FORCES DU CYGNAR
LE CORPS DES PIONNIERS
par Matt Goetz & Douglas Seacat
Plus que toute autre force de combat, c’est le Corps des Pionniers qui représente la colonne vertébrale de l’Armée Cygnaréenne. Provenant principalement du peuple du peuple, les pionniers sont forgés par un entraînement basique en soldats de terrain durs à cuire, formés à affronter le pire, et toujours prêts à cracher à la face de la mort .Ils gardent la tête haute même en compagnie des troupes d’élite de leur nation, ayant gagné le respect de tout pour leur courage, leur ténacité et leur héroïsme. Les pionniers affrontent l’ennemi sur les lignes de front protégés par à peine plus que leurs fusils, leurs entraînement et un fin mur de fumée, qu’ils soient en train d’avancer pour s’emparer des positions vitales ou de se terrer entre des fortifications improvisées jusqu’à ce que des renforts arrivent. Leur devise est » premier au combat, dernier à se retirer » pour une raison.
On s’attend à ce que les pionniers endurent, sans se plaindre, des conditions hostiles, y compris le fait d’être enterré durant des jours sous la pluie et la boue, affamées, manquer de nourriture en raison de ligne de ravitaillement compromises, harcelés par d’incessants tir d’artillerie et confrontés à l’imminente menace d’être submergés et saigner à mort loin de chez eux. Tous les pionniers savent qu’ils doivent compter sur les hommes et les femmes à leur côté pour survivre. Pour rester en vie, il faut aussi que les pionniers répondent avec promptitude aux ordres de leur sergent et de leurs officiers supérieurs.
Une recrue pionnier ne tarde pas longtemps à s’aguerrir, car il ne demeure pas oisif même en temps de paix relatif. Les pionniers ne servent pas au sein de garnisons intérieures sécurisées, mais sont plutôt déployés pour protéger les frontières ravagées par la guerre et pour s’emparer du territoire ennemi. En temps de conflit, ce sont les dizaines de milliers de pionniers qui assument le fardeau de la sécurité du Cygnar contre la décadence de ses nombreux ennemis.
L’équipement est une extension vitale de chaque pionnier et ils connaissent tous les aspects de leurs équipements aussi bien que leur s propres mains et pieds. Les pionniers ont évolué au fil du temps, préservant leur fonction première tout en diversifiant leur expertise. Ils constituent désormais une armée bien au point et autonome au sein des forces armées cygnaréennes. Alors que l’infanterie pionnier de base est essentiellement une armée d’individus, capable d’accomplir une grande variété de rôles, elle est doublement redoutable lorsqu’elle combat en groupe. Ensemble, avec leurs compagnons d’arme, il n’y a aucun ennemi qu’ils ne peuvent pas attaquer. Parmi les rangs de pionniers se trouvent des fusiliers spécialisés, de furtifs commandos capables de missions secrètes, d’experts équipages d’artilleurs, d’indiscutables tireurs embusqués, d’expérimentés officiers et des warcaster formés pour optimiser leurs capacités naturelles par de sophistiquées tactiques.
ORIGINESLes pionniers ont leurs origines dans le règne de Vinter Raelthorne II, lors de sa réforme de l’Armée Cygnaréenne. Le roi autorisa l’enrôlement forcé de prisonniers valides en un corps de soldats de première ligne qui seraient envoyés en premier au combat dans l’espoir d’atténuer les pertes subies par l’armée régulière lors d’engagement à haut risque. Les premiers groupes de soldats hétéroclites étaient un mélange de conscrits et de volontaires issus de prisonniers endurcis et de troupes en disgrâce avec peu d’espoir de recouvrer leur liberté. L’équipement qui leur a été remis était bon marché et mal adapté, choisi principalement pour éviter de grever la trésorerie. On leur a offert la possibilité d’obtenir un pardon complet grâce à un service méritoire, ce qui, dans ce cas, les obligerait à risquer une mort presque certaine au combat. Cet arrangement a offert une seconde chance à de nombreuses personnes qui, autrement, auraient dû faire face à une exécution certaine ou à une vie derrière les barreaux. L’expérience réussit au-delà des attentes, mais il faudra du temps avant que ces compagnies de prisonniers ne deviennent de véritables pionniers.
Les anciens détenus, initialement sélectionnés pour ce programme, ont suivi un entraînement intensif et brutal qui a permis de renforcer la discipline grâce à de constant exercice, à un conditionnement physique exténuant et sévères punitions pour toute transgression. Ce programme d’entraînement visait principalement à inculquer l’obéissance à des individus connus pour leur insubordination, mais il a également permis d’obtenir de robustes et efficaces soldats, prêts à affronter n’importe quoi sur le champ de bataille. Cela contrastait avec le corps de fusiliers régulier de Cygnar, qui avait suivi un entraînement relativement facile axé sur l’inculcation de la discipline militaire ordinaire et sur l’emploi approprié de leurs armes à feu. Bien que ces fusiliers aient été utiles dans l’ensemble, ils étaient loin de l’infanterie qualifiée pour laquelle le Cygnar serait finalement reconnu. L’entraînement, la robustesse et la détermination sans faille des prisonniers feraient toute la différence.
