Dregg
Humanoïde de taille M
Dés de vie: 2d8+2
Initiative: +5
Vitesse de déplacement: 9 mètres (6 cases)
Classe d'armure: 18 (+1 Dex, +4 naturel, +3 armure de plate). Contact : 11, lutte 11.
Attaque de base/ lutte: +1/+4.
Attaque: griffe (+4 corps à corps, 1d4+3) ou lame de poignet (+4 corps à corps, 1d6+3) ou pique (+4 corps à corps, 1d8+4/X3)
Attaque à outrance: 2 griffe (+4 corps à corps, 1d4+3) et morsure (-1 corps à corps,1d6-1) ou lame de poignet (+4 corps à corps, 1d6+3) ou pique (+4 corps à corps, 1d8+4/X3)
Espace/Allonge: 1,5 mètres/1,5
Particularités: champ de vision étendue, odorat, réduction des dégâts 5/magie, sensibilité à la lumière, vision dans le noir, masochisme
Jets de sauvegarde: Réf +1, Vig +4, Vol +1.
Capacités: For 16, Dex 12, Con 12, Int 8, Sag 8, Cha 10.
Compétences: Déplacement silencieux+2, Fouille +2,Intimidation, Perception auditive +2
Dons: Science de l'initiative
Environnement: N’importe quel milieu souterrain ou nocturne.
Organisation: escouade (6-12), bande (12-30), horde (40-100)
Facteur de puissance: 2
Alignement: généralement chaotique mauvais
Évolution possible: par une classe de personnage
Ajustement de niveau: –
Peu nombreuses sont les créatures qui me rappellent à quel point nous sommes chanceux, nous qui vivons dans la civilisation. Il semble que dans la plupart des cas, la nature a toujours une astuce pour garder les abominations nocturne à l’œil, et c’est heureux, sans quoi elles nous auraient déjà submergés. C’est la lueur du soleil qui nous protégé de ces damnés dreggs. Au cours des matinées ensoleillés, je lui dédie souvent une prière silencieuse ainsi qu’à dieu sait quel autre serviteurs de Morrow… Ils nous ont sauvé des profondeurs stygiennes où ces créatures résident.
Ce fut au cours d’un voyage au nord du Khador que nous fûmes capturés. Ils frappèrent la nuit, alors que la plupart d’entre nous étions plongé dans le sommeil, mais mes hommes ne leur mâchèrent pas le travail. J’ai vu peu de créature aussi terrifiante au combat que les dreggs. Nos armes ne causaient que des blessures mineures à leurs corps endurcis, et lorsque nous les blessions enfin, cela ne faisait que renforcer leur ardeur. Lorsque j’ai disloqué la main de l’un d’entre eux d’un sinistre coup de pistolet, j’ai vu du plaisir dans ses yeux. Le chaos se prolongea encore quelques minutes, et en ce faible espace de temps, mon groupe avait déjà perdu la moitié de ses membres. Tandis que les maraudeurs se repaissaient des corps encore chauds de nos compagnons, ils nous entravèrent avant de nous mener sous terre. Là, nous découvrîmes un monde fait de tunnels et de catacombes, qui semblaient s’étendre sur des kilomètres. Je ne saurais dire quelle superficie ce dédale recouvrait, mais l’équipement des dreggs, composé dans son intégralité de matériel volé au cours de pillages, semblait provenir des quatre coins des Royaumes d’Acier.
Il y avait quelques sources de lumière en ces lieux, et je fus en mesure de voir nos ravisseurs. Je n’avais jamais vu une créature semblable. Ils avaient environ la taille d’un humain moyen. De même, ils étaient humanoïdes, mais leur corps étaient décharnés au-delà du possible : à maint endroits, la peau était si tendu que les os la transperçait, comme s’ils avaient été écorché. Leur long groin osseux et leurs postures voûtées leur donnaient une grâce de prédateur.
Leurs yeux, d’un blanc laiteux semblaient capables de se mouvoir indépendamment, particularité anatomique qui les rendait difficile à surprendre. Leurs corps étaient transpercés un peu partout par des anneaux de métal et des barbelures, parfois même à travers les os et je vis que, pour nombre d’entre eux, ces mutilations servaient d’attaches à leurs armures de plate. Je n’ai jamais vu une créature ayant l’air de souffrir autant, mais ils adoraient visiblement ressentir la douleur.
Leur parler était horrible : des gloussements plaintifs ponctués de bruit de sucions et des claquements de leur langue, placée au fond de leur gorge. Je n’ai pas pu glaner grand-chose au sujet de leur culture au cours de ma période de captivité. Ils restaient apparemment en permanence en groupe, et je n’ai vu que ce qui semblait être des guerriers. Le chef de la bande qui était à l’origine de notre capture était une créature effroyable qui maniait de longues lames maintenues à ses poignets par des sangles. Même son lieutenant, qui semblait visiblement être une sorte de sorcier à en juger par son accoutrement, était un combattant vicieux. Je n’ose imaginer quelle divinité abominable ils peuvent bien vénérer, car je n’ai rien vu qui puisse s’apparenter à un culte.
