FELLIG
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par Josh Colón, Matt Goetz & Douglas Seacat
Dans tout le Cygnar, il n’y a pas d’autres villes comme Fellig. Situé à l’extrémité la plus éloignée du royaume, l’immense barrière naturelle de la Forêt du Bois d’Épines [Thornwood Forest] l’isole du reste du monde, et en fait, elle a plus en commun avec l’Ord voisin que sa propre nation. Se dressant à la frontière de trois grands royaumes et à cause de cela, elle a continuellement souffert face à la guerre moderne.
Fellig est un bastion de la culture morridane. Ses habitants sont ardemment cygnaréens tout en restant habitués à se sentir éloignés du reste de leur nation. Ajoutant à ce sentiment d’isolement, la ville abrite un nombre significatif de thuriens et de tordorens, qui apportent tous les éléments de la culture ordique. Fellig est également l’un des rares endroits où les échanges a lieu entre les marchands kayazy khadoréens, les maisons de commerce d’Ord et les intérêts cygnaréens. Les marchands des trois nations étaient un spectacle ordinaire dans les rues depuis des générations avant l’escalade la plus récentes des hostilités en guerre sans merci.
L’éloignement de Fellig par rapport aux autres avant-postes majeurs cygnaréens,
ainsi que son statut de ville située directement à la frontière avec le Khador, ont fait des fortifications un aspect crucial de sa conception, ce qui a permis à ces habitants de vivre dans une formidable ville forteresse. Fellig détient la douteuse distinction d’être l’endroit le plus assiégé des Royaumes d’Acier. Peu de temps après les Traités de Corvis [Corvis Treaties, elle s’est tenue entre les ambitieux khadoréens et leurs rêves de conquêtes du sud.
Ces dernières années, Fellig a connu une tumultueuse période, au cours de laquelle son avenir était incertain. Coupés du Cygnar, et protégés par les soldats d’une autre nation, et encerclés par les armées de ses plus grands ennemis, les jours de Fellig faisant partie du Cygnar semblaient révolu. Pourtant, la ville perdure et ses habitants tenaces endurent avec elle.
ORIGINESL’histoire des habitants de Fellig remonte à des milliers d’années et inclus certaines des époques les plus noires de la région. Vers 3500 PR, les Seigneurs de Morrdh [Lords of Morrdh] ont uni toutes villages région, appelée aujourd’hui Forêt du Bois d’Épines [Thornwood Forest], créant ainsi l’une des premières nations humaines civilisées. Bien qu’initialement concentrée dans une seule région, la population de Morrdh s’étendit pour fonder plusieurs villes périphériques, chacune suffisamment fortifiées pour se protéger et reliée par l’un des premiers systèmes routiers connus. L’une d’elle était la communauté de Felaach, établie à la limite nord-ouest de terres revendiquées par le sombre royaume.
Cette ville est devenue une véritable citée avec de nombreux temples en pierre noire et d’impressionnantes fortifications, acquérant des richesses en extorquant un tribut tribus voisines de ce qui est maintenant les Collines de Murata [Murata Hills]. Même dans l’antiquité, Felaach était une forteresse et une garnison avec la plupart de sa population valide armés et prêts à se battre. Ses soldats ont combattu les seigneurs cavaliers des peuples khardiques et ombriens, abattant la célèbre cavalerie du nord avec leurs effrayants chars à lames.
La ville est demeuré un élément important du Noir Royaume [Black Kingdom] jusqu’à la chute de Morrdh. Bien qu’il demeure peu de trace des circonstances exactes qui ont précédé et suivi la chute du royaume, les conséquences sont bien connues. N’étant plus soutenue par les citées méridionales, Felaach a dépéri. Pendant quelques centaines d’années, la ville autrefois vaste a été réduite à une poignée d’habitants, et une grande partie de son impressionnante architecture s’est effondrée par négligence ou a été détruite par les communautés voisines.
Ce revirement de fortune n’a cependant pas été sans avantages. Lorsque les orgoth ont débarqué en Immoren occidental, la ruine pratiquement inhabitée de Felaach – aujourd’hui un modeste village nommé Fellig – a été soumise à leur examen minutieux. Les habitants de cette région étaient passé maître dans l’art de se cacher et d’éviter l’attention des puissances hostiles, permettant aux habitants de Fellig de vivre relativement à l’abri de l’oppression que nombres d’autres subissaient sous la tyrannie orgoth.
Le destin de Fellig changera à nouveau après la Rébellion. Durant la guerre, les morridanes de la région ont collaboré étroitement avec les autres groupes alliés qui deviendraient le Cygnar. Leur persévérance et leur connaissance de forêt en faisaient des éclaireurs et des embusqueurs habiles, bien que les morridanes aient également souffert de préjugés en raison de leur lien ancestral avec Morrdh.