Les premières batailles livrées par ces hommes et ces femmes ont eu lieu de la frontière nord contre le Khador. Leurs sacrifices n’ont pas été marquants jusqu’à ce qu’une inattendue victoire fasse une durable impression. Une compagnie d’infanterie de conscrit avait été envoyée pour tenir un village éloigné près de Fellig – il s’agissait essentiellement d’une mission suicide, cas ces soldats étaient déployés directement sur le chemin d’une avancée khadoréenne. La seule attente était qu’ils ralentissent l’ennemi avant d’être débordés. Deux semaines plus tard, des rangers arrivèrent pour retrouver la ville toujours aux mains des conscrits survivants. Bien qu’à moitié mort de faim et à court de munitions, la compagnie avait repoussé de multiples assauts khadoréens, y compris un pénible raid nocturne. Les troupes avaient utilisés des pioches et des pilles prises à la population locale pour creuser un vaste réseau de tranchées et de bermes autour du village. Ces défenses ont été la clef de leur survie, tout comme une dernière courageuse et désespérée charge qui a forcé les khadoréens à se retirer. Ils ont stoppés l’avance et les pionniers sont nés.
Durant les années qui suivirent, les Corps des Pionniers devint un bras vital de l’Armée Cygnaréenne. Sous le règne de Vinter III, leur programme de recrutement s’est considérablement élargi pour permettre l’engagement de volontaires et de permettre aux officiers commissionnés de servir comme pionniers. Vinter IV, Leto et, plus récemment, le Roi Julius ont chacun agrandi le corps, et ils constituent désormais la majeure partie de l’infanterie du Cygnar.
Les pionniers ont prouvé leur valeur et leur utilité dans tous les conflits majeurs depuis leur création. L’estimation générale de leurs capacités a été considérablement renforcée lors des Invasions Scharde [Scharde Invasions] de 584 à 588 AR, qui ont impliqué des patrouilles côtières et d’éreintantes attaques sur les îles périphériques tenues par l’Empire de Cryx. Ces conflits ont révélé les faiblesses de la puissance de feu pue et concentrée représentée par les fusiliers [long gunners], ces soldats pouvaient être débordés, engagés et éliminés par des forces rapides cryxiennes. La tactique des pionniers s’est avéré décisive pour s’emparer et sécuriser les zones de débarquement et s’enfoncer plus profondément en territoire ennemi, en œuvrant aux côtés d’autres forces de l’Armée et de la Marine Cygnaréenne. Les pionniers ont également joué un rôle vital dans la Guerre Llaelaise [Llaelese War] et ses suites, ainsi que dans les multiples conflits controversés qui ont éclaté au sein du Bois d’Épines [Thornwood] en 607 – 610 AR. Ils ont également servi de manière compétente au début de la Guerre Caspia-Sul [Caspia-Sul War] ; bien que l’on se souvienne davantage de ce conflit pour les actes des Chevaliers-Tempête [Storm Knights], des centaines de braves pionniers ont également perdu la vie au cours des intenses combats d’une rue à l’autre.
Pour rejoindre les pionniers, il a fallu, pendant plusieurs décennies, passer un examen physique ardu qui ne permettait qu’à des soldats exceptionnellement grands, forts et aptes à supporter l’entraînement brutal à venir. Ces dernières années, toutefois, l’accent a été mis sur le conditionnement physique d’un plus grand nombre de soldats à un niveau similaire. Les futurs pionniers sont censés être physiquement robustes, mais n’ont pas besoin d’être à la cime de leurs prouesses physiques pour rejoindre les rangs, tant qu’ils peuvent atteindre des performances suffisantes avec la formation. Un éventail plus vaste de tailles acceptables a permis au corps d’être plus inclusif, permettant ainsi à davantage de femme d’être volontaire et de servir avec succès.
Leur équipement a été amélioré et normalisé au fil des ans, mais il demeure peu onéreux et robuste, évitant la délicate mékanique. Les pionniers modernes ont été répartis en vastes mais distinctifs rôles, chacun ayant son propre objectif. Quel que soit leur rôle au sein de l’organisation, chaque pionnier doit être un soldat polyvalent et accompli, capable de penser de manière indépendante et de s’adapter à de multiples tâches.
FORMATIONLes pionniers ont l’un des programmes de formation des plus rigoureux de l’infanterie de ligne des Royaumes d’Acier ; leur formation est poussée même selon les normes cygnaréenne. Les recrues sont envoyées sur l’un des nombreux terrains d’entraînement pour un programme accéléré de douze semaines. Chaque duché abrite au moins un de ces terrains d’entraînement, généralement rattaché à une importante fortification. Celles de Port Bourne [Point Bourne] et de PontdePierre [Stonebridge] dans le Midlund occidental, de Haute-Muraille [Highgate] dans le Sudpoint [Southpoint], Nordgarde [Northguard] dans le Nord-forêt [Northforest] et Mur-Levant [Eastwall] dans le Caspia sont les plus vastes et les plus prestigieuses. D’amicales rivalités existent entre les différents camps d’entraînement et au sein des unités s’entraînant sur un même site. Le corps encourage une telle émulation comme moyen de pousser les recrues à se surpasser.
