses porteurs. À la longue, les articulations d’un Man-O-War s’endommagent lorsqu’elles sont mues de manière anormales par les actionneurs des mécanismes des membres de l’armure. Dans le but de rationner le charbon, de nombreux soldats réduisent le taux de combustion de la chaudière de l’armure, forçant ainsi leur corps à supporter des charges de plus en plus lourdes. Seules une poignée de Man-O-War peut supporter ce traitement plus longtemps qu’une période d’affectation.

Ceux qui font de ce mode de vie leur carrière en souffrent généralement, même si chacun cherche survivre sans se plaindre aussi longtemps qu’ils peuvent endurer, refusant d’aller à l’encontre du stoïcisme attendu de ces soldats. La grande majorité souffre de blessures chroniques pouvant considérablement réduire la qualité de vie et éventuellement totalement les éloigner du champ de bataille. À long terme, une telle fatigue à un inévitable prix ; arthrite fréquente, blessure à la colonne vertébrale, dégradation des os et pire encore. À un âge avancé, huit vétérans sur dix sont plus ou moins invalides à divers degrés.

La Kommandantura [High Kommand] est consciente de cela et prend des mesures pour empêcher que l’information se répandant parmi les citoyens. Les soldats armurés à vapeur servent de figures de propagande pour l’Empire, et si la vérité venait à être connue, elle projetterait une lumière indésirable sur la réalité des combats au nom de la Mère Patrie. L’invincible et implacable réputation du soldat Man-O-War est devenue un aspect iconique du service militaire khadoréen, un aspect que les kommandants sont peu enclins à briser. Les Man-O-War à la retraite sont encouragés à s’installer au sein de communautés de leur propre espèces, en dehors des grandes villes, où leurs corps estropiés ne seront pas visibles aux étrangers. Ces communautés contiennent souvent plusieurs saunas de style Skirov, où les anciens combattants blessés peuvent obtenir un petit soulagement des douleurs et des maux les tourmentant. Les officiers Man-O-War comprennent que s’ils survivent à la guerre, ils risquent de mourir au sein de ces communautés isolées, entourés des leurs.


UNITÉS MAN-O-WAR

BOMBARDIERS

Armés de canons à grenade, les bombardiers sont l’artillerie légère des Man-O-War et leur principale infanterie à distance. Parmi les nombreux Man-O-War traditionnellement déployés, ils peuvent se retrouver supplantés par d’autres fantassins. Les bombardiers sont entraînés à faire pleuvoir des tirs de barrages coordonné se chevauchant afin réduire les concentrations d’infanterie ennemi et de créer des zones sures pour que leurs camarades puissent traverser sans craindre d’être submergés.

AURIGES

Les auriges fournissent au Corps Armuré l’artillerie mobile et l’appui-feu dont il a grand besoin. Bien qu’il ne soit pas aussi rapide et maniable que les chars plus légers des autres nations, le char Man-O-War standard est aussi blindé que le soldat le contrôlant. Les auriges doivent non seulement gérer la conduite de leurs véhicules mais aussi l’utilisation efficace de l’artillerie lourde qu’ils transportent. Ces cochers se déplacent sur les flancs d’une compagnie pour fournir un tir de soutien lorsque les Man-O-War sont en infériorité numérique, se rapprochant pour percer les concentrations de troupes au fur et à mesure que la ligne de bataille avance.

Les auriges sont entraînés à effectuer d’audacieuses poussées pour exploiter les vulnérabilités de l’infanterie légère ennemie. Alors que des troupes comme l’infanterie pionnière ou les gardiens de la flamme [flameguard] sont obligés d’abandonner leur position sûre, les chars d’assaut [assault chariot] s’élancent en avant pour piétiner les régiments de piétons ou les immobiliser sur place avec un flot de tirs de barrage. Inversement, les plus grands chars de siège [siege chariots] sont conservés pour des manœuvres plus réservées, avançant régulièrement tout en étant masquée par l’infanterie et sous le couvert de grenades fumigènes jusqu’à ce que leur cible soit à portée de leur armement principal. Ils doivent se positionner soigneusement pour tirer pleinement parti de la puissance de leurs armes lourdes, balayant les warjacks de leur position et en lobant de dévastateurs obus dans les fortifications pour les débarrasser des ennemis retranchés.

