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JOURNAL DE L'AUMÔNIER ELIAIS VALENTINI, CORMANO SITUEE DANS LE NORD DE L'ORDPar Will Shick et Jason Soles3 citen, 605 ARUn autre affrontement a éclaté entre les mercenaires de notre bon roi et les omniprésents khadoréens, rodant tel des loups affamés, près de notre frontière. Alors que le combat se déroulait à quelques kilomètres de la ville, les bruits de la bataille ont longuement résonné. Je ne suis pas étranger à la guerre, durant ma jeunesse, j'ai régulièrement apporté mon aide aux blessés et morts sur le champ de bataille, mais je dois admettre que les sauvages et sinistres cris de guerres qui se réverbéraient dans notre petit hameau m'ont déstabilisé.Ce n'était pas le bruit d'hommes mais de quelque chose de beaucoup plus sombre et sauvage. Demain, mes deux acolytes et moi-même nous rendrons sur le lieu de la bataille et fourniront des secours aux blessés et les derniers sacrements aux morts. C'est notre devoir au saint service de Morrow.
Bien que apporter de l'aide aux nécessiteux soit l'objectif de notre voyage, je dois lui reconnaître des motivations secrètes. Notre mission, nous l'espérons, apaisera la tension croissante parmi les citadins qui craignent que cette guerre arrive sur le porche de leur maison. L'inconnu amplifie les craintes, ainsi j'ai l'intention de dissiper le spectre de l'incertitude avec l'assurance immédiate que la mort et la destruction ne visiteront pas notre humble ville. La lutte près de ce pays est seulement une conséquence fâcheuse d'une frontière commune proche du Bois d'Épines que les khadoréens semble vouloir envahir.
6 citen, 605 ARLe stylo tremble dans ma main, et je me trouve presque dans l'incapacité d'écrire, tellement je suis tendu, mais je dois transcrire mes pensées.
Nous avons parcouru le site du conflit et rien n'aurais pu me préparer à un tel carnage. Au lieu des vues familières d'un rassemblement de troupes et soldats, mes acolytes et moi-même y avons trouvé un abattoir des plus horrifiants. Des corps démembrés jonchaient les environs tels les restes d'un repas cauchemardesque. Aguerri par notre foi, nous avons commencé à rechercher des survivants et porter les derniers sacrements aux morts afin qu'ils puissent rejoindre l'étreinte de Morrow.
Les horreurs que j'ai vue seront dures à oublier et elles vont sûrement me hanter le reste de mes jours. C'était plusieurs heures avant que nous découvrions la cause de ce massacre. Sous une pile de cadavres, gisait le corps d'un homme. Son visage couvert par un terrible heaume d'acier et sa chair exposée, tatouée d'étranges et complexes dessins. J'ai entendu des histoires décrivant ces guerriers, mais c'est lors de la découverte de son arme, une massive épée à deux mains, que mes soupçons furent confirmés.
Visibles le long de la lame, j'ai vu des centaines de regards concupiscents. J'ai lu de nombreux traités et textes traitant des terribles mines de Khardov et comment les Orgoths ont fait travailler des milliers de personnes, jusqu'à la mort, dans ces puits noirs pour extraire du minerai de fer afin de forger leurs terribles armes, les plus infâme qui soient, les lames maudites. Les khadoréens ont déterré beaucoup de ces épées hantées par les morts quand ont débuté les fouilles sous la ville maudite.
Ceux condamné à porter de telles lames deviennent des vagabonds maudits, et dans la bataille, ils sont envahis par une folie extrême et une frénésie sanguinaire. J'ai toujours soupçonné que de tels contes ne soient que des mythes, peut être le résultat d'un incurable criminel auquel on aurait supprimé tous moyens de contrôle. On a largement rapporté que les Orgoths employaient ces guerriers inhumains, portant ces anormales lames et on les disaient brutaux et cruels. Si la moindre partie du conte est véridique, cela exige des précautions. En cherchant plus loin, nous avons découvert une seconde lame parmi les corps.
