Cet article clôture un cycle entamé avec
Chemins de fer,
Charbon et Voile et
Force MékaniqueACIER, VAPEUR & SUEUR
Manufactures de Warjack dans les Royaumes d’Acier
par Simon Berman
Cet article examine le cœur en acier des efforts de guerres déployés par les Royaumes d’Acier: les manufactures de ‘jack! Pour illustrer les exemples classiques de la production de ‘jack, nous visiterons en premier les manufactures de Cygnar et de Khador et puis nous examinerons les différences dans le Cryx, le Protectorat de Menoth et au-delà.
Les steamjacks sont omniprésents dans l’Immoren occidental. Chaque jour, des ‘jacks effectuent des travaux lourds et sont construits soit pour trimer aux tâches générales ou personnalisés pour des tâches plus spécialisée telles que l’extraction ou les travaux maritimes. Alors que ces laborjacks peuvent être produits par de petites équipes de mékaniciens afin de s’occuper des demandes spéciales, la production et l’assemblage des warjacks représentent une démarche importante pour toutes les nations. De petites manufactures ont le luxe d’expérimenter des concepts et des matériaux, mais sont malheureusement inadéquates aux besoins militaires de toutes les nations de l’Immoren occidental.
Il n’y a pas de secteur plus importante à l’effort de guerre des Royaumes d’Acier que la production de warjack. Chacune des nations de l’Immoren occidental axe ses armées sur ces engins de destruction et les installations où ils sont assemblés. Alors que des poignées de rafistoleurs et de mékaniciens dirigent de petits ateliers de ‘jacks, les manufactures de warjacks emploient des douzaines – parfois des centaines – d’ouvriers qualifiés. Ces travailleurs opèrent sous la supervision de mékamanciens [arcane mechaniks] expérimentés afin de produire, simultanément, de nombreux warjacks standardisés. Les lignes de productions assemblent des composants préfabriqués en ‘jacks finis, un processus affiné au fil des siècles à partir des techniques et méthodes créées lors de la production des premiers Colosses.
Les massives manufactures de ‘jacks telles que l’Armurerie Cygnaréenne de Caspia [Caspia’s Cygnaran Armory] et le Complexe Rigevnya [Rigevnya Complex] à Korsk sont le résultat d’intensifs programmes de recherches et de développement de longue durée. Bien que les industries de Cryx et du Protectorat de Menoth divergent radicalement dans leur production de warjack, les deux royaumes ont profité des méthodologies développées par le Cygnar et le Khador.
HISTOIRE DE L’INDUSTRIEL’invention et le développement des Colosses furent crucial à la victoire de l’Immoren occidental contre les orgoth. Les premières solutions des mékaniciens pionniers trouvèrent des solutions à leurs défis de fabriquer ces créations eurent un impact sur les techniques de productions de ‘jack actuelles. Non seulement l’Alliance d’Acier [Iron Alliance] eut besoin de tenir la construction des Colosses secrètes mais elle souhaita également minimiser les dégâts au projet que causerait sa découverte par l’ennemi. Une production décentralisée rencontra ses deux besoins admirablement. Ils assemblèrent les composants des gigantesques machines à travers une vaste zone géographique et les expédièrent vers une installation pour les assembler en Colosse uniquement lorsque suffisamment de composants seraient prêts. Disperser les magiciens, les alchimistes, et les ouvriers qualifiés travaillant sur les Colosses assura qu’un seul raid orgoth ne puisse pas compromettre gravement la bonne marche des opérations. Ces tactiques se révélèrent prudentes lorsque les orgoth découvrirent et anéantirent les installations des Colosses Kardiques. Bien que les hommes et les femmes de cette installation furent brutalement interrogé, torturé et tué, les orgoth ne réussirent jamais à stopper la production de Colosses.
L’Immoren occidental continua de faire fonctionner ses usines à Colosses après la défaite des orgoth. Beaucoup devinrent des centres de recherche appliqué et de conception pour l’industrie de la vapeur et de la mékanique, et les Colosses eux-mêmes servirent sporadiquement lors des batailles et guerres entre le Khador et le Cygnar jusqu’à ce que les géants de fer du Khador soient détruits ou démantelés à la fin de la Guerre des Colosses [Colossal War] en 275 AR. Le Cygnar poursuivit l’utilisation de ses propres colosses durant une autre décennie. Avec l’avènement de l’art de la guérilla par les trollkin, les Colosses du Cygnar s’avérèrent tactiquement limité, particulièrement dans les forêts denses.
À cette époque, les petits steamjacks étaient devenus d’un usage commun dans l’agriculture et l’industrie, et les chercheurs militaires ne tardèrent pas a expérimenter des machines similaires en les équipant pour la guerre. Le Roi Woldred le Zélé [the Diligent] du Cygnar commanda les premiers steamjacks dédiés à la guerre, le warjack, en 269 AR. Les premiers warjacks furent construits sur les châssis de laborjacks, mais la manufacture où ils furent assemblés, à Caspia, annonça la première véritable manufacture à warjacks des Royaumes d’Acier. Le Khador et l’Ord constatèrent le succès de ces warjacks et débutèrent rapidement la conversion de leurs propres installations. Le Roi Woldred ordonna le démantèlement des Colosses cygnaréens en 286 AR. Dès lors, toutes les installations au sein des Royaumes d’Acier ayant fabriqué des Colosses se consacrèrent à la production de warjacks.