En tant qu’institution, le Corps des Pionniers accorde une grande importance à l’expérience du combat. Plus que dans tout autre branche de l’Armée Cygnaréenne, les officiers sont promus de l’intérieur après avoir gravi les rangs de sous-officiers. Ceux qui le font doivent encore suivre un court mais intensif cours, que ce soit à Port Bourne [Point Bourne] ou à la branche caspienne de l’Académie Stratégique [Strategic Academy], en fonction du lieu où ils seront probablement postés à la réception de leurs commissions. Pour les pionniers, la formation de l’Académie Stratégique [Strategic Academy] est moins axée sur des sujets tels que l’histoire ou la philosophie que sur le leadership, la tactique et la planification militaire. Il n’est pas rare que les personnes ayant été promus officiers après avoir été sergents reportent totalement leur présence à l’Académie Stratégique [Strategic Academy], à condition qu’ils fassent preuve d’une compétence démontrée par leur service sur le terrain. Ce la signifie que les officiers pionniers nouvellement recrutés sont souvent moins instruits que ceux des autres branches, mais sont aussi plus susceptibles d’avoir une inestimable expérience sur le terrain et une connaissance de première main de la vie sur le champ de bataille.
L’entraînement de base du pionnier est une combinaison de développement de la force, de tactique fondamentale et d’adresse au tir, ainsi qu’une ingénierie de combat conçue pour enseigner à chaque recrue les bases de la réalisation de tranchées. Ce régime est renforcé par d’intenses exercices développés pour améliorer l’endurance physique et mentale. Les instructeurs poussent les recrues avec une continuelle routine de longues marches, de courses et de travaux physiques pénibles, tels que déplacer de la terre et des cailloux. Le but est de transformer même la plus maigre des recrues en une machine à tuer endurcie.
L’entraînement sur le terrain comprend des exercices de tir à la carabine sous la contrainte et l’enseignement du combat au corps à corps avec le couteau de tranchée et la baïonnette. Les recrues faisant preuve d’une aptitude spéciale au tir peuvent recevoir une formation supplémentaire de tireur d’élite, d’artilleur ou mitrailleurs, tandis que ceux ayant des prouesses physiques exceptionnelles et des notes élevées en compétences sur le terrain et en mêlée peuvent être pris en considération pour rejoindre les commandos d’élite. Les pionniers dotés d’aptitudes techniques et d’une perspicacité d’esprit supérieure à la moyenne pourraient être proposés à des rôles d’ingénieur de combat. Ces spécialisations impliquent chacune une formation plus approfondie et plus axée. Les recrues trollkin et ogrun sont susceptibles d’être sélectionnées pour des rôles spéciaux support d’armes, qui nécessitent également une formation spécialisée.
Les recrues s’entraînent avec tout le nécessaire de combat, sans exception pour les malades et les blessés légers. Ils sont souvent privés de sommeil, s’exercent par mauvais temps et forcés de s’entraîner durant de longues périodes sans repos ni provisions. Par le passé, les décès liés à l’entraînement n’étaient pas rares, en particulier au début lorsque les pionniers étaient des conscrits pénaux. Bien que de telles pertes soient rares à l’ère moderne grâce à la vigilance des sergents instructeurs, des rumeurs persistent pour terrifier les nouvelles recrues.
Les recrues sont réparties en escouades distinctes pendant la durée de la formation pour encourager le travail d’équipe et d’éliminer les candidats les moins qualifiés. Une escouade d’entraînement est évaluée en fonction de la fonction de son membre le moins performant. Les recrues doivent travailler ensemble pour améliorer le maillon faible ; à défaut, ces personnes sont obligées d’abandonner sous la pression de leurs pairs. Les soldats qui quittent leur formation sont encouragés à être mutées au sein d’autres branches de l’armée, y compris des rôles de soutien essentiels sans lesquels l’armée ne peut pas fonctionner. Les mutés sont ni dédaignés ni découragés par leurs anciennes escouades ou instructeurs. En premier lieu, le Corps des Pionniers reconnaît et respecte plutôt l’élan patriotique les ayant poussés à s’enrôler.
LES GOBBERS ET LE CORPS
Aucun gobber n’est actuellement pionnier, car il lui manque certains attributs physiques requis – notamment la taille et le poids. Cependant, de nombreux gobbers servent le Corps des Pionniers dans un rôle de soutien autres que le combat. Les gobbers patriotiques sont encouragés à aider les pionniers en tant que cuisiniers, mékanicien, ou commis aux approvisionnements de l’armée, en particulier dans le rôle lié aux munitions. Les gobbers sont reconnus depuis longtemps pour les inestimables aptitudes à emballer à la main des munitions et d’autres aspects de l’assemblage de munitions. Pour répondre aux exigences d’une guerre active, l’Armée Cygnaréenne utilise des caravanes d’usines de munitions mobiles qui peuvent camper relativement près des lignes de front et aider à réapprovisionner, les compagnies engagées, en munitions et grenades.
TACTIQUESLa doctrine tactique fondamentale des pionniers a longtemps été de capturer et de tenir un terrain clé. Face à l’évolution de la guerre et du rôle du Corps des Pionniers dans l’armée, de nouvelles tactiques sont constamment éprouvées. Les pionniers constituent la colonne vertébrale de l’infanterie du Cygnar et sont prêts à s’adapter aux besoins en constante évolution de la guerre.
À l’aube d’un conflit, une compagnie de pionniers prend le contrôle d’une position stratégique et entreprend de creuser des fortifications de terrassement et agrandit sa ligne de tranchée pour y rencontrer celles d’autres compagnies. Ensemble, ils tiennent la ligne contre l’ennemi assez longtemps pour que toute la force de l’armée cygnaréenne puisse agir.