Les auriges doivent apprendre compenser le temps de réaction plus lent imposé par leur encombrante armure. Alors que l’amplification de la force leur permet d’actionner manuellement l’artillerie lourde du char, il faut un moment pour l’armure monte la pression et réponde aux petits mouvement. Les soldats apprennent à anticiper le mouvement de leurs cibles et à prendre en compte la vitesse de leurs véhicules afin de synchroniser avec précision leurs tirs. Parce qu’une grande partie de l’attention du cocher doit être concentrée sur l’utilisation de l’arme principale du char, le Man-O-War compte sur ses chevaux pour négocier le champ de batailles avec un minimum de directives. Les équipes tractant ces chars sont des chevaux de batailles entraînés et sont habiles à franchir – ou à renverser – toutes les barrières.

CORPS DE DESTRUCTION

Le Corps de Destruction constitue l’une des deux branches majeures des Man-O-War. Ces soldats sont entièrement formés à l’utilisation de leur armure à vapeur et de leur armement, mais ils ont également étudié de manière approfondie les principes fondamentaux de l’ingénierie afin de mieux détruire tout ce que les ennemis de la Mère Patrie ont bâti.

Brandissant de mortels marteaux mékaniques mais manquant d’une partie de la protection accordée aux troupes de choc du Corps d’Assaut, le Corps de Destruction forme une seconde ligne d’assaut. Ces escadrons exploitent les percées que les troupes de choc créent dans les formations ennemies, pénétrant pour attaquer des cibles de grande valeur tel que l’infanterie d’élite, les fortifications et les warjacks. Leurs marteaux de glace sont d’une efficacité dévastatrice au corps à corps, et peu d’adversaires sont capables de résister à un assaut coordonné du Corps de Destruction.

DRAKHUN

Chevauchant leur imposant destrier Karpathan, les drakhun Man-O-War sont parmi les soldats les plus impressionnants et les plus intimidants du Corps. Ils sont le prompt marteau de représailles contre ceux s’opposant à la Mère Patrie, et chacun d’eux est censé être un cavalier émérite et un maître combattant. Lorsque la bataille est résolue, les drakhun se dirigent vers les zones ou les Man-O-War risque d’être vaincus. Ils rentrent à travers l’infanterie ennemie, renforçant la force du Khador partout où cela est nécessaire, et peuvent intercepter les manœuvres de flanc avant de pouvoir ouvrir une brèche dans une formation défensive.

PROPHÈTES DE LA FORGE

Vêtu d’une extravagante armure à vapeur, les prophètes de la forge [forge seers] sont de puissant maître de l’arcane. Ces Seigneurs Gris appliquent leurs connaissances de la magie et de la mékanique pour altérer les armes des warjacks du pouvoir nécessaire pour réduire les ennemis non naturels, ceux étant plus que la chair et de l’acier. Les Seigneurs Gris ne sont pas une composante officielle du grand corps Man-O-War, mais parfois ils sont intégrés avec d’autres soldats armurés à vapeur pour accomplie des missions pour l’Alliance [Covenant]. Certains kapitanes Man-O-War n’apprécient pas l’autonomie et l’autorité des prophètes de la forge [forge seers], pouvant exiger des ressources et des effectifs apparemment illimités d’une kompagnie pour poursuivre leurs objectifs. Cependant, le pouvoir des arcanes des prophètes de la forge [forge seers] et le soutien qu’ils peuvent apporter au détachement de warjacks d’une kompagnie ont tendance à compenser cet inconvénient.

MÉKANICIENS

Tous les soldats d’une kompagnie de Man-O-War ne sont pas les mieux équipés pour être un guerrier de première ligne. Certains contribuent à l’effort de guerre par d’autres moyens plus pragmatiques. Des équipes dédiées de mékaniciens de combats partent à la guerre derrière un écran d’armure à vapeur Man-O-War, s’occupant des ajustements mineurs et de réparations que l’armure nécessite au cours de longs affrontements. Ces mékaniciens portent rarement des armes, au-delà des outils nécessaires à l’exécution de leur travail, et ils portent qu’une armure minimale, à l’exception d’une fine cuirasse en acier. Les officiers mékaniciens de combat sont entraînés à porter leur propre armure à vapeur, qu’ils utilisent pour protéger leurs subordonnés les plus vulnérables, mais les officiers apprécient rarement les soldats se blottissant dans leur ombre plutôt que d’accomplir leurs devoirs avec audace.