RÔLE DE LA STANDARDISATIONLe processus d’assemblage dispersé développé durant l’invasion Orgoth se poursuit aujourd’hui, apportant avec lui un certain nombre d’avantages. Bien qu’il n’y ait plus besoin de dissimuler les manufactures d’une armée d’occupation, l’invasion par un état voisin est une possibilité réelle. De multiples manufactures pour la fabrication des pièces de ‘jacks empêchent la nation d’être paralysée par la porte d’une de ses villes.
Un tel travail stimule également les économies locales. Par exemple: loin de Caspia, sur la côte ouest du Cygnar, une industrie locale s’est installée à Nouvelle-Larkholm [New Larkholm] afin de profiter des vastes gisement de silice de la région. Plusieurs entreprises locales ont formé le petit consortium des Optiques des Étendues Occidentales [Western Reach Optics consortium] et maintenant a conclu un contrat avec l’Armurerie Cygnaréenne [Cygnaran Armory] pour produire les délicats systèmes optiques utilisés dans les têtes de warjacks. Un certain nombre d’autres petits composants de ‘jack sont fabriqués par des industries de créneaux similaires qui croissent autour des ressources appropriées. Ces composants sont parfois transportés sur le longues distances avant d’atteindre les manufactures de ‘jack où ils sont intégrés dans le châssis du warjack.
Pratiquement toutes les grandes manufactures de warjacks centrent leur production sur une poignée de châssis. Lorsque les Colosses furent démantelés, les nations conservèrent l’infrastructure pour l’assemblage de composants spécifiques. La construction de châssis de ‘jack qui puissent par la suite être équipés d’un choix d’armes recyclèrent efficacement ce matériel. Les conceptions initiales d’un châssis peuvent encore être remarqués dans les warjacks et les philosophies de développement actuels; en effet, le Berserker, encore en usage à l’heure actuelle fut l’un des premiers projets de l’Union des Mékaniciens Khadoréens [Khadoran Mechaniks Assembly]. Les premiers modèles peuvent être surclassés par les warjacks khadoréens modernes, mais leur épaisse armure, leur puissants moteurs et leur prodigieuse capacité de destruction notifie pratiquement tout des conceptions des warjacks contemporain du Khador.
Contrairement au Cygnar, la Kommandantura Khadoréenne [Khadoran High Kommand] ne voit pas la nécessité de démanteler les warjacks et ne songerait jamais à vendre d’anciennes pièces aux forces mercenaires ou à des sociétés privées. C’est une des raisons pour lesquelles le Berserker est toujours utilisé sur le champ de bataille en dépit de son âge. Bien que les Berserkers ne soient plus produits depuis des décennies, ce warjack sera probablement actif jusqu’à ce que le dernier soit détruit lors d’une bataille. Il en sera de même pour les Juggernauts et les Destructeurs [Destroyers] du Khador.
L’Armurerie Cygnaréenne [Cygnaran Armory], ayant un meilleur accès aux ressources, et la mentalité plus commerciale de sa noblesse, désaffecte périodiquement les ‘jacks qu’elle estime obsolètes. La conception de son ancien châssis, le Nomade, fait encore écho aux ‘jacks modernes du Cygnar. Le Cuirassé [Ironclad] et les ‘jacks basés sur sa conception sont les descendants les plus évidents du Nomade, et même le Centurion en partage quelques éléments. C’est uniquement au cours des dernières années que le Cygnar expérimenta un ‘jack produit en masse avec un armement désuet, et le Marteleur [Hammersmith] représente une divergence significative par rapport à ses conceptions typiques. Le Rapace [Talon] est de même nature pour les ‘jacks léger du Cygnar, comme le reflète le Chargeur, la Sentinelle et le Lancier. Le Lancier est une synthèse intéressante des différents concepts de châssis. Fondamentalement, sa coque est de forme semblable au Rapace [Talon], mais le Lancier est équipé d’un puissant arc nodal afin de dévaster les cortexes des ‘jacks ennemis – c’est sa fonction principale sur le champ de bataille – tout en utilisant simultanément son armement standard pour maintenir l’adversaire à distance.
Les soucis de fabrication continuent de limiter l’approbation de nouveaux types de châssis. Chaque châssis nécessite ses propres zones de production et de montage. Lorsque cela est possible, plusieurs châssis sont assemblés en une unique usine, mais des équipes de travailleurs différents doivent être affectées à chaque châssis en raison des différences d’exigences d’assemblage. Les contraintes d’espace nécessitent souvent des installations distinctes. Il est beaucoup moins coûteux de réarmer un châssis préexistant avec de nouveaux système d’armes que de concevoir un châssis et son moteur à vapeur associé à partir de zéro. Ce n’est que lorsque surviennent un nouveau défi ou de nouveaux rôles sur le champ de bataille pour lesquels les châssis plus anciens se révèlent insuffisant que les hauts généraux commandent de nouveaux plans.
L’élaboration d’un nouveau châssis est un entreprise considérable représentant un énorme investissement. Ce coût se se reportera durant les décennies de production. Ses créateurs voient chaque châssis comme un système d’armes complet en lui-même, et de multiples variantes et configurations d’armes sont pris en compte tout le long du processus, de la conception à l’approbation. La nouvelle chaudière et le système moteur qui sont l’une des parties les plus critiques de l’élaboration du nouveau châssis doivent pouvoir justifier leur coût élevé. Typiquement, une configuration remplit un rôle par défaut et est produite en grand nombre, tandis que des équipes fabriquent un plus petits nombres de pièces pour les variantes remplissant des rôles de soutien. Par exemple, le Cygnar commanda le châssis du Chasseur [Hunter] pour servir en tant qu’éclaireur et briseur d’armure, mais des versions secondaires, telle le Grenadier, faisaient partie du mandat initial d’élaboration.
