IDRIEN DES MARCHES
Nous suivons les anciennes traditions. La voie du soleil et du sang, comme nos peuplades l’ont fait depuis les jours où le ciel était en feu. Nous ne nous inclinons pas devant le dieu que les habitants des villes voudraient nous faire adorer. Leur dieu ne nous connaît pas. Nous ne le connaissons pas. Nous adorons la Grande Mère et le Ver affamé. Nos dieux sont plus anciens que les leurs et plus généreux avec leurs dons.
- Ibram Ad-Zara, chaman de la Peuplade des Marches
Les Marches Sanglantes ont toujours produit des gens robustes, mais pas autant que les tribus nomades cachées au plus profond des Marches, au-delà de la portée du Protectorat de Menoth. Lorsque le Hiérarque Luctine a lancé des croisades à travers les Marches pour convertir les tribus idriennes, beaucoup de sang a été versé. Puis, en 504 AR, un grand tremblement de terre décima les idriens tout en laissant les sul-menites intacts. Reconnaissant la main du divin. De nombreux idriens se sont convertis, mais loin à travers les Marches, d’autres tribus ont adhéré à leur croyance. Certains ont perpétué leur culte tribal traditionnel de Dhunia, du Ver, où leurs ancêtres. Pendant plus d’un siècle, ces tribus ont échappé aux scrutateurs, permettant à la prêtrise de les croire éteintes et se faisant oublier par la civilisation. Le seul contact des tribus avec les colonies menites se faisait par l’intermédiaire d’idriens isolés se faufilant dans les colonies pour commercer avec leurs parents avant de disparaître à nouveau dans les régions désertiques.
RETOUR CHEZ SOI
Après la Revendication et le déclin subséquent du pouvoir du Protectorat les civils menites d’origines idriennes se sont retrouvés sous la surveillance d’un sacerdoce de plus en plus paranoïaque. Alors que les Exemplaires et les Purificateurs devenaient de plus en plus sévères dans leurs purges, de plus en plus d’idriens s’enfuyaient dans la nuit pour faire le périlleux voyage vers l’est jusqu’à leurs terres ancestrales, cherchant refuge auprès de ceux qu’ils avaient abandonnés. Les tribus des Marches ont accueilli le retour de leurs proches et sont devenues plus audacieuses à mesures que leur nombre augmentait. Certaines tribus ont utilisé leur plus grand nombre pour établir des colonies à long terme au plus profond des Marches, rétablissant des pratiques agricoles autrefois impossibles tout en se déplaçant constamment pour éviter les patrouilles menites. D’autres voient leurs rangs accrus comme une opportunité de s’emparer de territoires tharn et farrow voisins, renforcés par des armes et, dans de rares cas, des warjacks apportés par leurs parents de retour.
UN PEUPLE ENDURANT
Vivant dans certains des environnements les plus rudes d’Immoren, les peuplades des marches sont, par-dessus tout, des survivants. De nombreuses générations, obligées de se déplacer pour éviter les déplacements menites dans leurs terres, se sont adaptées à une existence nomade et épars par nécessité. Ils sont aidés en cela par des cavaliers qui montent comme s’ils étaient nés sur une selle. Leurs chevaux sont d’une race plus petite que ceux des autres Royaumes d’Acier, mais en conséquence, ils sont plus rapides et plus agiles et sont donc capables de négocier le paysage changeant des Marches. Des chasseurs et des pisteurs expert viennent grossir leurs rangs, permettant aux peuplades des marches nomades de survivre dans leur environnement avec peu de ressources.
NOMS DES PEUPLADES DES MARCHES
Les noms de familles sont un ajout récent aux rituels d’attribution de noms idriens. La pratique conventionnelle consiste à combiner un nom de famille court avec son nom tribal. (Onze tribus sont officiellement reconnues au sein du Protectorat de Menoth – les onze qui se sont converties en masse en 565 AR). Le rituel d’attribution du nom a lieu lorsque l’enfant atteint l’âge de trois ans. Jusqu’à ce moment-là, l’enfant n’a ni prénom ni nom et n’est désigné que par le terme « enfant » ou un autre terme dédaigneux. Au cours du rituel, l’enfant sera présenté avec un nom patronymique. Par exemple, si le père d’un garçon est orriginaire de la tribu Makha, le garçon peut alors s’appeler Sahu Kethmakha ; si le père d’une fille est de sang Silmani, elle peut s’appeler Saleha Tarsilmani.
Noms masculins : Abidin, Adil, Adira, Affendi, Aiman, Akhet, Akhun, Amir, Amon, Amran, Anazim, Anuar, Arshad, Arzu, Azlan, Badan, Bahari, Baharudin, Bakara, Bakva, Banu, Bashah, Dahari, Djavak, Djokola, Durga, Faizal, Fakharuddin, Farhan, Fashran, Fazrul, Ghani, Goha, Gosaf, Haakim, Hadi, Hafizul, Harun, Hasnan, Huslan, Ihsan, Imran, Ishak, Iskandar, Izal, Jaafar, Juhari, Kamarul, Khalid, Khvas, Kutsna, Lasha, Makhari, Marlizam, Moastaf, Muzaffar, Naazim, Nahak, Najmudin, Nazri, Proha, Razak, Retek, Rosdan, Saadim, Sahrizan, Sahu, Saltuk, Shaharuddin, Shamsul, Shariman, Shazrin, Siva, Sulaiman, Syahiran, Taarek, Taha, Tajuddin, Tarmizi, Umar, Vasan, Vasu, Volka, Yahaja, Yusuf, Zadar, Zahrin, Zahrul, Zakari, Zaru, Zedrin
Prénoms féminins : Adisa, Ami, Amira, Anisah, Aryani, Asmida, Aysha, Azara, Azlina, Bala, Chiora, Dalina, Dasima, Dedika, Dendara, Ezadura, Fareha, Fariza, Fatimah, Gulisa, Hafizah, Hasha, Haslina, Imanina, Indra, Jamilah, Juvita, Katijah, Kheta, Kita, Laili, Lamara, Lamzira, Latifah, Lilja, Mahiran, Maisa, Mariani, Maya, Mazlin, Mutiara, Nadira, Nazariah, Nurjahan, Opra, Rahanah, Rahiza, Rana, Razmani, Reha, Rohani, Safrina, Saleha, Sanatha, Shafeera, Shalan, Shorena, Shuhada, Siti, Suriani, Tasara, Tiara, Tiesa, Uma, Usha, Voha, Yana, Yara, Yasmin, Yati, Yuzmin, Zahidah, Zahirah, Zakira, Zarina, Zuraina