Peu de personnes en dehors du Khador ont eu la chance d'étudier ses antiques objets; l'Alliance des Seigneurs Gris et l'armée khadoréenne sont d'une diligence incroyable pour les récupérer. Étant donné leurs réputations, je me suis rendu compte qu'il était de mon devoir de récupérer les lames maudites que nous avons trouvé et de faire pratiquer de nouveaux examens par l'église. Avec grand soin, j'ai enveloppé les lames dans une lourde couverture de notre chariot et je les ai laissées là pour nous consacrer à l'enterrement décent des morts. Il nous a fallu 3 jours pour finir notre digne travail.
10 citen, 605 ARDepuis notre retour, mes nuits sont en proie à l'agitation. C'est durant l'une de mes insomnies que j'ai décidé de faire, moi-même, les recherches sur les lames maudites, plutôt que de les envoyer immédiatement à la capitale. Je doute qu'il y quelqu'un à Merin qui sache quoi faire d'elles et probablement qu'ils tarderont avant de contacter le Sancteum. J'estime être à la hauteur de la tâche pour débuter les enquêtes préliminaires.
Incapable de dormir, je me suis rendu dans l'antichambre de l'église, là où j'ai stocké les armes et je les ai examinées de manière plus approfondies. Tandis qu'elles partagent les mêmes visages concupiscents le long des deux côtés de la lame, leurs conceptions sont différentes. La première que j'ai trouvée est d'une conception plus utilitaire, la poignée est simplement enveloppée d'un cuir de vachette avec un simple pommeau. L'autre est une œuvre d'art plus déstabilisante. Sa poignée comprend plus de visages concupiscents, y compris dans le cuir, et son pommeau est un crâne hurlant. De plus, le bord de la lame semble gravé avec les mêmes motifs étranges que nous avons vu sur le cadavre du vagabond maudit. Il semble évident que chacune de ces lames furent confectionnées par des mains différentes, la dernière étant plus raffinée et plus extravagante.
Alors que j'examinais la seconde lame, je n'ai pu m'empêcher de frotter mes doigts sur la poignée baroque. Un terrible frisson me saisit immédiatement, et j'écartai mon bras comme si l'on venait de me piquer. Bataillant avec moi-même pour calmer mon coeur, j'ai senti une puissante détermination m'emparer.
J'ai décidé qu'une fois conclues mes propres recherches, je rendrai tant les lames que mes découvertes à l'Ordre de l'Illumination.
13 citen, 605 ARMon travail sur les lames maudites m'épuise totalement. Je suis tout à fait conscient que j'ai négligé mes fonctions de guide spiritual de nos citadins, mais les besoins de mes bien-aimés paroissiens ne peuvent être comparés à l'importance de ce que je fais actuellement. Morrow puisse leur accorder la force de supporter mon absence.
Il n'y a aucun doute, dans mon esprit, que ces armes sont le résultat d'une magie noire, et leurs ornements macabres sont plus que des décorations. Depuis mon contact avec l'épée la plus ornée, les visages sur les lames sont revenus à la vie, et les bouches s'animent, cherchant à me parler à chaque fois que je suis proche. Je peux entendre leurs murmures, tel un bourdonnement dans ma tête, mais les mots sont inintelligibles. Je ne suis pas certain que ces bruits soient réels où seulement le fruit de mon imagination. Probablement est-ce un aspect envoûtant de cet arme Orgoth, conçu pour terrifier et désorienter les ennemis. Comme le contact physique semble avoir activée la magie présente au sein de l'arme, je vais tâcher de voir si d'autres pouvoirs sont en latence, avec des contacts physique plus longs.
Lorio me supplie de contacter l'église et rode autour des armes. Il craint leurs corruptrice influence, mais je n'ai gratté que la surface pour l'instant. Plus de recherche sont nécessaire. Je dois déterminer lesquels des sombres pouvoirs des lames maudites sont des faits et ce qui est simplement des rumeurs conçue pour donner aux vagabonds maudits une réputation plus effrayante dans l'esprit des ennemis du Khador. Je devrai me protéger.