FABRICATION DES GRANDS COMPOSANTSCertains composants, tels que les larges plaques de blindage ou les équipements optiques spécialisés peuvent être fabriqué loin des manufactures, mais pour la plupart des composants, cela revient moins cher de les fabriquer sur place. Avant de pouvoir fabriquer ses pièces, les matières premières doivent être collectées et raffinées. En Cygnar, la vaste majorité du fer est extrait dans les Montagnes du Mur du Dragon [Wyrmwall Mountains]. Les plus grandes exploitations minières sont Gare-Pointacier [Ironhead Station] et Orven, mais il existe des dizaines de petites exploitations minières à travers le Mur du Dragon [Wyrmwall]. La compétition pour des contrats lucratifs avec l’Armurerie Cygnaréenne [Cygnaran Armory] peut être intense, et certaines entreprises peu scrupuleuse ne rechignent pas à engager des gros bras pour intimider et harceler leurs concurrents. En plus du fer, des métaux précieux ou des filons de minerais difficiles à affiner existent également en abondance relative et sont abondamment utilisés dans les alliages et les composants des warjacks. La communauté rhulique voisine est devenue experte dans l’excavation et le raffinage des ces minerais rares. Bien que les nains de cette région soient isolés de leurs frères en Rhul, ils demeurent technologiquement innovateurs. Les bénéfices énormes acquis des contrats du Cygnar ont poussés les nains du Mur du Dragon [Wyrmwall] à développer des variantes uniques du châssis minier du Foreur [Driller] Ghordson et Coursier [Runner] Grundback afin de mieux extraire ces ressources.
Les ressources minérales du Khador sont moins bien situées. Bien que le pays possède de riches dépôts de minerai, bon nombre d’entre eux sont situés dans les régions montagneuses nordiques. Les forçats sous la garde de militaires – ou l’œil de force de polices engagés par les kayazy – travaillent de plus en plus dans ces camps miniers inhospitaliers, un procédé également employé dans les mines de Khardov. Le Khador complète ses propres extractions par un commerce de matières premières avec le Rhul. Bien que l’invasion du Llael rendit le commerce avec le Rhul difficile, elle eut la conséquence inattendue d’encourager, la croissance à l’échelle locale, les exploitations minières et d’affinages cygnaréens plus petites afin de compenser le manque à gagner. Cela rendit, en général, les choses plus coûteuses pour l’Armée Cygnaréenne, mais cela s’avéra rentable pour de nombreuses entreprises cygnaréennes soucieuses de combler ces créneaux.
Bien que n’importe quel centre minier ait la capacité d’affiner le minerai, les aciers et alliages de haute qualité nécessaires à la construction de warjacks nécessitent des installations spécialisées. Le Cygnar envoie son minerai à des affineries situées à Caspia, Orven et Plaines des Eaux-calmes [Steelwater Flats]. En fait, Plaines des Eaux-calmes [Steelwater Flats] devinrent rapidement l’un des centres les plus importants de la production de warjack du Cygnar. La récente invasion de Caspia par les menites obligea l’Armurerie Cygnaréenne [Cygnaran Armory] à s’arrêter, et l’Arsenal désire un second centre majeur de production de warjacks. Plaines des Eaux-calmes [Steelwater Flats] est idéal, situé à la jonction des lignes ferroviaires Nord-Sud/Est-Ouest du Cygnar, et possède déjà d’importantes capacités industrielles. Les warjacks fabriqués là-bas peuvent être rapidement distribué à tout les fronts. Le fer et les autres métaux extraits dans le Mur du Dragon [Wyrmwall] sont déjà transformé à Eaux-calmes [Steelwater], ce qui signifie qu’une fois les manufactures de warjacks opérationnels implantées, le Cygnar pourra produire ses châssis de ‘jack à un rythme plus soutenu.
A cet égard, l’Union des Mékaniciens Khadoréens [Khadoran Mechaniks Assembly] à Khardov est déjà bien en avance sur le Cygnar. Une quantité raisonnable de fer est extrait à Khardov, éliminant la nécessité de la transporter aux affineries. Parce qu’elle se trouve à la convergence du Riquemouille [Lothpool River], d’une importante ligne ferroviaire, et de la Route Marchande de Vroggen [Vroggen Tradeway], Khardov est particulièrement bien située pour l’approvisionnement en matière primières provenant d’ailleurs. Les affineries et les manufactures appartenant aux kayazy reçoivent des contrats en nombres sans cesse croissants depuis l’escalade de la guerre. Khardov a toujours été polluée, mais maintenant le brouillard épais et étouffant est toujours présent, et les citoyens risquent la mort à chacune de leurs sorties. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’une grave catastrophe écologique survienne
Une fois les matières premières traitées, elles sont transportées à la manufacture de warjack. À l’époque moderne, les lourds chargements de métal sont généralement transportés par chemin de fer, mais d’importantes portions sont toujours transportées par la route, les chariots sont tractés soit par des chevaux , soit par des bœufs. Les caravanes sont fortement gardées; bien qu’il soit extrêmement difficile de voler les métaux traités, le simple fait de retarder les expéditions peut causer d’énormes dégâts aux forces armées de n’importe quelle nations. Avec presque toutes les forces militaires nationale déjà fortement sollicitées, les mercenaires et aventuriers de bonne réputation peuvent mener une vie décente en escortant ces caravanes.