Une fois que les pionniers ont établi une tête de pont, ils commencent à faire avancer la ligne, revendiquant un nouveau terrain pour creuser et prolonger les lignes existantes. Alterner entre des actions défensives et de puissantes offensives permet au corps de dominer le champ de bataille. Même si la majorité d’une compagnie de pionniers peut avancer vers une nouvelle position, il se peut qu’une poignée puisse être laissée derrière. Un petit nombre de pionniers armés de mitrailleuses ou de canons, soutenus par des tireurs embusqués et protégés par des barbelés, peuvent causer de considérables dégâts aux ennemis qui tentent de flanquer l’attaque principale.
Au cours d’une progression, des spécialistes tels que les commandos appuyés par des nettoyeurs de tranchées [trench buster] ogrun cibleront les positions ennemies, en les débarrassant des soldats pour les revendiquer à leur tour. Si l’ennemi ne dispose de tels positions ou si les forces amies sont insuffisantes pour les maintenir sous contrôle une fois capturées, des commandos seront envoyés attaquer des ressources stratégiques clés telles que des positions d’artillerie, des dépôts de charbon, des convois d’approvisionnements et des entrepôts de réparation de warjack. Les biens ennemis qui ne peuvent être tenus et revendiquer sont détruits.
Au fur et à mesure que la bataille progresse, les pionniers sécurisent davantage leurs positions avec des éléments de soutien fixes tels que des mitrailleuses et des groupes de canons et, lorsqu’ils sont tactiquement viables, ils débutent la construction de fortifications plus permanentes. Les tranchées protégeant de vitales ressources telles que Port Bourne [Point Bourne] et Nordgarde [Northguard] sont parsemées de blockhaus défensifs, où les pionniers stationnés durant de longues périodes peuvent résister aux assauts de l’ennemi. Construits sous la supervision d’ingénieurs de combat durant les accalmies, les blockhaus permettent aux pionniers de conservé le contrôle de leurs ressources clés et à créer de mortels goulots d’étranglement où l’ennemi est piégé dans des champs de tir se chevauchant. Au fil du temps, ces bunkers ont été intégrés au plus vastes réseau d’approvisionnements de l’Armée Cygnaréenne et constituent une chaînes de positions lourdement défendues atteignant les lignes de front.
De nos jours, la doctrine tactique des pionniers est en train de graduellement s’affiner pour répondre aux besoins militaires du Cygnar. D’autres commandos sont formés pour appuyer des offensives plus importantes, et le choix de former des pionniers en tant que fusiliers spécialisés fournit aux forces de soutien du corps un appui-feu suffisant pour être autonomes, libérés de la dépendance des autres branches de service. Ce changement de doctrine est en partie imputable à certains leaders clés tels que le notoirement agressif Commandant Anson Hitch, qui prône une rapide et impitoyable approche pour écraser l’ennemi.
TRANCHÉES & EMPLACEMENTS DÉFENSIFSLa saleté et la gadoue sont le foyer des pionniers. La création de fortifications en terre est le cœur de leur fonction et constitue l’une des premières choses que l’on inculque chez les nouvelles recrues. Toute personne incapable de supporter le stress d’une excavation lourde ne peut être un pionnier. Les premières tranchées ne valaient guère mieux que des fossés protégés par un mur de terre, mais au fur et à mesure que le corps se développait et que la valeur des fortifications se manifestait au fil des batailles, une expérience davantage perfectionnée du génie du terrassement apparut pour créer des tranchées plus perfectionnées.
Les pionniers œuvrent de concerts pour établir leurs tranchées. Dans des conditions idéales, des compagnies entières qui creusent ensemble peuvent creuser près de trois cents verges de tranchée en une seule journée, avec un seul peloton consacrés à la création de vingt verges de tranchée chacune. Pourtant, les pionniers doivent souvent creuser sous le feu de l’ennemi. Pour ce faire, la stratégie consiste à former des escouades de deux personnes qui, comme le disent les pionniers, « creusent leur propre tombe ». En alternance selon les besoins, l’un des soldats sert de couvre-feu tandis que l’autre creuse un trou individuel peu profond ensuite élargi en une tranchée plus profonde. Une fois la profondeur requise atteinte, chaque équipe s’élance pour se connecter à celle qui lui est la plus proche. Lorsqu’une escouade établit une ligne, elle œuvre alors pour se connecter aux deux escouades les plus proches et continue à creuser jusqu’à ce que les pionniers établissent une réseau fortifiés. Le processus de creusement est grandement facilité par des warjacks tels que le Grenadier, qui peuvent facilement accomplir la tâche élémentaire d’excaver la terre. Les Grenadiers peuvent excaver un sol compact beaucoup plus rapidement que n’importe quel soldat et peuvent facilement ôter les gros rochers, permettant ainsi aux pionniers de simplement creuser la ligne derrière eux.
Une tranchée, une fois établie, est soumise à un constant processus d’expansion, de renforcement et d’amélioration. Les ingénieurs de combat renforcent les tranchées au besoin pour empêcher les murs de s’effondrer. Ils construisent à la fois le parapet, qui est un mur de terre ou de sacs de sable faisant face à l’ennemi, et le parados, un mur similaire à l’arrière pour se protéger des fragments d’obus tombant à l’arrière de la tranchée. Dans la mesure du possible, les ingénieurs déroulent des barbelés en avant de la ligne de front et établissent des positions de tirs pour les équipes de mitrailleuses et de canons.