Une fois les orgoth poussé à la mer, le victorieux Conseil des Dix [Council of Ten] s’est réunit à Corvis et a créé les Traités de Corvis [Corvis Treaties], qui délimitaient les frontières des nouveaux Royaumes d’Acier. Celles nouvelles ont placé Fellig près des frontières partagées entre le Cygnar, le Khador et l’Ord. Cela garantirait sa fortification, mais ouvrirait de nouvelles perspectives. En peu de temps, le petit village a connu un afflux de soldats et de ceux qu’il fallait pour les soutenir, suivi rapidement par des marchands et des commerçants pleins d’espoirs, redevenant une fois de plus une ville.
GÉOGRAPHIE DE LA CITÉLa ville se situe à la limite nord-ouest de la Forêt du Bois d’Épines [Thornwood Forest], juste devant les Collines Murata [Murata Hills] d’Ord à l’ouest, où l’Ord a récemment construit le Fort Bairdon pour surveiller l’invasion khadoréenne. La forêt proche des murailles de la ville a suffisamment été abattue pour permettre au soldat en défense de repérer et de tirer sur toute force approchant. Plusieurs localités annexes ont été installées en dehors de la ville, les habitants de celles-ci sont prêts à les abandonner quand la guerre menace.
Ils y a trois entrées dans la ville, avec la plus grande porte sur le mur reliant la Ronconniere [Bamblerut Road] au reste du Cygnar. Historiquement, la porte sud-ouest menant à Armandor a connu le fréquent trafic quotidien, d’autant plus que l’Ord a relié la ville à son chemin de fer. Cela donne accès à la ville à l’ensemble du réseau ferroviaire de l’Ord, et aux occasionnels trains militaires desservant la Division Bouclier [Shield Division] d’Ord passant par la gare d’Aniballi au centre de la ville avant de ressortir par la nouvelle porte nord-ouest menant au Fort Bairdon. Tout comme la porte principale, les entrées ferroviaires sont fortifiées et peuvent être scellées si nécessaire. Cette ligne de chemin de fer signifie que Fellig a la particularité de faire partie du seul réseau ferroviaire inter-royaume des Royaumes d’Acier.
Reflétant le caractère pragmatique de son peuple, la plupart des constructions de Fellig sont construites de manière simple et pratique, principalement en bois ou en pierre de taille. Le centre de la cité est réservé à la noblesse ou à d’autres familles de haut standing ou aisées et abrite la majorité de la garnison de la ville. Bien que Fellig manque du traditionnel donjon, un robuste mure pierre protège cette partie la plus interne. Les familles ouvrières et les plus pauvres vivent au-delà du mur intérieur, dans une zone plus vulnérable aux bombardements si la ville est assiégée. Situées à la périphérie de la ville et à un jet de pierre de l’impressionnant périmètre défensif de Fellig se trouvent des casernes et des entrepôts militaires pour les troupes stationnées sur la muraille extérieure.
Il y a plusieurs douzaines de cannons, la plupart sur les murs extérieurs, avec la plus forte concentration pointant vers le nord et l’est – en direction du Khador et le long de la route principale approchant la plus grande porte de la ville. Historiquement, ces dernières ont été les plus susceptibles d’être la cible d’attaques. Le plus gros de ces canons surclasse même les cannons lourds des navires – plusieurs d’entre eux sont montés sur des tourelles à vapeur offrant un large angle de tir, et ils sont maniés des artilleurs compétents. Une variété de petits canons peuvent être plus facilement redéployés au besoin. Au-delà de la muraille extérieure de Fellig se trouve un vaste réseau de tranchées. Parmi elles, d’innombrables barbelés, des nids de mitrailleuses, des blockhaus et d’autres fortifications. Les défenses nord sont les plus fortement garnies et renforcées, mais les tranchées à l’ouest et à l’est sont également vastes.
L’un des bâtiments les plus remarquables du centre-ville est connu sous le nom de Manoir des Ducs[Duke’s Manor], appelé à l’origine [Melroane Hall], prétendument siège ancestral du Duc de Nord-Forêt [Duke of the Northforest]. Ce grand manoir a été bâti en 520 AR par le Duc Kerrigan Melroane, dont le dernier héritier est mort au cours de la Bataille des Sables Bleus [Battle of Bluesands].