La plupart des manufactures de warjack fabriquent les plus grands composants de leur châssis dans les usines elles-même ou dans des installations adjacentes. L’acier arrive sous forme de lingots massifs, nécessitant des forges et des fonderies auxiliaires. Une fois l’acier sur le site, il est a nouveau fondu; souvent un affinage final est effectué afin d’améliorer la qualité de l’acier. L’acier est ensuite moulé pour former les composants finaux. Les plus grosse parties du châssis sont créés à cette étape, ce qui inclue les coques et structures typiques de chaque châssis ainsi que les plus gros engrenages, pistons et le blindage.
En Cygnar, le Syndicat des Ouvriers du Métal et de la Vapeur [Steam & Iron Workers Union] fournit la majeure partie de la main d’œuvre dans les usines de warjacks. Les ingénieurs représentant l’Armurerie Cygnaréenne [Cygnaran Armory] supervisent les équipes de travailleurs syndiqués sous contrat. Au moins une poignée de ces ingénieurs accompagne le processus de fabrication des pièces en acier. Bien que le Syndicat des Ouvriers du Métal et de la Vapeur [Steam & Iron Workers Union] ait une réputation d’excellence pour la qualité et la diligence, la couronne exige l’assurance des ses ingénieurs militaires. L’Union des Mékaniciens Khadoréens [Khadoran Mechaniks Assembly] occupe une rôle similaire pour les manufactures de cette nation. Dans les plus petites manufactures de ‘jack, cependant, l’UMK [KMA] peut seulement avoir un ou deux représentants et compter sur le personnel auxiliaire engagé par les kayazy locaux.
Dans n’importe quelle manufacture, la vision de l’acier en fusion versé dans les énormes moules est un spectacle inoubliable. Les manufactures sont souvent sombre, illuminée principalement par le rougeoiement des fonderies. Des dizaines d’ouvriers travaillent au creuset géant, et le bruit est assourdissant. Les hautes températures requises pour faire fondre l’acier exigent des quantités astronomiques de charbon, et même les ateliers de production les mieux aérés sont emplis d’une épaisses fumées de charbon. Les systèmes de chaînes et poulies manœuvrent les pièces de warjack de leurs moules aux ateliers de production. Les laborjacks , typiquement, soutiennent les lourds composants en place tandis que les mékaniciens participent au délicat travail de connexion. Parce que cette procédure nécessite peu de main-d’œuvre, les manufactures cygnaréennes emploient souvent des goberges pour actionner les poulies et inspectent les composants sur place avant qu’ils ne soient intégrés dans un warjack fini. À ce stade, tout les composants les plus importants sont déplacés en zone d’attente avant l’assemblage final.
Profiteur de Guerre
Fin 607 AR, tous les cygnaréens n’étaient pas content des bénéfices obtenus par un petit groupe d’entreprises associées à l’industrie de guerre. Un nombre croissant de plaintes furent élevées au sein de l’Assemblée Royale Cygnaréenne [Cygnaran Royal Assembly] concernant aussi bien des compagnies que d’entières communautés spécifiques, tels que Orven et la Gare-Pointacier [Ironhead Station] qui amassèrent les couronnes tandis que les soldats cygnaréens saignaient sur la ligne de front. Aucune mesure concrète ne fut mise en œuvre pour faire face à ces soi-disant profiteurs de guerre, mais un certain nombre furent proposées afin de permettre à la couronne cygnaréenne d’exiger légalement certain matériaux ou biens à des prix raisonnables. Le Roi Leto s’exhorta contre cette tactique maladroite, mais fut de plus en plus en minorité. Certains firent valoir que les nobles se sentent menacé uniquement quand ils ne tirent pas profit d’une telle industrie et ressentent l’accession au pouvoir de pairs n’ayant pas les droits des lignées appropriées.
Des plaintes et des conflits similaires de temps en temps surgirent, dans la capitale khadoréenne, sur le même sujet, souvent la Kommandantura [High Kommand] et les Grands Princes se disputant avec les kayazy les plus influents de la nation. Cependant, les lois du Khador, par décret, contribuèrent largement à donner aux militaires une certaine autorité pour contrôler les coûts de fabrications critiques.
FABRICATION DE LA MÉKANIQUE ET DES PETITS COMPOSANTSLa plupart des plus grandes manufactures ont un groupe de petits ateliers, en périphérie de l’atelier de production principal, consacré à l’assemblage et l’inspection des plus petits composant de ‘jack. Les pièces non mékaniques incluent tout, des mécanismes de précision jusqu’aux centaines de pièces composant les moteurs à vapeur alimentant les warjacks. De nombreux composants sont fabriqués par des artisans indépendants, mais toutes les grandes manufactures ont les installations pour produite, à la demande et en petite quantité, n’importe quelle pièce. Des dizaines d’ouvriers travaillent à leur établi, usinant à la main les milliers de minuscules engrenages présent dans n’importe quelle ‘jack. De nombreux apprentis de la vapeur et mékaniciens commencent à apprendre leur métier à cette étape de la production.
De grandes quantités excédentaires résultent de la fabrication des composants. Certaines de ces pièces sont conservées à l’usine, mais la majeure partie sert à approvisionner les dépôts et les mékaniciens de combat [combat mechaniks] sur le front. Le reste est habituellement vendu aux fabricants de laborjack et autres ouvriers de la vapeur.