TROUPES DE CHOC MAN-O-WAR

Armé de longues exterminatrices [annihilator blades] et de dévastateurs boucliers canons, les troupes de choc constituent l’essentiel du Corps d’Assaut Man-O-War. Ces troupes forment l’avant-garde de toute force d’assaut Man-O-War, endurant une tempête d’attaque alors qu’elles s’enfoncent profondément en territoire hostile. Combinant les épais boucliers avec leur armure à vapeur, les troupes de choc sont plus résistantes que les autres Man-O-War. Pendant de nombreuses années, les troupes de chocs ont été les durables de toutes les variantes de Man-O-War, bien que ces dernières années, cette distinction a été distinction ait été usurpé par les plus grands et plus impressionnants foudres [tankers]. Cependant, les foudres [tankers] sont encore une technologie en développement, et sont bien moins nombreux que la longue tradition des troupes de choc.

FOUDRES MAN-O-WAR

Quand ils sont arrivés pour la première fois sur le terrain, l’armure à vapeur Man-O-War résistait à la plupart des tirs d’armes légères. Mais la guerre est le moteur de l’innovation technologique et, de plus en plus, ces soldats se sont retrouvés en danger à cause de la puissance de feu plus lourde apportée par les warjacks et l’artillerie de campagne. Les foudres d’élimination [suppression tankers] et d’attaques [strike tankers] Man-O-War ont été développés en réponses aux armements et aux engins de guerre plus destructeurs auquel le Khador fait face maintenant.

Une armure de foudre est au-dessus de la Man-O-War standard, se tenant presque au niveau des warjacks lourds. Les soldats pilotant des foudres sont choisis parmi ceux ayant une excellente réputation de maîtrise des armures à vapeur traditionnelles, car un foudre exige encore plus de doigté pour la piloter avec succès. Les foudres Man-O-War soutiennent leurs plus petits compagnons dans la bataille, les protégeant avec de massifs boucliers et en crachant de lourd tir d’appui.
« Modifié: 01 juillet 2018 à 22:27:03 par elric »
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« Réponse #1 le: 08 juillet 2018 à 00:13:41 »
HÉROS DES MAN-O-WAR

KOMMANDANT SORSCHA KRATIKOFF

Sorscha Kratikoff a consacré sa vie au Khador, détruisant ses ennemis avec le pouvoir et la fureur d’une tempête cramoisie. Ses vingt années de service documentent l’ascension d’une légendaire patriote, transcendant les branches militaires pour inspirer tous ceux qui servent la gloire de l’Empire. Ayant atteint le grade de kommandant à un jeune âge sans précédent, Sorscha a été chargée de partager le commandement de la nouvelle puissance de la nouvelle division Man-O-War du Khador. Elle dirige maintenant la force la plus mékaniquement avancée que la Mère Patrie ait jamais déchaînées sur ses rivaux.


La position de Sorscha est bien méritée, mais l’intrigue a également joué son rôle dans sa nouvelle commission. Les rumeurs d’une liaison avec le Grand Prince Vladimir Tzepesci entourent le duo depuis des années. Après les fiançailles de Vlad avec l’Impératrice Ayn Vanar, certains estiment que sa majesté impériale a honoré Kratikoff de cette position comme un moyen d’utiliser l’une des plus grandes ressources militaire de son royaume tout en la distançant de tout scandale. Sorscha, pour sa part, a toujours su que son devoir et son poste la séparerait du grand prince. Elle a décidé de se concentrer sur l’unification des Man-O-War en une division cohérente et en tirant parti de sa force pour détruire les ennemis de la Mère Patrie.