Tandis que les ingénieurs travaillent, des équipes de terrassiers étendent les lignes en direction du territoire sous contrôle afin d’établir une deuxième ligne et éventuellement une troisième ligne. La première tranchée, ou ligne de front, est une série de travées de tir reliées par des couloirs en zigzag ou brisés qui atténuent le souffle d’un obus tombant dans la tranchée et empêche les ennemis, dans les tranchées, d’avoir une ligne de feu dégagées. De plus petits tunnels, appelés sapes, s’étendent vers l’avant depuis la ligne de front jusqu’au no man’s land situé entre les tranchées du Cygnar et la position ennemie. Ces sapes servent de lieux de rassemblement pour les petites escouades de commandos avant un assaut, de postes d’écoute et de protection pour les tirs embusqués et les chauffeurs [stokers] de ‘jacks.
Derrière la première ligne est situé une longue tranchée de soutien. La tranchée de soutien constitue une seconde ligne de défense si l’ennemi envahit la ligne de front. Elle contient le ravitaillement et les stocks de munitions, les postes de premiers secours et le mess. Les blockhaus sont souvent construits sur la tranchée de soutien, permettant ainsi de fournir des fenêtres de tir blindées et un tir de soutien dans le cas où l’ennemi envahit la ligne de front.
La dernière ligne de tranchées est la ligne de réserve. La ligne de réserve est un point de rassemblement pour les renforts à une distance de sécurité de la ligne de front. Elle abrite des soldats envoyés à l’arrière après de longs affrontements ou ayant subi de graves blessures. La ligne de réserve héberge également la structure de commandement d’un déploiement, en plus d’abriter souvent de l’artillerie lourde, des entrepôts de réparation de warjacks et d’autres ressources trop précieuses pour être conservés sur les premières lignes
L’un de ces ressources est la communication – souvent sous la forme de rapides messagers pouvant transmettre les ordres d’un officier aux troupes. Des sapes de communications relient les trois lignes pour permettre de se mouvoir à l’abri des tirs ennemis. Ces voies de communication sont souvent construites de manières sinueuses pour empêcher à une unité ennemi de se déplacer rapidement des lignes de front vers l’arrière. Ces tranchées peuvent rapidement devenir un labyrinthe déconcertant pour ceux qui n’y vivent pas au jour le jour.
Chaque ligne de tranchées est parsemée de nombreuses tranchées-abris. Près du front, ce sont souvent des trous consolidés au sein des murs de la tranchée où les soldats peuvent s’abriter des tirs de bombarde ou de mortier et dormir dans un confort relatif. Plus en arrière, cependant, il peut s’agir de pièces souterraines assez élaborées. Parfois, comme dans les défenses autour de Port Bourne [Point Bourne], Nordgarde [Northguard] et Fort Falk, ces tranchées-abris sont même renforcées de béton et être composées de plusieurs niveaux. Les magasins de munitions sont souvent installés dans ces chambres les plus profondes pour des raisons de sécurité et de protection contre d’éventuelles involontaires explosions.
Ces tranchées abritent des pionniers pendant des semaines voir des mois. Au fil du temps, elles sont été adaptées pour répondre aux goûts et aux besoins personnels des hommes y résidant. Les pionniers ont l’habitude de nommer leurs réseaux de tranchées, souvent avec de noms simples, tels que « Nouvelle Caspia [New Caspia] », ou « Château Raelthorn [Castle Raelthorne] ». Une tradition courante veut que le major de bataillon envoie un panneau de bois gravé du nom du réseau de tranchée au commandant, pour qu’il l’accroche fièrement au-dessus de sa propre tranchée-abri.
VIE D’UN PIONNIEREn temps de guerre, la vie au quotidien d’un pionnier est une alternance d’exaltation au combat, de stoïque misère et d’un abrutissant ennui. Ces soldats vivant durant des semaines dans de boueuses tranchées, mangeant une pitance détrempée et buvant un rhum coupé, parfois en subissant un constant barrage de tirs d’artillerie et de tirs ennemis. Lorsqu’ils ne se font pas tirer dessus, on s’attend à ce qu’ils accomplissent un éreintant et sans fin travail d’amélioration de leurs défenses, tout en maintenant la discipline militaire. Pourtant, au milieu des hurlements d’obus volent au-dessus de leur tête, des bottes gorgées d’eau par en dessous, et de la constante peur et faim, la fierté règne également. Les pionniers sur les lignes de front sont endurcis par cette vie et certains en viennent à l’embrasser, savourant les petits plaisirs et développant un indissoluble lien avec leurs frères d’armes.
Le service sous le feu en première ligne n’était pas conçu pour durer longtemps, et les officiers supérieurs s’efforcent d’assurer al rotation des soldats fatigués et de les remplacer par des soldats frais lorsque cela est possible. Les personnes retirées des lignes de front peuvent être placés dans l’une des nombreuses villes et fortifications du Cygnar, où elles effectuent des patrouilles de routine et participent à la construction et à la maintenance des structures défensives. Pendant la campagne, les pionniers montent sur des fronts actifs pour établir des forteresses et défendre le terrain. Bien que les bataillons de pionniers soient censés être remplacés régulièrement afin prévenir toute fatigue au combat, ils doivent être prêts à maintenir leurs positions aussi longtemps que la situation l’exige, souvent avec un approvisionnement limité en équipements, en relèves ou renforts. Il arrive parfois que les commandants comptent sur les compagnies de vétérans pour rester au-delà des limites ordinaires tout en repliant des soldats moins expérimentés pour se requinquer le moral. Cela est aussi une source de fierté, en particulier, au sein de compagnies telles que la 95ème Compagnie de Pionner [95th Trencher Compagny], également connue sous le nom de Fossoyeurs de Nordgarde [Northguard Gravediggers]. Les soldats de cette compagnie ne s’attendent pas à un répit à moins de prendre une balle et de se faire transporter sur une civière.