Les composants les plus délicat sont fabriqués sous les yeux vigilants des mékamanciens [arcane mechaniks]. Les systèmes optiques, en particulier, exigent un doigté délicat et une constante vérification. L’optique d’un warjack se compose d’une série de miroirs et lentilles en verre, dont certains sont directement immergés dans des bains alchimiques. Des experts artisans s’occupent de polir les lentilles pour répondre aux spécifications de la manufacture. Les alchimistes appliquent des traitement spéciaux pour les rendre suffisamment résilientes afin de résister aux considérables dégâts qu’un warjack subira. Les systèmes optiques s’interfacent directement avec les conduits des réflexes mékanique permettant au cortex du warjack de contrôler son corps. Cette relation mékanique est extraordinairement complexe, de sorte que les mékaniciens et les arcanistes travaillent en étroite collaboration afin de superviser l’intégration finale de l’optique avec le cortex du ‘jack.
De grandes et plus sophistiquées installations telles que l’Armurerie Cygnaréenne [Cygnaran Armory] comprennent à la des salles dédiées à la fabrication des petites pièces et à la production de la mékanique du warjack. Ces pièces peuvent être également produites dans de plus petits ateliers spécialisés, y compris ceux appartenant à des guildes arcaniques telle que l’Ordre Fraternel des Magiciens [Fraternel Order of Wizardry] ou l’Ordre du Creuset d’Or [Order of the Golden Crucible]. En raison de l’extrême complexité de la fabrication du cortex et des coûteux matériaux employés pour leur fabrication, presque tous les cortexes sont produits dans des installations spéciales fortement gardées.
La production de cortex est, indubitablement, le principal facteur limitatif dans la production de warjacks. L’Ordre Fraternel des Magiciens [Fraternel Order of Wizardry] produit la plupart des cortexes employés par l’armée cygnaréenne, généralement à Ceryl ou Caspia. L’expédition de cortexes par la mer, à partir de Ceryl, est généralement considérée comme un risque trop élevé en raison de la proximité des Îles Garlghast et Scharde, mais dans des situations d’urgence, la Marine Royale Cygnaréenne [Cygnaran Royal Navy] assignera une grande force pour protéger ces expéditions. Le long voyage de Ceryl à Caspia et au front oriental a encouragé d’autres centres de production de cortex surveillés par l’Ordre Fratenel. Mercir, sur le cap austral du Cygnar, a une capacité de production de cortex plus petite, mais de temps en temps effectue de considérable livraison en raison des routes navales sûr vers Caspia. Les arcanistes de Corvis produisent aussi quelques-uns des cortexes de classe militaire.
Le Khador a une modeste capacité de production de cortexes, mais l’occupation du Llael à bouleversé la production de cortex khadoréen. La Kommandantura Khadoréenne [Khadoran High Kommand] n’épargna aucune dépense pour achever la nouvelle ligne ferroviaire allant de Korsk à Llaedry en faisant étape par la ville de Rorschik. Cette ligne fut construite en temps record avec un coût effarant en argent et en vies. Maintenant opérationnel, le complexe de Rorschik est parfaitement positionné pour fabriquer des warjacks et une fois achevé, les transporter sur la ligne de front. l’Alliance des Seigneurs Gris [Greylords Covenant], par conséquence, implante des exploitations pour produire des cortexes à Rorschik même. La production des deux principales manufactures de ‘jack de Rorschik est limitée uniquement par l’importation de matières premières et la vitesse à laquelle les cortexes peuvent être produits. La capacité industrielle de Merywyn est prise en compte avec celle de Rorschik, mais il faudra un certain temps avant que cette ville sous occupation joue un rôle significatif dans la production de warjack du Khador.
Malgré les développements à Rorschik, le Complexe Rigevnya [Rigevnya Compound] de Korsk demeure le principal fournisseur de cortexes de warjack. Le site, qui abrite l’Union des Mékaniciens Khadoréens [Khadoran Mechaniks Assembly], produit des warjacks, mais dédie une grande partie de ses installations de warjacks à la conception mékanique expérimentale. La récente perte de la Forteresse Fer-de-Tonnerre [Thunderhead Fortress] au profit du Protectorat fut un coup dur à l’expansion des efforts industriels du Khador, bien que la défaite fut partiellement atténuée par le fait que le Khador avait en grande partie déjà épuisé ses réserves.
Actuellement, les warjacks produit en série utilisent au minimum des cortexes de Classe Aurum, la norme pour les ‘jacks militaires. Certains ‘jacks plus spécialisés et plus complexes exigent le coûteux cortex de Classe Arcanum, mais les cortexes de cette classe sont particulièrement limités en Khador où ils sont uniquement intégrés dans les warjacks avec des routines de combat extrêmement spécialisées, telles que le Kodiak ou le Spriggan. Le Cygnar bénéficie d’une plus grand approvisionnement de ces cortexes de haute qualité. Le Centurion, le Défenseur [Defender], le Cuirassé-Tempête [Stormclad] et le Marteleur [Hammersmith] intègrent tous des cortexes de Classe Arcanum, et il n’est pas rare que des lots de Sentinelles, de Lanciers [Lancers] et de Chasseurs [Hunters] soient équipés d’une classe supérieure.
Les conduits réflexes qui composent le «système nerveux» d’un warjack sont quelques-unes des pièces les plus délicates fabriquées en manufacture. Les officiers mékaniciens [seniors mechaniks] supervisent et travaillent directement à la fabrication des délicats conduits, lignes et gravures utilisées par un cortex pour contrôler un châssis. Les conduits sont fabriqués à partir de métaux précieux et d’alliages exotiques. En raison de la quantité de place requise pour façonner la variété de métaux nécessaires à la production des conduits réflexes, les salles dédiés à l’assemblage des conduits réflexes équivalent à une manufacture miniature en périphérie de l’usine principale. Parce que les conduits réflexes sont si délicats, un environnement de travail très propre doit être maintenu pendant leur production. Ces salles, donc, sont souvent partagées avec les équipes dédies à l’élaboration des arcs nodals, du moins en Cygnar. L’arc nodal est le système le plus complexe à côté du cortex, et seuls les mékamanciens [arcane mechaniks] les plus expérimentés sont capable de les assembler.