Sorscha a débuté sa nouvelle affectation avec plusieurs mois d’une rigoureuse formation pour maîtriser l’armure Man-O-War. Elle porte un hybride unique d’armure de warcaster et de Man-O-War, élaborée sur mesure pour s’adapter à son petit corps et canaliser son pouvoir arcanique. Bien qu’elle soit relativement compacte selon les normes Man-O-War, elle est encore toujours plus grande et encombrante que l’armure de guerrière à laquelle elle était habituée. Ce n’est qu’après des semaines d’incessant exercices et d’inlassable pratique qu’elle a appris à maîtriser sa nouvelle armure. Elle a prouvé son empressement en défiant le Man-O-War le plus talentueux de sa division en une série d’épreuves. Elle a réussi à suivre le rythme des anciens combattants dans un défi après l’autre jusqu’à ce qu’elle gagne le respect de ses subordonnés. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle a été accueillie comme l’une des leurs.

Au combat, le Kommandant Sorscha se bat avec la puissance d’une avalanche et la rapidité d’une tempête. Utilisant sa lourde armure en combinaison avec son champ d’énergie pour supporter les tirs de barrage ennemis. Elle fonce tête baissée sur ses ennemis. Avec sa maîtrise de la magie de l’hiver, elle dissimule les mouvements de troupes sous son commandement, permettant des manœuvres de flanc et d’embuscade sans précédent parmi ces soldats à vapeur. Tandis que ses soldats manœuvrent et submergent l’ennemi, Sorscha se précipite dans le feu de l’action, détruisant guerrier, bête et machine à coups de son marteau-faux Croc de Givre [Frostfang] et de tir de son canon lourd.

Maintenue en déploiement quasi permanent depuis plus d’un an, Sorscha Kratikoff renaît dans l’acier ; les membres mékaniques de son armure et les soldats Man-O-War sous son commandement agissent tout deux comme des extensions de ses prouesses de bataille, amplifiant sa capacité à détruire les ennemis du Khador. En de bref moment de répit, Sorscha se surprend à rêver d’une autre vie, autre vie lui étant maintenant refusée. Plutôt que de désespérer, Sorscha choisit de supporter l’agonie de la perte comme d’autre une armure et de foncer une fois de plus dans ses ennemis.



HÉROS DES MAN-O-WAR

KOMMANDANT ATANAS ARCONOVICH

Certains leaders militaires atteignent leur poste par choix ou par des chemins curieusement détournés. Mais d’autres semblent destinés à cette vie, comme si rien d’autre ne leur convenait, et Atanas Arconovich en fait partie. Lorsque le Kommandantura [High Kommand] a entamé la réflexion de la possibilité de créer le Corps Armuré [Armored Corps] en tant qu’armée Man-O-War totalement autonome, Arconovich fut le premier officier sur la liste de touts les kommandants suprêmes.

Officier décoré de la 2ème Armée, Arconovich a participé à la prise de Nordgarde [Northguard] et à l’occupation subséquente de la Forêt du Bois d’Épines [Thornwood Forest] en 608-609 AR. Lorsque le Cygnar riposta, à la suite de la guerre civile à la fin de l’année 609, Arconovich fut l’un des rares officiers à tenir résolument sa position contres les méridionaux, refusant de céder du terrain. Son kommand a continué à se battre jusqu’à la trêve entre le Cygnar et le Khador, il a alors été forcé d’abandonner la forêt.

En reconnaissance de sa bravoure, Arconovich a reçu l’Étoile de la Mère Patrie [Star of the Motherland]. Dans l’entre-deux-guerres, il fut promu au grade de kommandant et reçut une affectation spéciale pour aider à restructurer certains éléments du corps Man-O-War en une division spécialisée. Arconovich s’est entraîné aux côtés d’un nouveau groupe de recrues suivants le rigoureux programme d’entraînement Man-O-War, apprenant à manier l’armure à vapeur ainsi que la meilleure façon de commander une force Man-O-War. Au moment où cette formation touchait à sa fin, et qu’il s’était attelé à la tâche de commander sa nouvelle force, le Cygnar attaqua le Khador. La nouvelle division du kommandant devait recevoir son premier véritable test dans le creuset de la guerre.