Sur le front, les soldats ont tendance à avoir une routine bien établie. Le sommeil se fait par courtes périodes, souvent quatre heures d’affilée, et tout petit-déjeuner ou café doit être rapidement pris et avalé. Après l’inspection du matin, chaque pionnier est affecté à la défense de la position avancée, l’extension du réseau de tranchées, au remplissage des sacs de sable ou à l’entretien de l’armement du bataillon. Durant les quelques heures de temps libre dont disposent les pionniers chaque jour, ils sont susceptibles d’écrire des lettres, d’échanger des histoires, de jouer et d’autres semblables divertissements. Souvent, les membres des différents escouades jouent des biens personnels, les rations de rhum ou les cigares des uns et des autres plutôt que pour de l’argent. Sur les lignes de fronts, un tels réconforts vaut bien plus que de l’or. Les joueurs qualifiés sont des héros parmi leurs propres unités, dans la mesure où ils peuvent acquérir le matériel tant désiré par leurs camarades. De sévères peines sont prévues pour les officiers jouant avec des hommes enrôlés, bien que cette interdiction soit souvent négligées lors de longues campagnes.
Le rôle des pionniers de première ligne les place souvent dans des conditions pénibles, ils doivent endurer avec à peine plus que le matériel qu’ils emportent avec eux, où qu’ils aillent. Lorsque les chaînes d’approvisionnements fonctionnent comme elles le devraient, les pionniers reçoivent une part relativement généreuse des rations par rapport aux autres unités en raison du travail physique pénible qui leur est demandé. Cependant, les chaînes d’approvisionnements sont souvent interrompues en temps de guerre et chaque pionnier est prêt à improviser ses repas ou se priver de nourriture. Les vétérans avisés mettent souvent de côté des rations supplémentaires, ainsi que des friandises ne se gâtant pas, en cas d’urgence.
La perturbation des lignes d’approvisionnements peut également affecter d’autres nécessités. À tout moment, un certain pourcentage d’une compagnie aura des bottes trouées et des chaussettes usées ou même manquantes. Lorsque les soldats sont en mouvement ou occupent des positions éloignées durant de longues périodes, tout ce qu’ils possèdent est disparate et réparé. Certains pionniers « donneront » une paire de bottes confortables ou un manteau chaud à un compagnon d’escadron en cas de décès, mais sinon, ces biens sont sacro-saints et le corps a pour stricte politique de renvoyer l’équipement du mort par respect pour lui. Le vol des biens d’un autre pionnier est presque inconnu, bien que cette courtoisie ne s’étende pas toujours aux membres tombés au champ d’honneur des autres services.
Conscients de l’importance du petit confort, les sergents fourrier établissent souvent des contacts avec les habitants d’une région pour obtenir les biens dont ils ont besoin, y compris des articles de luxe spécifiques à distribuer aux hommes à intervalles réguliers pour le moral. Des articles tels que des boîtes d’allumettes fiables, des contenants à l’épreuve des intempéries pour stocker le courrier personnel et des instruments d’écritures sont très prisés. La correspondance est importante pour le corps. Tout le monde n’est pas capable d’écrire à sa famille ou de lire des lettres d’êtres chers, aussi les pelotons se rassemblent souvent la nuit pour écouter leurs lettres lues à voix haute, et ceux qui savent écrire sont chargés de rédiger des messages au nom de leur camarades soldats. Les officiers du Service de Renseignement Cygnaréen [Cygnaran Reconnaissance Service] filtrent les lettres en provenance et à destination du front, et certaines phrases ou même des passages entiers peuvent être censurés si elles contiennent des détails sur l’heure et le lieu qui pourraient mettre la compagnie en danger si elles étaient interceptées.
Au fur et à mesure que les pionniers s’enfoncent plus profondément en territoire ennemi, ils peuvent abandonner les positions défensives bâties aux membres des autres services qui suivent leur progression. Les positions des pionniers les plus fortifiées pourraient servir de postes de commandement sur le terrain pour les commandants ayant besoin d’être au plus près de l’action mais en retrait du front. Dans de tels cas, les pionniers laissent souvent derrière eux des traces de leur passage à découvrir par leurs camarades soldats, sous la forme de graffitis moqueurs gravés dans les murs des tranchées ou de petites farces tels des charges de fumées inoffensives fixées aux portes des latrines. Les officiers expérimentés savent que ces actes de « vandalismes » servent de soupape pour le stress au combat et sont prêts à les ignorer.