Les systèmes d’armements mékaniques sont des exemples extrêmement efficaces de la mékanique et comportent des systèmes complexes. De cette façon, cela limite leurs production en série, mais la réalisation de cette tâche fut une priorité pour le Khador et le Cygnar. En Khador, les cadets [junior members] de l’Union des Mékaniciens Khadoréens [Khadoran Mechaniks Assembly] sont souvent en apprentissage auprès des mékaniciens en chef des Navires et Chemin de fer Blaustavya [Blaustavya Shipping & Rail] et peuvent s’attendre à passer de nombreux mois à fabriquer les plaques runiques de Hache de Glace. Aucune place pour l’expérimentation n’est offerte aux cadets mékaniciens, mais le travail quotidien sur ces systèmes et autres systèmes d’armement peut leur donner une fine compréhension des principes de mékaniques appliqués.
Contrebande d’Équipements
La plupart des grandes manufactures de ‘jack doivent face à un nombre inévitable de pot de vin et de corruption. Bien que rien ne soit aussi provocant, rentable ou dangereux que la contrebande de cortex, cela inclus un approvisionnement régulier en équipements excédentaires et autres pièces produites en masse vendue sous le manteau par des employés. Les mékaniciens civils et les ateliers indépendants sont prêts à payer un supplément pour des pièces de premières qualités; les équipements d’excellente qualité usinés avec précision ne sont pas faciles à reproduire sans un équipement coûteux. Se faire surprendre à faire de la contrebande pièces de warjack peut entraîner de sévères punitions. Même la plus petite infraction entraînera la perte d’emploi, mais la punition inclut souvent des amendes ou des peines de prison. Ceux soupçonnés de comploter le vol de matériel militaire pourrait même faire face à des accusations de trahisons.
ASSEMBLAGE FINALL’assemblage et l’activation finale des warjacks dans la manufacture est un très long processus. Une fois la coque et le châssis terminés, des équipes d’ouvriers sont entièrement consacrées à ses systèmes. Il y a en permanence entre dix et quinze warjacks à divers stades d’élaboration. En général, des ‘jacks avec la même configuration de châssis sont à la même étape d’assemblage dès que leurs composants sont terminés et prêt à être intégrés. Des grues et des petits monte-charges soulèvent le châssis tandis que le moteurs à vapeur et les systèmes des bras sont attachés à la coque principale du ‘jack. De même, les plus grandes manufactures peuvent avoir un certain nombre de laborjacks pour faciliter l’assemblage des pièces les plus lourdes.
Une fois le cadre général assemblé, le cortex est l’une des premières pièces constitutives à être attachée au châssis. Le placement précoce du cortex permet aux arcanistes et mékaniciens [mechaniks] de superviser les étapes finales de l’assemblage au test d’intégration à l’intégration de tous les systèmes secondaires. Les conduits réflexes sont reliés du cortex à chaque système. En Cygnar, les gobbers accomplissent souvent ces tâches: ils sont capables d’atteindre les minuscules espaces et gravures qu’occupent le plus souvent les conduits et sont naturellement qualifiés pour effectuer les minutieux ajustements que ces systèmes délicats exigent. Le blindage et les systèmes d’armement externes sont les derniers composants à être ajouté.
Dans des circonstances normales, un groupe de cinq à dix warjacks d’un unique type est achevé presque simultanément. Les mékaniciens en chef possédant des connaissances en contrôle [‘jack-marshalling] inspectent les systèmes de base dans une zone d’essai contiguë, généralement une grande cour vide. Ensuite les apprentis warcasters [junior warcasters] se chargent de vérifier les ‘jacks individuellement pour détecter les performances et les défauts du cortex. Les warcasters haut gradés [senior warcasters] sont connus pour effectuer des inspections surprises des ‘jacks achevés. Seuls les ‘jacks passant ces tests finaux sont homologués pour un usage militaire et habilités pour le service actif.
PRODUCTION DE WARJACK DANS LE PROTECTORATJusqu’à récemment, la quasi-totalité de la production de warjacks du Protectorat était dissimulée et dépendait fortement des pièces de ‘jacks introduites en contrebande ou récupérées en Cygnar et en Khador. Cela changea lors de la création du Factorium, d’abord sous le Hiérarque Kilgor Ravonal et plus récemment sous le Visgoth Ark Razek. Les menites firent de leur mieux pour maintenir les autorités cygnaréennes loin du site d’assemblage de warjack, et quand elles ne pouvaient les dissuader d'enquêter, elles expliquaient que c’était une installation de laborjack. S’inspirant de l’industrie du Cygnar (mais pour des raisons différentes), les systèmes d’armement pour les ‘jacks du Protectorat sont assemblées à divers endroits dissimulés et uniquement fixé aux warjacks achevés au dernier moment.