Arconovich respecte le principe selon lequel un vrai kommandant doit conduire ses soldats au front pour leur offrir un exemple de patriotisme et de bravoure et les inspirer à de grandioses actions. Il croit qu’un ordre efficace doit être simple, direct et concis, parce qu’un soldat ne peut être blâmé pour l’incapacité de son supérieur à transmettre efficacement ses exigences. Pour toutes ces attitudes, Arconovich a trouvé ses priorités reflétées par Sorscha Kratikoff, avec qui il partage le leadership. Ils ont ensemble mené les, déjà impressionnants, soldats du Corps Armurés vers de nouveaux sommets

Arconovich s’attend à ce que les Man-O-War de sa division puisse évaluer les conditions du champ de bataille et de réagir en fonction de leur entraînement et de la doctrine tactique du corps sans attendre les ordres de leurs supérieurs. Il est prompt à récompenser l’excellence, mais sans compromis dans ses rapports avec ceux qui se sont dérobés à leur devoir. Comme la plupart des individus de grades supérieur – à l’exception des roturiers comme Kratikoff – Arconovich est né avec la richesse et le titre, sa famille étant l’une des familles de basse-noblesse du sud Khador. Il conserve certaines des attitudes de cette éducation, y compris un mépris général pour les personnes de basse extraction, qu’il a longuement combattu  pour s’en défaire. Il croit au devoir de la noblesse, car sans un exemple approprié à imiter, les personnes d’humbles parents sont susceptibles de succomber à leurs bas instincts. Arconovich s’efforce d’être cet exemple pour tous les soldats qu’il commande.



HÉROS DES MAN-O-WAR

SERGENT DRAGOS DRAGADOVICH

Dans une autre vie, Dragos Dragadovich peut avoir été l’un des premiers traqueurs d’hommes [manhunters] à émerger des forêts skirov, ou peut-être un seigneur de guerre barbare avec des milliers de guerriers lui ayant prêté serment, mais son destin l’a emporté sur un chemin. Né dans un modeste village de trappeur au confit de l’Empire, il a passé sa jeunesse à traquer les animaux sauvages et à défendre la propriété familiale contre les bêtes sauvages et les féroces hommes du monde non civilisé.

Quand il atteignit l’âge de la conscription, Dragos n’avait jamais vu une ville. Il a été enrôlé comme membre de la Garde des Glaces [Winter Guard] sans l’avoir vue, n’ayant jamais pris la peine d’essayer d’y échapper, contrairement à certains de ses parents ayant fini par servir en tant qu’irréguliers. Lorsqu’il est arrivé pour l’entraînement, ses instructeurs ont pris note du physique impressionnant de l’homme et l’ont immédiatement transféré au programme Man-O-War.

Dès le début, Dragos excellait dans les exigences physiques, mais il trouve la discipline militaire et le style de vie régimentaire moins à son goût. Alors qu’il appréciait le sentiment d’indestructibilité qu’il ressentait dans l’armure, il trouvait que l’obéissance aux autres était plus difficile. Il était irrité à l’idée même d’être commandé. En particulier, sa tendance à l’insubordination et les accès de violence lui donnaient une certaine réputation, qui l’empêchait de progresser rapidement dans le corps.

Il aurait pu être écarté de la formation si ses instructeurs n’avaient pas jugé bon de canaliser ses énergies destructrices vers un exutoire plus productif : le Corps de Destruction [Demolition Corps]. À la suite d’une série de bagarres avec d’autres jeunes recrues, Dragos y a été transféré, et il s’est épanoui dans son nouveau rôle. Il n’aime rien de plus que de voir des structures s’effondrer sous les coups de ses marteaux.

Dragadovich a pris de l’importance après avoir participé à l’assaut de la Tour du Bois Profond [Deepwood Tower], où il a détruit plusieurs blockhaus du périmètre extérieur de la forteresse. D’autres membres de son unité ont succombé sous le feu nourri des cygnaréens, mais implacable il s’est emparé du marteau de son sergent tombé à terre et a taillé en pièces l’ennemi avec la furie d’une tempête hivernale.



HALL D’HONNEUR

Depuis la création de la division Man-O-War, certaines personnes ont acquis une certaine notoriété et sont devenues des légendes pour leurs exploits. Les histoires de leurs prouesses sont partagées entre tous les Man-O-War, qui les considèrent comme des exemples de ce que chaque soldat devrait aspirer à être.