Le stress constant de la vie sur le front conduit à un puissant esprit de corps. Les liens durables sont communs, significatifs et consolidés par des surnoms, des tatouages d’emblèmes de compagnie, etc. Les pionniers se considèrent comme les meilleures et les plus robustes troupes de l’armée cygnaréenne – un point qu’il est difficile de contester. Une fois hors du champ de bataille, cependant, de nombreux pionniers sont connus pour rapporter la guerre chez eux, devenant aigris et prompts à la violence. Le corps garde un œil sur les vétérans après qu’ils eurent quittés le service et les encourage à mettre leur expérience à profit, souvent en tant que membre de milices locales ou guets de la ville. De nombreux pionniers à la retraite sont prêts à prendre leur responsabilité si nécessaire et les compagnies de ces « réserves de vétérans » ont été rappelés à plusieurs reprises, notamment au cours de la récente guerre civile.
Quiconque survivant à une période d’enrôlement fait partie de la grande fraternité des pionniers, qui s’étend bien au-delà du champ de bataille. Les différences régionales et sociales sont effacées par les difficultés qu’ils endurent. Les membres de l’escadron prennent sur eux de s’assurer que les plaques d’identité et les décorations des tombés au combat soient rendus à leurs familles, accompagnées de toutes les lettres non envoyées. Les familles des anciens combattants bénéficient du soutien total des pionniers en ces temps difficiles et rares sont les anciens pionniers qui soient inhumés sans qu’un effectif complet des membres de leur bataillon ne leur présente ses respects sur la tombe. Il est de tradition parmi de nombreux pionniers que l’ancienne unité du vétéran creuse sa tombe pour lui, souvent avec la pelle du défunt.
UNITÉS DES PIONNIERSINFANTERIE PIONNIERLes hommes et les femmes de l’infanterie pionnier constituent le noyau dur des soldats enrôlés par l’Armée Cygnaréenne. Ils sont à l’avant-garde de la plupart des progressions cygnaréenne et on s’attend à ce qu’ils s’emparent du terrain ennemi puis le défendent. Postés à travers des tentaculaires lignes de tranchées et des emplacements creusés à la hâte, ils endurent le feu ennemi tout en laissant le temps nécessaire au reste de l’armée d’arriver et de consolider ses acquis.
L’arme standard du pionnier est un fusil militaire lourd avec une baïonnette, complétée par des grenades fumigènes pour masquer l’avancée des soldats. Armurés d’un cuir durci renforcé d’acier, ils sont bien protégés des éclats d’obus d’artillerie, mais comptent sur des fortifications improvisées pour survivre aux tirs directs de l’ennemi. Les pionniers montent au combat chargé de lourds sacs contenant le reste de leur équipement, qui comprend un nécessaire de couchage, une pelle-pioche, des rations de campagne, des munitions supplémentaires et d’autres fournitures.
L’infanterie pionnier représente la majorité des corps et ses origines remontent aux premiers prisonniers conscrits. Dans l’armée moderne, il s’agit d’une tradition respectée qui compte d’innombrables héros décorés dans leurs rangs – ainsi que parmi la liste d’honneur des personnes tombées au combat. Bien que certains conditions d’accession aient été assouplies ces dernières années pour accroître leur effectif, leur exténuant entraînement fait de chaque pionnier un robuste et résistant soldat.
La plupart des pionniers entament leur service au sein de l’infanterie ou parmi les fusiliers, et ceux qui se distinguent peuvent recevoir une formation additionnelle pour des fonctions particulières. Les soldats faisant preuve d’une habilité supérieure avec un fusil peuvent chercher à se qualifier en tant que tireurs embusqués, recevant un fusil à lunette de haute qualité. Les unités d’infanterie pionnier sont soutenues par des grenadiers équipés de grenades explosives propulsées par un fusil, conçues pour briser les rangs serrés d’ennemis.
COMMANDO PIONNIERLes commandos pionniers servent de spécialistes des opérations secrètes, entraînés à se déplacer sans être vus tout en se rapprochant de l’ennemi pour le tuer. Affûté par des années de guerre dans certains des plus brutaux combats de tous les Royaumes d’Acier, ces « meilleurs des meilleurs » se distinguent par un intense entraînement spécial dans divers compétences avancées, notamment l’infiltration, les actions secrètes et le combat au couteau. Ils sont instruits à la fois par des commandos éminent et par des instructeurs chevronnés du SRC [CRS], et les normes pour rejoindre les commandos pionniers sont considérablement plus strictes que pour l’infanterie régulière, exigeant des recrues une endurance, des réflexes et une capacité de pragmatisme impitoyable. Apte à étudier les terrain et à utiliser au mieux leur environnement, les commandos sont entraînés pour être davantage axés sur la mission qu’à une obéissance inflexible et bénéficient d’une considérable discrétion opérationnelle.
Les commandos pionniers peuvent être appelés à opérer derrière les lignes ennemies et sont aptes à neutraliser les menaces avancées, qu’il s’agisse de ramper à travers un no man’s land pour éliminer les sentinelles ennemies ou surgir de nulle part pour éliminer des unités dans des positions clés. Ils peuvent même nettoyer d’importantes fortifications grâce à des attaques coordonnées à la grenade, semant le chaos parmi les batteries d’artillerie, les postes de commandements avancés et d’autres positions critiques. D’autres fois, une escouade peut passer des semaines en territoire ennemi, où elle perturbe les trains de ravitaillement, sabote les voies ferrées et, de manière générale, détruit le moral et la logistique de l’ennemi.
