On a beau être passionné, il faut parfois envisager l'impact des formulations avant de poster. L'idée de fond peut être sujet à débat mais si la forme ne fait que hérisser ceux qui ont une opinion différente, le débat n'aura pas lieu et on dégringolera en spirale vers le point Godwin.
À mon avis on est plutôt en train de l'approcher par l'autre face

Alleï, puisqu'on me traite de con sensuel par MP, je vais quand même donner mes deux sesterces sur le problème de fond, qui me semble surtout relever d'un manque d'empathie généralisé.
Concernant les proxies puisque je suis apparemment bien placé pour en parler :
À partir d'un certain temps passé par figurine (en ce qui me concerne c'est minimum 4 heures par troupier), il m'est psychologiquement difficile de peindre quelque chose qui ne me plaît pas et avec lequel je vais devoir vivre pour X années. Faites l'essai, faites un truc que vous détestez pendant une après-midi, et repensez-y tous les jours. C'est ni plus ni moins que ça.
Maintenant, en tant que joueur, je veux une partie équitable, même au club ou chez moi, même sans pression compétitive. Personne n'apprécie d'être le dindon de la farce, et de même qu'on se doit de marquer ses sorts et ses arcs avants ou de ne pas gruger les distances et les règles, on doit s'efforcer d'offrir une armée lisible à son adversaire.
Je suis persuadé qu'on peut tout à fait concilier la conversion/les proxys avec la clarté de jeu si chacun accepte des microconcessions : les gens qui ne proxytent pas, que ce n'est pas un jeu de pions et que les gens ont le droit de réagir de façon épidermique à certaines gravures, et les gens qui proxytent, qu'ils ne sont pas infaillibles et que leurs choix introduisent parfois une confusion en jeu qui est préjudiciable à l'expérience de jeu de leurs adversaires. Genre par exemple, multiplier les bras d'un Léviathan.
On n'est certes plus au temps des pionniers du Warmachin venant du 40k où le count-as est regardé avec bienveillance. Mais ce n'est pas en donnant l'image d'ayatollahs, persuadés de leur bon droit à utiliser toutes les figurines qu'ils veulent sans tenir compte de l'avis de l'orga ni des adversaires moins férus de modélisme, que nous autres bidouilleurs (minoritaires mais vociférant plus fort) feront avancer notre cause.
Concernant la compétition, les classements etc. :
L'échelle de mes préoccupations est la partie. Au niveau de la partie, je souhaite jouer et faire jouer à la fois dans un environnement équitable (règles, pions, clarté des figurines, jouabilité des décors) et avec un plaisir esthétique maximal (beauté des décors et des figurines), à la fois pour les joueurs (en leur laissant donc une certaine latitude sur les choses qu'ils veulent poser sur la table) et les spectateurs. Si les joueurs ont joué le jeu, c'est-à-dire qu'ils ont joué au meilleur de leurs capacités ludiques tout en respectant leur adversaire et en profitant de l'aspect visuel du jeu, mission accomplie.
Le classement est dans mon esprit équivalent aux lots : c'est un gadget, d'autant plus dans un jeu de dés, mais certains aiment les gadgets donc je m'efforce de faire les choses bien. Je comprends que les gens aiment les classements, je voudrais juste que tout le monde se souvienne que ça ne décide pas de notre valeur intrinsèque d'êtres humains, ni même de choses moins cosmogoniques comme la valeur du QI ou la longueur du pénis, et donc, que cela soit pris avec plus de recul que ça ne l'est parfois.
J'ai pas de conclusion intelligente donc je coupe là. Arrêtez juste de vous invectiver et de vous chauffer de façon malveillante, ça me fatigue.
Z.