KOVNIK ROCH LAVOUNOV

Le Kovnik Roch Lavounov a été l’un des premiers héros Man-O-War. Membre fondateur des troupes de choc [shocktroopers], Lavounov a participé à la Première Guerre du Bois d’Épines [First Thornwood War]. Lors de la dernière Bataille de la Langue du Dragon [Battle of the Tongue], il défendit le corps du Roi Ruslan Vygor, qui était mort, pour empêcher les méridionaux de le revendiquer comme trophée. Lavounov a gardé à distance des vagues de cygnaréens jusqu’à ce que le corps puisse être récupéré et inhumés. Pour ses actions, il a été décoré du Bouclier de Khardovic [Shield of Khardovic] à l’hiver 511 AR. Il demeure l’un des premiers soldats dont tous les membres du Corps d’Assaut se souviennent affectueusement.

SERGENT VIKTORIA YAJOVLEV

Sans le courage et l’habilité du Sergent Viktoria Yajovlev, l’armure à vapeur des Man-O-War n’aurait pas atteint le niveau de sophistication technique nécessaires pour produire les foudres [tankers] modernes. Le sergent était l’un des principaux pilotes d’essai de l’armure à vapeur, endurant toutes sortes de défaillances mékaniques et blessures douloureuses au nom de ses camarades soldats. Au cours de sa carrière, elle a perdu une jambe lorsqu’une armure hors de contrôle la pulvérisée, a été brûlée sur presque la moitié de son corps, et à plus d’une fois failli perdre la vie lors d’explosions de chaudière. Mais Yajovlev s’est obstiné, devenant l’un des premiers Man-O-War à enfiler une armure de foudre [tanker] pour tester sa valeur mékanique et aider à affiner son design.

SOLDAT SEVASTJAN BORISOV

Au début, une armure à vapeur pouvait être aussi dangereuse pour le soldat qui la portait que pour ceux qu’ils affrontaient, parfois mortellement. Sevastjan Borisov a été l’un de ces infortunés soldats. Dans son armure Man-O-War de première génération, Borisov a participé à la [Battle of Formor Pass], lorsque des éléments de la Guerre de la Monnaie [Coin War] ont débordés en Khador, près de Volningrad. Les mercenaires, soutenus par les ordiques, étaient bien équipés et la compagnie de Borisov était en infériorité numérique, mais le Man-O-War tenait sa position. Au cours du conflit, l’armure de Borisov commença à faiblir, laissant d’abord s’échapper lentement s’échapper de la vapeur, puis de plus en plus vite, faisait bouillir vivant le soldat. Borisov a continué à se battre, ne cédant à la mort qu’après que les mercenaires aient été repoussés. Son armure a été laissée au [Formor Pass] comme monument, tandis que son corps boursouflé a été ramené au Complexe Rigevnya [Rigevnya Complex], avec ses derniers mots aux ingénieurs: «Faites mieux». Le corps préservé de Borisov est toujours exposé dans un cercueil de verre scellé, un rappel à ceux qui élaborent l’armure Man-O-War de ce qu’il se passe s’ils sont laxistes dans leur travail.

KAPITANE MOVUS DOBROMITCH

Immense ombrien [umbrean] des prairies du sud-est du Khador, le Kapitane Movus Dobromitch est l’un des plus grands drakhun de tous les temps à avoir participé à la guerre. Son expérience et ses connaissances ont aidé à peaufiner les tactiques et les techniques alliant l’armure Man-O-War et la cavalerie lourde. Dobromitch a servi en service actif pendant plus de vingt ans avant de subir une blessure grave lors d’un affrontement avec des mercenaires ordiques le long de la frontière sud. Ne voulant prendre une retraite compète, il a formé de nouvelles générations de cavalier Man-O-War jusqu’à sa mort en 575 AR. Sa selle est toujours exposée à l’écurie Man-O-War à Korsk en l’honneur de ses inestimables contributions.