La lumière du jour est la seule chose capable de tenir ses créatures en échec. Ils s’évanouissent après seulement quelques minutes d’exposition à sa lueur, totalement vidés de leurs forces. Inutile de dire que c’est elle qui nous vint en aide ce jour là. A l’époque, j’avais un petit pendentif mékanique capable de générer une clarté comparable celle du jour. Ils nous avaient emmenés dans une caverne couverte de concrétion cristalline, qui réfracta la lumière émise par mon appareil tout en l’amplifiant. Après que nous prîmes la poudre d’escampette, tout est flou dans mon souvenir. Une course éperdue, des combats, de l’escalade et finalement, nous parvînmes à la surface, remerciant Morrow pour cette aube. Suite à cet épisode, le spectacle du soleil levant me parait d’autant plus splendide, mais je ne peux réfréner une sombre appréhension au spectacle de ce même soleil disparaissant sous terre.
Combat
Les dreggs sont des guerriers très compétents. Ils attaquent toujours en groupe de manière concerté, avec une cohésion parfaite. Ce sont des pillards par nature et ils n’attaquent que la nuit (hors rencontre souterraine) en usant de tactique de guérilla dans la mesure du possible.
Sensibilité à la lumière (Ext): Les dregg subissent un malus de -2 à l’initiative et aux jets d’attaque dès qu’ils sont exposés à une lueur d’une intensité supérieure à celle d’une torche. Cette pénalité peut monter jusqu’à -4 en cas de lumière extrêmement vive. La lumière du soleil leur est encore plus handicapante : leur peau se cloque, ce qui leur inflige 1d4 point de dommage automatique par round. Les dreggs sombrant dans l’inconscience à cause de ces dommages ne peuvent pas mourir de la surexposition à la lueur du jour, mais ils ne pourront pas reprendre conscience avant de retourner sous le couvert des ténèbres.
Masochisme (Ext): Les dreggs adorent la douleur physique, et elle a un effet pour le moins inhabituel chez eux. Tous sorts, capacités ou compétences conçus spécifiquement pour provoquer une douleur sont inopérants sur les dreggs…Au lieu de quoi, le dregg gagne un bonus de moral de +2 à tous ses jets d’attaque et à ses jets de sauvegarde jusqu’à la fin du combat (ou au bout de 2d4 minutes en dehors des combats). Ils reçoivent également ce bonus lorsqu’ils perdent pour la première fois le quart de leurs points de vie au combat (cet effet ne se cumule pas avec lui-même). Ce bonus est perdu si le dregg est soigné d’une quelconque manière.
Champ de vision étendu (Ext): Les dreggs sont capable de faire bouger leurs yeux indépendamment l’un de l’autre. Ce champ de vision extrêmement large implique que les dreggs ne peuvent pas être pris en tenaille. Les roublards ont toujours le droit d’utiliser des attaques sournoises cependant.
Compétences: Les dreggs ont un bonus racial de +2 aux tests de Perception auditive, de Déplacement Silencieux et de Fouille et un bonus racial de +4 aux jets d’intimidation.
Note spéciale: les armures de plate des dreggs ont une pénalité d’armure de -3.
Trésor
Les dreggs ont une préférence pour les trésors ayant une utilité au combat, comme les armes, même s’ils sont connus pour piller tout ce qui parait avoir une valeur à leurs yeux au cours d’un raid. La plupart de ces objets, cependant, sont dissimulés par la suite dans des réserves souterraines. La rumeur voudrait que les richesses de certaines de ces réserves fassent passer les trésors de la couronne cygnaréenne pour la bourse d’un mendiant.
Légendes et Folklores
Commun: Une race d’étranges humanoïdes osseux vivant mène une existence souterraine sous les royaumes.
Peu commun: Les dreggs ont une aversion viscérale pour la lueur diurne.
Rare: Les dreggs adorent à ce point souffrir que la douleur décuple leur force, ce qui fait d’eux de farouches combattants.
Obscur: Les dreggs sont si vils que même Toruk, le Seigneur des Wyrms n’a pas pu les recruter dans ses armées. En fait, il semblerait que les dreggs n’aient strictement aucun allié, ils agressent qui leur plait.
Amorce de scénario
Certaines personnes ont aperçu des dreggs dans la Cité Basse de Corvis et les gens disparaissent. Malheureusement, le guet a reçu pour instruction de ne pas s’en soucier, car un responsable crédule entend tirer profit de leur présence : les dreggs ne vont-ils pas nettoyer cette vermine des bas quartier qui cherche à s’implanter dans la ville ? Si les dreggs ne rencontrent aucune résistance, cependant, la cité de Corvis pourrait devoir faire face à une infestation susceptible de menacer l’ensemble de la population. Plusieurs gang de la pègre ont déjà fait cause commune pour combattre les dreggs avant qu’ils ne s’établissent définitivement et ils recherchent des aventuriers pour leur prêter main forte.