L’un des lieux les plus importants associés à Fellig se situe à l’extérieur de la ville proprement dite, au sud-est de la route principale. C’est le monastère de l’Ascendante Angellia, batît peu de temps après les Traités de Corvis [Corvis Treaties] et qui, autrefois possédait la troisième plus grande bibliothèque de tomes sacrés morrowéens, uniquement dépassée par le Sancteum et la grande bibliothèque d’Elsinberg. Sa valeur s’est accrue après fin 604 AR, lors de l’invasion du Llael par le Khador, lorsque les pieux morrowéens ont fuis d’Elsinberg avec plusieurs des plus rares tomes de cette ville. Ces livres ont été apportés à Fellig dans l’espoir de les protéger des khadoréens. Dans un cruel retournement du destin, en 606 AR, les forces de la Croisade du Nord [Northern Crusade] du Protectorat ont incendié le monastère, détruisant d’innombrables volumes. Les ouvriers et les volontaires de l’église ont reconstruit le monastère endommagé durant les années qui ont suivi, mais d’inestimable connaissances ont été irrémédiablement perdues. Le monastère reste un lieu de pèlerinage, mais il est devenu un monument à ce qui a été perdu ici.
CITÉ À LA FRONTIÈRE AVEC LA GUERREEn plus d’être le siège du Duché de Nord-Forêt [Northforest Duchy] est la seule grande ville cygnaréenne au nord la Langue du Dragon [Dragon’s Tongue], et son isolement relatif en a toujours fait une cible séduisante pour le Khador. Tandis que Fellig fait partie d’une longue chaîne de forts, tours, et défenses plus petites en bordure septentrional du Bois d’Épines [Thornwood], elle constitue un pivot important pour la Première Armée Cygnaréenne [Cygnar’s First Army], extrémité opposée d’une chaîne allant jusqu’à Nordgarde [Northguard] à l’est.
Entre ces deux positions fortifiées, toutes les défenses cygnaréennes de moindre importance doivent dépendre d’un redéploiement rapide des troupes pour dissuader les incursions. Pour faire de véritables et durables incursions dans le Bois d’Épines [Thornwood] et au-delà à l’intérieur du Cygnar, un envahisseur devrait s’emparer de Fellig Nordgarde [Northguard], ou idéalement des deux. Fellig a été considérée comme la plus vulnérable de ces deux positions, ce qui a contribué à l’assaillir à maintes reprises.
Les combats entre les khadoréens et les cygnaréens à Fellig remontent aux Traités de Corvis [Treaties of Corvis] et se sont rarement arrêtés. Le siècle dernier, en particulier, a connus plusieurs conflits notables. Fellig a joué un rôle clé dans la Première Guerre du Bois d’Épines [First Thornwood War] de 510-511 AR lorsque le Roi Ruslan Vygor a élaboré un plan pour attirer la majeure partie de l’armée du Cygnar en Llael alors qu’il envoyait son armée à travers le Bois d’Épines [Thornwood], traçant la Route des Warjacks [Warjack Road] par une force brute absolue et l’emploi d’innombrables warjacks. Dans l’espoir d’atteindre rapidement et sans interférence les exploitations du sud, Vygor a choisi de ne pas directement attaqué Fellig, mais a plutôt envoyé un contingent de combattants forestiers des Cicatrices [Scarsfell] pour encercler la ville et empêcher les informations de l’invasion de son armée ne s’ébruitent. Il a été aidé dans ses efforts pour isoler la ville quand une maladie a balayé Fellig, qui avait déjà déclenché une quarantaine.
Plusieurs courageux rangers ont réussi à échapper au cordon de Vygor et ont porté la nouvelle à Vinter Raelthorne II, qui menait les cygnaréens en hâte vers le Llael. Après cela, les soldats de Fellig se sont lancés dans d’héroïques de bloquer et embusquer les forces de Vygor, les fixant jusqu’à ce que l’armée de Vinter II puisse les atteindre à la Langue du Dragon [Dragon’s Tongue]. Pour leur accomplissement, la branche de Fellig du Service de Reconnaissance Cygnaréen [Cygnaran Reconnaissance Service] a reçu une distinction spéciale. Après cela, les défenses de Fellig furent considérablement renforcées, avec le parachèvement de la muraille extérieure de ma ville et des portes principales quelques années après la fin de la guerre.