16 citen, 605 ARMon travail se poursuit sans relâche, malgré les gémissement constant de Lorio et des citadins.Cela long moment qu'il est à mon service, et Lorio continue de me harceler d'abandonner les lames maudites à l'église. Je ne parviens pas à comprendre comment j'ai pu endurer cette ennuyante personnalité si longtemps. Lorio ne mérite ne mérite pas sa place au sein de l'Eglise de Morrow. Il n'a pas la volonté nécessaire pour être un bon berger.
Souhaitant comprendre les déstabilisantes et étranges propriétés des lames maudites, je me suis permis un plus long contact physique. J'ai trouvé, que si je me concentrais sur les bourdonnement tout en tenant la lame, que je pouvais entendre des voix distinctes. Certaines s'exprimaient dans d'antiques et étranges langues que leurs chuchotements me glaçaient l'échine. D'autres parles dans des langues que je connais, plus spécifiquement l'ancien khardic. Plus j'écoutais longuement les voix, plus je pouvais discerner chacune d'entre elles facilement. Durant plusieurs heures, j'ai pu distinguer ce qui me semble être plus de cent voix distinctes. Dès que j'ai lâché l'épée, m'épuisant mentalement par la volonté nécessaire pour l'accomplir, une seule phrase à continué de faire écho au plus profond de mon esprit.
Libère-nous !Cette nuit, j'ai été la proie de rêves horrifiants. Des visions d'antiques batailles hante encore mon esprit. Parfois je les regardais comme si je survolais le carnage, à d'autres moment, j'y participais. Dans ce dernier, je me saisi d'une antique et terrible lame maudite et m'engageais allègrement dans le massacre.
Quand je me suis réveillé, mes draps plaquaient mon corps couvert de sueurs, mon coeur martelait dans ma poitrine et mon sang tonnait dans mes oreilles.
Quand je me suis finalement calmé, j'ai entendu le son si caractéristique de cette voix criant dans le silence de ma chambre.
Libère-nous !Le baragouinage de la lame maudite dans ma tête est maintenant perpétuel, indépendamment de ma proximité avec elle. Les sombres puissances qui animent la lame doivent craindre que je sois proche de la compréhension Elles cherchent à m'effrayer pour m'éloigner de mes recherches, mais je ne fléchirai pas. Morrow me protégera.
22 citen, 608 ARD'autres recherches sur les lames maudites m'ont conduis à des découvertes encore plus effrayantes. Des teste alchimiques sur les lames ont démontré qu'elles sont composées d'un alliage d'acier commun. Cependant, il est clair qu'il y a beaucoup plus dans celles-ci. Sur la base de mes propres interactions personnelles, je crois que les armes furent forgées avec un processus nécromantique exigeant d'authentique âmes de mortels.
Grâce à mon intérêt pour l'occulte, ma bibliothèque personnelle contient plusieurs volumes sur les pratiques nécromantique annoté par l'Ordre de l'Illumination. Bien qu'il reste peu d'information sur la manière dont les orgoths utilisaient leurs magies, il y a suffisamment de connaissances des pratiques modernes que pour formuler une théorie. A mon avis, les lames maudites comporte une certaine similitude avec les encensoirs à âmes employés par les nécromanciens cryxiens.
Je suis convaincu que lors de la création d'une lame maudite, des centaines d'esclaves sont sacrifiés dans un rituel destiné à arracher les âmes des victimes et à les transférer dans l'acier en fusion d'une nouvelle lame maudite. L'alliage d'acier comportent certaines impuretés que je pensais être accidentelle, mais maintenant je crois qu'elles facilitent le processus permettant de canaliser facilement la puissance de ces âmes tourmentées. Si la lame, avec laquelle je suis en contact est une indication, je suis abasourdi par le milliers d'âmes qui furent éternellement soumises, asservies dans les cruelles forges orgoth.
La découverte la plus choquante est que la lame maudite, la plus ordinaire, en ma possession ne peut pas provenir des forges orgoths ! Je soupçonne que cette lame soit âgée de moins de vingt ans. Alors qu'une telle révélation, par le passé, m’aurait glacé l'échine, je peux comprendre pourquoi le Khador peut reproduire le travail des orgoths. Le pouvoir contenu dans les lames maudites est assurément immense. L'impératrice et l'église dans le nord tourneraient de l’œil devant de tels actes, quoique…
Qui fut sacrifié pour créer ces nouvelles lames ? Les Seigneurs Gris ont acquis une noirceur qu'aucun d'entre nous n'aurait put imaginer.