KOMPAGNIE DE RENOM

Au cours de la relativement courte période de leur existence, les Man-O-War ont courageusement combattu dans tous les principaux engagements khadoréen. Des kompagnies de soldats en armures à vapeurs ont accompli d’héroïque prouesses faisant écho parmi les Man-O-War, mais aussi parmi les vrais patriotes vivant en Khador.

7ÈME “LIGNE ROUGE” KOMPAGNIE MAN-O-WAR

Le 7ème Man-O-War a combattu avec distinction pendant des décennies, participant à des événements tels que la destruction de la Tour de Bois Profond [Deepwood Tower] et l’occupation subséquente de la Forêt du Bois d’Épines [Thornwood Tower] en 608 AR. La 7ème, une kompagnie mixte, opère maintenant comme l’avant-garde de la division du Kommandant Sorscha Kratikoff. Souvent, le kommandant prend elle-même le commandement de la kompagnie et sa présence inspire les soldats de la Ligne Rouge [Red Line] à l’héroïsme sur le champ de bataille.

“Notre Ligne est Tracée avec leur Sang”

16ÈME “BRISE-COQUE” TROUPE DE CHOC

La 16ème «Brise Coque [Hull Grinders]» est une kompagnie de vétérans chevronnés, ses membres étant parmi les plus vieux et les plus expérimentés du Khador. Cette kompagnie contient le plus de soldats avec les Sabres de Service [Sabers of Service] que toute autre. L’armure à vapeur que portent ces vénérables troupes de choc compensent largement leur âge avancé, et les décennies d’expérience sur les champs de bataille de chaque membre ont fait d’eux de redoutables adversaires au combat.

“Jusqu’à ce que Tout soit Poussière”

21ÈME KHARDIQUE “CROC DE TÊTE” TROUPE DE CHOC

En tant que «garde d’honneur» de Kovnik Man-O-War Czarniev Agrobov, la 21ème a connu l’action en Llael, Ord, Rhul, et en bordure du Bois d’Épines [Thornwood]. Les soldats de la 21ème sont tous des vétérans et ont servi le Kovnik Agrobov pendant près de six ans. Ils font montrent d’une détermination et d’un courage légendaire, ayant bravé toutes les sortes de dangers que l’Immoren occidental pouvait leur infliger. Il s’agit de l’ancienne unité de Simonyev Blaustavya, et les soldats de la 2ième ont souvent testé de nouveaux prototypes bien avant tous les autres Man-O-War, y compris les premières armures de foudre [tanker] à sortir de la ligne de production.

“Massive et Tranchante”

43ÈME “DÉFENSE DU SANGLIER” KOMPAGNIE DE DESTRUCTION

La 43ème est l’une des kompagnies les plus décorées à combattre le long de la frontière commune au Khador et à l’Ord. Formé au début des Man-O-War, la 43ème a été l’une des premières à recevoir la formation et l’armement destiné aux kompagnies de destruction. Durant la [Battle of Summer’s End] en 595 AR, les équipes du Corps de Destruction [Demolition Corps] ont atteint les défenses extérieures de Mur-des-Balafres [Scarswall] et ont abattu les nombreuses tours d’artilleries vitales à la défense de la forteresse.

“Un Sanglier dans une Boutique d’Alchimiste”

66ÈME “OURS À VEUVE” KOMPAGNIE MAN-O-WAR

Les soldats Man-O-War sont rarement considérés comme des combattants forestiers qualifiés, mais les hommes et les femmes de la 66ème contestent cette idée. Même avec leur lourde et encombrante armure, ils excellent à la guerre parmi les arbres et les collines. Les bombardiers de la kompagnie sont particulièrement réputés pour leur diligence à ouvrir des pistes pour leurs camarades avec leurs stridentes lames de scie. Ils ont acquis la réputation de frayer des chemins à travers les forêts les plus épaisse de l’Immoren occidental pour apporter la ruine aux ennemis de la Mère Patrie.

“La Victoire Nous Appelle”
« Modifié: 16 juillet 2018 à 21:31:05 par elric »
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Re : Nq Prime 5 - FoK - Le Corps Armuré
« Réponse #2 le: 16 juillet 2018 à 21:32:27 »
Texte en entier.
Merci à Cyriss-Adept  ;)

Bonne lecture  :)
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