Tous les commandos sont formés au maniement du couteau, de la carabine et des grenades, ainsi que des puissants fusils à mitraille. Lors d’une opération donnée, une partie de ces soldats sera équipée de ces armes lourdes, particulièrement utiles pour attaquer des ennemis retranchés. Dans un effort synchronisé, la majeure partie des commandos envahira la position et abattra les sentinelles de près tandis que les soudards [sattergunners] aspergeront les concentrations ennemies. Les explosions de mitrailles sont extrêmement meurtrières dans des espaces si étroits, laissant peu de survivants.
FUSILIER PIONNIERDepuis la Rébellion, la Cygnar a déployé des fusiliers comme une partie vitales de ces armées. L’efficacité de ces forces n’a accru qu’avec le développement du longs fusils à répétition perfectionnés, qui reposent sur des roues à munitions rotatives rechargeables pour une cadence de tir nettement supérieure. Durant des décennies, les fusiliers ont été l’un des deux principaux services d’infanterie de Cygnar et ont combattu aux côtés de leurs homologues pionniers.
Aujourd’hui, cependant, le temps des fusiliers en tant que force d’infanterie indépendante touche à sa fin. Depuis que Julius est devenu u roi, il a été décidé que les fusiliers traditionnels pourraient bénéficier d’une formation aux côtés des pionniers. De nouvelles compagnies de fusiliers nouvellement équipées ont été établies au sein du Corps des Pionniers. Bien que les fusiliers reçoivent l’habituel entraînement au combat au couteau et en survie, leur équipement reflète le poids supplémentaire de leur arme principale et des ses munitions, et ils ne sont pas équipés de grenades, de pelles et de certains autres articles de l’équipement standard. En conséquence, au combat ces soldats sacrifient une certaine flexibilité afin de fournir une puissance de feu soutenue et concentrée.
SOUTIEN, ARTILLERIE & ARMES SPÉCIALES DES PIONNIERSBien que la plupart des pionniers jouent l’un des principaux rôles de l’infanterie, nombre d’entre eux jouent divers rôles de soutien. Ce soutien inclut leurs propres ingénieurs de combat, qui entretiennent tous les warjacks attachés à leurs pelotons et aident à coordonner la construction de structures de défenses plus complexes, telles que des blockhaus.
Les canons légers et les mitrailleuses fournissent un important appui-feu afin de faciliter l’avancée des compagnies de pionniers en territoire ennemi et pour aider à tenir leurs positions contre les assauts ennemis. Les mitrailleuses sont employées par des deux équipiers – un tireur et un chargeur l’approvisionnant en plomb – tandis que les canons nécessitent trois équipiers. Dans un équipe donnée, tous les membres doivent être capables d’assumer tous les rôles et assument fréquemment des responsabilités. Ces équipes de feu œuvrent en étroite collaboration pour positionner leur artillerie là où on leur en donne l’ordre, fournissant ainsi une puissance de feu précisément là où elle est la plus nécessaire et pour empêcher la prise ou la destruction de ces précieux atouts.
La grande majorité des pionniers sont des humains, mais un petit nombre de trollkin et d’ogrun cygnaréens patriotiques servent également parmi eux. De plus en plus, l’armée a développé des équipements sur mesure adaptés aux qualités uniques de ces races, leurs permettant de mieux se battre et soutenir leurs pairs.
Les ogrun sont d’idéales nettoyeurs de tranchées, des spécialistes équipés d’armes et armures lourdes qui surchargeraient rapidement la plupart des humains. Semblable à l’artillerie blindée mobile, les nettoyeurs de tranchées couvrent l’avancée des autres pionniers sur le terrain.
Avec des boucliers aussi lourds que larges et des lance-grenades suffisamment puissant pour disloquer une épaule humaine, ces courageuses âmes traversent le no man’s land sous le déluge des tirs pour masquer la vue de l’ennemi à l’aide de bombes fumigènes explosives.
Les trollkin possèdent de nombreux traits en faisant des pionniers idéaux, en particulier leur légendaire endurance et leur résistance au blessures. Les pionniers humains nécessitent un conditionnement intensif et une exercice régulier intense pour atteindre le niveau de condition physique que possède les trollkin sans aucun effort. Être plus grand et plus fort aide également le trollkin à porter des armes à feu qui, autrement, seraient encombrantes et difficiles à repositionner sur le terrain, telles que le fusil en forme de canon utilisé par me tireur d’une équipe de pionnier express. À l’origine, cette arme a été développé pour chasser l'énorme bison Raevhen et il était traditionnellement tiré depuis une position fixe, mais les trollkin ne la trouve pas plus lourde qu’un gros fusil. Pour une efficacité maximale, les tireurs de l’équipe express s’appuient sur leurs partenaires de d’observation, des spécialistes formés à la mesure des vents et au repérage à distance des cibles vitales.
Tous les pionniers ne se tiennent pas sur deux jambes. Parmi les « armes spéciales » les plus appréciées pouvant être attachée à un peloton figure un chien de patrouille bien entraîné. Ces soldats canins suivent leur propre rigoureux entraînement et assistent l’infanterie pionnier de plusieurs façons, leurs apportant leurs sens aiguisés et leur loyauté à une unité. Très apprécié pour sa vivacité pour leur vigilance, ces chiens sont également plus que capables de défendre leurs maîtres humains en harcelant l’ennemi et même en l’égorgeant au besoin. Les pionniers ont utilisé avec succès plusieurs races, les dresseurs privilégiant l’intelligence, la réactivité, la conscience de l’environnement et un tempérament calme sous la pression.