Je deviens étrangement réticent à toucher la lame la plus récente alors que la plus vieille continue de me fasciner. Peut-être est-ce au fait que les âmes employées pour la manier ont vécu il y a si longtemps, et que ce qu'elles ont endurées n'est plus d'actualité. Quelque soit la raison, le simple fait de touche le pommeau de l'autre me remplit d'effroi.
26 cinten, 608 ARAujourd'hui, j'ai fermé l'église aux étrangers. Je suis lassé des constantes interruptions des citadins et de leur bavardage mesquin et inutile. Ils s'inquiètent et se plaignent. Ils sont pathétiques. Je comprend, maintenant, pourquoi des forts tel que moi sont nécessaires pour les guider. Ils sont perdus sans moi. Je les méprise. Comment n'ai-je jamais rien senti, si ce n'est du mépris pour ces imbéciles ?
J'ai eu une révélation, la nuit dernière, tout en continuant mon examen des lames maudites. Le faible mérite sont sorts. Ce sont eux qui devraient nous servir. Je comprends, maintenant, pourquoi l'impératrice détourne le regard sur la fabrication, par le Khardor, des nouvelles lames maudites. Le faible devrait servir le fort.
27 citen, 608 ARLorio et un groupe de citadins, y compris le capitaine de la garde, ont fait irruption dans mon antichambre aujourd'hui pendant que je travaillais. Ils affichaient un visage courageux, mais je pouvais sentir leur crainte comme la puanteur du bétaille dans un abattoir.
Lorio exigea que je lui rende les lames maudites. Il a prétendu qu'il craignait pour mon âme, mais je pouvais voir qu'il voulait juste me rendre faible comme lui.
Quand j'ai refusé, le capitaine de la garde a dégainé son pistolet.
Ce qui s'est passé ensuite… fut glorieux.
Les voix ont crié si fort que j'ai cru que ma tête allais éclater. Je fus tellement rapide. Plus rapide que n'importe quel homme normal. L'antique lame fut dans ma main avant même que j'y pense. Je vis rouge.
Comment osent-ils ! COMMENT OSENT-ILS !
Le mouton ne se révolte pas contre le berger.
Comme des agneaux, je les ai massacré.
Les voix se mirent à rire. Elles se réjouissaient. J'ai senti leur jubilation. J'ai senti leur pouvoir en moi prendant que le sang éclaboussait mon visage.
Elles étaient libres.
Je les avait libérées.
«Note de bas de page de l'Ordre de L'Illumination»Au moment où je suis arrivé, quatre jour jours après la réception de la missive de l'Acolyte Lorio qui avertissait de la dissimulation par le Père Valentini des lames maudites, le village de Cormano était une ruine carbonisée. Seule l'église restait debout.
C'est a grand regret que j'ai choisi d'entrer dans le sanctuaire.
Les corps d'au moins cinquante habitant de la ville était éparpillés en un macabre tableau. Je peux encore percevoir l'image barbare malgré tous mes efforts pour l'oublier. Aucunes personnes ne fut épargnées, de ce que je peux décrire, dans l'orgie meurtrière du Père Valentini.
De Valentini et les lames maudites, aucun signe. Seule son journal est resté. Laissé dans sa chambre personnelle, ouvert à la dernière page.
J'ai personnellement juré de traquer ce fou et de le traduire en justice pour les crimes atroces qu'il a commis. J'effacerai la tâche blasphématoire que son existence représente auprès notre sainte église.
J'espère qu'un peut de rédemption pourra être trouvé dans ses effrayantes découvertes et que notre ordre donnera suite à ces allégations contre l'Alliance des Seigneurs gris. Que nous soyons resté les bras croisé pendant si longtemps sans sanctionnée de telles armes est une chose. Rester inactifs, quand ils entreprennent activement la création de nouvelles lames maudites, en est une autre.
Votre Dévoué Serviteur
--Rosa Pelario, Illuminée
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