L’obligation de dissimulation disparu avec la déclaration de guerre ouverte avec le Cygnar, et le Factorium abrite maintenant des manufactures fonctionnelles semblables à celles des autres royaumes. Les warjacks assemblés dans n’importe quelle installation du Protectorat passent des étapes d’assemblage similaire; en outre, la plupart des étapes majeures sont bénies par le clergé menite. La direction du Protectorat ne fut jamais tout à fait à l’aise avec l’impératif des composants mystiques entrant dans la fabrication des warjacks. Même si la mékanique la plus complexe est construite et installée par des étrangers captifs ou des recrues volontaires des Vassaux de Menoth [Vassals of Menoth], les prêtres menite trouvent toujours ces ‘jacks répugnant. Chaque étape d’assemblage est complétée par une bénédiction des composants et une prière par le clergé menite pour le pardon de Menoth pour l’emploi d’objets arcaniques. Toutes les grandes surfaces présentent sur le châssis du warjacks comportes des inscriptions faisant éloge à Menoth.
Parfois, un visgoth exige la production d’ un lot spécifique de warjack pour une certaine croisade ou mission. Ces ‘jacks ont des prières spéciales et des objets décoratifs apposés sur eux, implorant Menoth de les aider dans leur tâche. Par exemple, une petit groupe de bataille [battle group] de Punisseurs [Castigators] fut récemment produit pour protéger les convois d’approvisionnement entre Sul et Tour du Jugement [Tower Judgment]. Des prières furent inscrites sur les coques de ces ‘jacks, consacrant la «protection de ceux qui à Son service transportent les charges». Certains warjacks du Protectorat portent des noms personnels, «Feu du Salut [Fire of Salavation]» et « Bénédiction de la Vengeance [Blessing of Vengeance]» étant deux des plus célèbres. À leurs débuts, certains ‘jacks reçoivent des noms basés sur les jours saints menite. plus tard, d’autres furent nommés au fur et à mesure que leurs cortexes s’adaptent et que leurs quasi-personnalités émergent.
Avant les dernières prières et onctions consacrées plaçant le warjack au service du Protectorat, des Vassaux spécialement choisi effectuent des tests et activent le cortex du ‘jack. Il eut une poignée d’incidents où des Vassaux malheureux furent en mesure de contrôler un de ces warjacks assez longtemps que pour tuer ses gardiens et tenter de s’échapper. Aucune de ces tentatives ne fut couronnée de succès, mais plusieurs causèrent d’importants dommages aux matériels et aux travailleurs avant que le Vassal en question ne soit tué et le ‘jack maîtrisé. Maintenant, les moines de l’Ordre du Poing [Order of the Fist] surveillent attentivement ces procédures.
Malgré la nécessité d’un assemblage en série, les ouvriers du Protectorat considèrent leurs warjacks plutôt comme des armes fabriquées à la main contrairement à ceux de la plupart des nations. Parce que les travailleurs ne pénètrent pas directement sur le champ de bataille, souvent les ouvriers menites s’identifient très fortement aux ‘jacks qu’ils qu’ils construisent, les voyant comme des armes qu’ils envoient sur les ennemis de leur foi.
Le Factorium reste le centre de production de warjack du Protectorat, mais d’autres installations devinrent opérationnelles depuis l’escalade de la guerre. Imer a toujours joué une rôle important dans les industries du Protectorat et abrite maintenant la seconde manufacture, en taille, de la nation. En bordure des Marches Sanglantes [Bloodstone Marches], le Protectorat a établi un camp secrèt, en semi plein air, pour la construction de prototypes d’Exécuteurs [Reckoners]. Ce camp fut agrandi en une manufacture entièrement close spécialisée dans la production d’Exécuteurs [Reckoners] et Punisseurs [Castigators].
La capture de Leryn par la Croisade du Nord [Northern Crusade] fut un gain stratégique des plus évident pour le Protectorat. Bien que les membres du Creuset d’Or [Golden Crucible] aient disparu depuis un certain temps, leurs complexes et installations minières proches subsistèrent. L’Alliance des Seigneurs Gris [Greylords Covenant] khadoréen avait conservé ces installations pour leur propre usage, mais maintenant le Protectorat les contrôle. Il est probable que le Protectorat tentera de transformer Leryn en une source secondaire de production de warjack dans le nord, permettant à la Croisade du Nord [Northern Crusade] de remplacer rapidement les ‘jacks perdus lors de leurs opérations en cours. De même, on s’attend à ce que la Forteresse Fer-de-Tonnerre [Thunderhead Fortress] devienne une importante source secondaire de production de cortex, car les mines dans les montagnes proches contiennent plusieurs filons essentiels.
Tentative d’Évasion de Vassaux de Menoth
Début 605 AR, le Vassal de Menoth Jack Applewaith apprit, via une discrète rumeur, le massacre de sa famille à leurs domiciles proche de Eastwall par les troupes du Protectorat. L’espoir qu’il puisse un jour s’enfuir et les retrouver était la seule raison qui permettait à Applewaith de ne pas perdre espoir en la vie. Le lendemain, lors de l’inspection d’un Croisé [Crusader] fraîchement opérationnel dans une petite manufacture de warjack à l’extérieur d’Ichtier, Applewaith pris le contrôle du ‘jack et le força à écraser son superviseur, désemparé, le gardant. Applewaith contrôla [marshaled] à travers la manufacture, tuant plus de vingts travailleurs et brisant un grand réservoir de Fureur de Menoth [Menoth’s Fury]. Les Gardiens de la Flamme [Temple Flameguard] réagirent rapidement, mais ignorait l’écoulement. Bien qu’ils tuèrent immédiatement Applewaith, leurs Lances Ardentes [Flame Spears] entrèrent en contact avec la fuite de Fureur de Menoth [Menoth’s Fury]. L’enfer se déchaîna, réduisant l’intérieur du bâtiment en cendres, tuant toutes les personnes présentes à l’intérieur. Depuis, tous les Vassaux effectuent les inspections des warjacks fonctionnels sous la supervision d’au moins un Scrutateur [Scrutator] bien gardés.
