SEIGNEUR DU FESTIN
Toutes les légendes que j’ai trouvées décrivent l’arrivée de cette créature comme un présage de désastre. Plusieurs sources impliquent que les personnes ayant le pouvoir et la connaissance peuvent invoquer le Seigneur du Festin, mais tous le décrivent comme une créature qu’il vaut mieux laisser endormie. Je peux uniquement présumer que les druides ont à la fois le savoir et la volonté et ont réveillé cet étrange immortel esprit fait de chair pour prêter sa force à leurs luttes.
– Viktor Pendrake
Créature antique et primordiale, le Seigneur du Festin traque sa proie à travers l’Immoren depuis des temps immémoriaux. Appelée tour à tour le Seigneur du Festin, le Seigneur Festin ou la Famine en Marche, cette créature apparaît dans des contes et légendes remontant à la préhistoire – à une époque antérieure à la naissance du royaume humain de Calacia et des prêtres-rois, lorsque le Molgur chassait sans entrave.
Selon la légende, le Seigneur du Festin était un célèbre chef humain, à la fois chasseur émérite et guerrier redoutable. Il consacrait tout tuait au Ver Dévoreur, et, alors qu’il approchait de la mort, il supplia une bénédiction au Dévoreur – qu’il ne meure jamais de faim et que la mort ne l’emporte pas tant qu’il aurait faim. Le Ver accéda à cette requête, transformant le chef en une horrible créature connue sous le nom de Seigneur du Festin. Doté d’une vigueur surnaturelle et consumé par une faim insatiable, ce mortel être arpente Caen depuis lors.
Se manifestant sous la forme d’un homme émacié portant une couronne de bois, le Seigneur du Festin nourrit la vorace faim du Ver Dévoreur. Puant d’innombrables massacres, il se cache dans l’ombre et tombe sur toutes les personnes ayant le malheur de croiser son chemin. Prélevant des trophées sanglants sur chaque victime, le Seigneur du Festin arrache les chairs des morts, réclamant les viscères et les organes vitaux à l’intérieur et offre majestueux sacrifice de sang à la Bête aux Mille Formes. Sa récompense étant une vague de puissance sauvage revigorante toutes les personnes servant la cause du Ver Dévoreur. Baignés dans cet esprit de prédation, ils s’élèvent telle une marée meurtrière pour nourrir l’insatiable gourmandise du Dévoreur. Une fois sont œuvres achevée, le Seigneur du Festin se transforme en corbeaux s’attardant sur le champ de bataille pour dévorer les yeux des morts.
Les druides du Cercle Orboros sont au fait des méthodes pour invoquer cet antique être. En cas de besoin, ils invoquent le Seigneur du Festin pour s’attaquer à leurs ennemis, comptant sur cet effroyable avatar pour semer la terreur et la discorde dans les rangs des armées adverses. Le Cercle n’attire que rarement l’attention du Dévoreur, préférant puiser dans le pouvoir insensé d’Orboros persistant dans le monde. Mais les temps sombres nécessitent souvent des mesures sombres, et les druides ont préservé le savoir oublié étant autrefois connus que des plus grands prêtres des tribus Molgur. Lorsque leurs besoins sont désespérés, ils se tournent vers ces rites noirs, invoquent cette incarnation du Veilleur Éternel vêtue de chair, et la déchaînent sr les vivants.
Incarnation imposante et totalement sauvage du Dieu des Festins, la Famine en Marche descend sur le champ de bataille pour se gaver de destruction et de mort. Son unique compagnon sur les champs de carnage sont des corbeaux noirs précédant leur maître et invoquant leur seigneur à de nouvelles victimes. Le Seigneur du Festin émerge tel une ombre au milieu d’eux, son antique lame s’estompant telle une tempête d’acier alors qu’elle s’enfonce dans la chair des ennemis du Cercle.
Le Seigneur du Festin préfère rôder à l’abri des regards aux bords d’un champ de bataille. Il se manifeste partout où il peut récolter le plus de sang et de viande, massacrant d’abord les faibles et les vulnérables. Ses compagnons corbeaux agissant selon les caprices de l’avatar, lui servant d’yeux et d’oreilles
Nature Immortelle. Le Seigneur du Festin n’a pas besoin de respirer, de boire ou de dormir. Il est poussé par un besoin de festoyer, mais la consommation de chair ne peut apaiser son insatiable faim, et il ne peut pas mourir par manque de nourriture.