PRODUCTION DE WARJACK DANS L’EMPIRE DU CAUCHEMARTrès tôt, les techniques de production de ‘jack de Cryx divergèrent des nations continentales. Durant des siècles, la conception des helljacks et des bonejacks fut faiblement uniformisée. Les schémas et les matériaux furent laissés au bon vouloir des nécrotechs, et les manufactures de ‘jack furent plus des ateliers glorifié pour l’expérimentation que des installations pour la production en série. Comme divers châssis s’avérèrent être couronnés de succès lors de bataille, un degré croissant d’uniformisation survint. Les warcasters et autres nécromanciens crâniens commandant des warjacks commencèrent à exiger des quantités importantes de ‘jacks spécifiques afin de combler des besoins préciss, peu importe les souhaits esthétiques et expérimentaux des nécrotechs.
En dépit de cette uniformisation croissante, les manufactures de ‘jack restent des affaires idiosyncratiques. Cela est particulièrement vrai pour les manufactures situées à l’intérieur de l’Empire Cryxien. Là, les nécrotechs chargés de fabriquer les helljacks se voient donner des marges de manœuvre pour choisir leurs matériaux et produire leurs ‘jacks comme bon leur semble, pourvu que leurs quotas soient satisfaits et leurs commandes remplies rapidement. De nombreux nécrotechs conservent des zones de travail adjacentes, dans les manufactures, pour des expérimentations privées. Les modifications apportés aux schémas et aux configurations d’armement ne sont pas rares, et plus d’un nécrotechs fut sommairement détruit par un warcaster pour des ajouts indésirables ou dangereux à un nouveau lot de ‘jacks.
La plus grande concentration de manufactures de warjacks se trouve dans la ville portuaire de BecdeDregg [Dreggsmouth]. Les installations de helljacks se spécialisent dans la production de châssis spécifiques; les manufactures consacrées à la fabrication de bonejacks créent typiquement plusieurs types de châssis, car les pièces sont communes entre les nombreuses conceptions différentes . La production de ces installations se fait de façon analogue à celles des manufactures continentales, à l’exception des nécroserfs [thralls] et autres machines nécro-technologiques effectuant le travail à la place de travailleurs humains Souvent, ces nécroserfs [thralls] sont équipés de membres-outil spécialisés pour mieux accomplir leurs tâches.
Skell, la capitale de Cryx, est le foyer d’une plus petite – mais toujours importante – industries de helljack. La Maîtresse Nécrotech Mortenebra fit de Skell sa demeure durant des siècles avant de partir superviser les opérations sur le continent, mais son héritage demeure. Un grand nombre de ‘jacks sont produits ici, mais l’accent d’un grand nombre manufactures produisant des ‘jacks est axé sur l’expérimentation au lieu de la production en série.
Les manufactures de bonejacks sont capables de produire de bien plus grandes quantités d’arc nodales et de cortexes de basse classe que n’importe quelle manufacture similaire sur le continent. Les nécrotechs ont véritablement perfectionné l’arc nodal et possèdent une parfaite compréhension des principes mékaniques qui l’actionnent, puisée de siècles d’interrogatoires nécromantique des plus grands mékaniciens des Royaumes d’Acier. Des mékamanciens [arcane mechaniks] décédés sont exfiltrés du continent et forcés à travailler sans relâche à la construction des cortexes pour les armées du Père des Dragon [Dragonfather]. Les nécrotechs emploient également plusieurs raccourcis nécromantiques, tels que remplacer les métaux rares utilisés pour les pièces sensitives du cortex et les conduits réflexes par des matières nécrotiques. Ils réduisent et liquéfient d’abord des cadavres et mélangent par la suite ces substances impures avec des acides et d’autres produits chimiques toxiques pour créer des matériaux analogues aux métaux utilisés dans les cortexes standard de warjack. Bien que les cortex des helljacks et des bonejacks spécialisées tel que le Rôdeur [Stalker] soient aussi complexes que les cortexes normaux de warjack, les nécrotechs n’hésitent pas à faire des économies quand il s’agit de bonejacks plus standard. Les Équarrisseurs [Deathrippers] et les Profanateurs [Defilers] doivent seulement pouvoir obéir qu’à quelques instructions clés, et leurs cortexes sont donc beaucoup plus simples à produire.
La production de helljacks sur le continent fut sporadique et inconsistante jusqu’à très récemment. Cela changea très rapidement avec l’établissement de grandes manufactures dans le réseau de tunnels et grottes sous le Bois d’Épines [Thornwood], initié par le Seigneur Liche Asphyxious. Ces tunnels contiennent des installations minières et des fonderies exploitées par des nécroserfs [thralls]. Cela simplifia drastiquement le transports des matières premières nécessaires à la constructions des ‘jacks, et un nombre impressionnant de helljacks et de bonejacks est produit dans ces manufactures souterraines.
Tous les matériaux nécessaires à la fabrication des ‘jacks peuvent être trouvés dans les tunnels à l’exception d’os touchés par la corruption que les nécrotechs préfèrent pour certaines pièces. En l’absence de la corruption de Toruk, cependant, les nécrotechs créèrent une alternative pour l’os. Un alliage spécial de nécrotite et de métaux exotiques fondu est utilisé pour tapisser d’énormes bacs. Ces bacs sont ensuite remplis d’os humain et d’animaux et ceux-ci baignent pendant plusieurs mois dans les rayonnements provenant du conteneur. À la fin du processus, c’est comme si les os avaient presque été contaminés par la corruption de Toruk.