Après la Première Guerre du Bois d’Épines [First Thornwood War], Fellig a connu une longue période de stabilité relative. Bien que le calme ait été périodiquement rompu le long des frontières avoisinante en scrutant les escarmouches lancées par la Cinquième Légion Frontalière Khadoréenne [Khador’s Fifth Border Legion] et parfois par les menaces des tribus tharn voisines, la ville n’a pas été directement menacée jusqu’en 596 AR. Lors d’un événement, maintenant connu sous le nom de Massacre de Brickfield [Brickfield Massacre], la cauchemardesque machine appelée Deathjack a émergé de l’obscurité pour se livrer à un massacre. Les habitants de Brickfield, est une petite communauté à l’extérieur des murailles de la ville, ont essayé en vain de fuir le Deathjack qui les déchiquetaient. Plus d’une centaine d’hommes et de femmes sont morts et des dizaines d’autres blessés ou portés disparus. Les raisons pour lesquelles le Deathjack a choisi Fellig pour l’attaquer ne sont pas connues, mais il a développé une réputation pour de telles folies meurtrières, apparaissant souvent et inopinément à travers l’Immoren occidental.
L’APPARITION DE 511 AR
Dans les mois qui ont suivi le Nouvel An, Fellig a souffert d’une maladie inconnue se manifestant par une toux suffocante, laisser les malades incapables de parler de la douleur. Certains craignent qu’il ne s’agisse d’un retour de la brèche du souffle [rip lung], tandis d’autres considéraient la disparition des patrouilles forestières et la mutilation du bétail comme le signe d’une force plus sombre au travail. Les portes de la ville ont été scellées pour éviter la propagation de la maladie.
À partir de Tempen 606 AR, une série d’affrontements militaires plus graves ont englouti la région, et Fellig passerait les années suivantes directement assaillies ou autrement assiégée. Le Kommandant Suprême [Supreme Kommandant] Irusk a ordonné une attaque sur Fellig dans les premiers mois de l’année, une siège qui ne serait pas interrompu pendant quatre mois. Certains considèrent que c’est un miracle que Fellig résiste à cet assaut, bien qu’un examen plus approfondi révèle des plans intelligents mis en branle par ses défenseurs.
Alors que les khadoréens verrouillaient la ville, le Général Duggan diffusa de fausse informations suggérant qu’elle était plus faible et moins fortifiée qu’elle ne l’était, propageant des rapports sur la «nature inadéquate» de son artillerie prête à l’emploi en particulier. Il a également répandu la rumeur que les magasins alimentaires de la ville étaient presque vide. Lorsque le premier assaut fut repoussé, les assiégeants prirent la tactique conservatrice d’encercler la cité et tentèrent de les affamer, une approche que leurs espions avaient suggéré de faire rapidement. Pendant ce temps, Irusk et son avant-garde furent attiré au combat ailleurs dans le Bois d’Épines [Thornwood], se joignant finalement à la Bataille du Temple de Garrodh [Battle of Temple Garrodh]. À cet égard, la bonne fortune favorisa Fellig, et elle a été libérée par des éléments supplémentaires de la Première Armée Cygnaréenne avant qu’elle ne s’effondre.
Quelques mois plus tard, une improbable et éloignée opération du Protectorat de Menoth a assiégé et incendié la ville à nouveau. Les dirigeants du Protectorat avaient eu l’intention de s’emparer de Fellig et l’utiliser comme bastion de la Croisade du Nord [Northern Crusade], mais comme les khadoréens avant eux, ils ont découvert que ce n’était pas chose facile. Les menites finissent par se retirer et décide de s’implanter en Llael. Bien que l’attaque ait été brève, les dégâts ont été profondément ressentis, car c’est à ce moment-là qu’ils ont brûlé le monastère prisé de l’Ascendant Angellia.
Plus tard en 607 AR, Irusk a lancé une nouvelle campagne contres les sudistes, en envoyant un important détachement à Fellig sous le commandement du Kommandeur Orsus Zoktavir. Dans ce cas, la prise de Fellig n’était pas l’objectif, car Irusk avait son attention tirée sur Nordgarde [Northguard], mais il espérait que la présence du Boucher de Khardov [Butcher of Khardov] effrayerait la garnison suffisament pour qu’elles soient clouées sur place. Laissé libre de terrifier les citoyens de Fellig, le Boucher et ses forces commettent un certain nombre d’atrocités contre ceux qui sont coincés à l’extérieur de la ville et dans les villages environnants. Le Boucher a reçu l’ordre de ne pas directement attaquer la garnison, car ses effectifs étaient trop nombreux, mais c’est ce qu’il a fini par faire.
Bien que les chances étaient lourdement contre lui, le Boucher a presque atteint son objectif, infligeant un carnage sans nom au défenseur avant que ses blessures ne le submergent. Avec ses défenses fortement épuisées, sans l’intervention des mercenaires rhuliques engagés par l’Ord et dirigés par le warcaster Gorten Grundback Fellig serait probablement tombée aux mains des assaillants malgré la défaite du Boucher.
Par la suite, l’armée ordique a envoyé ses propres soldats pour protéger la ville et a fait savoir au Roi Leto qu’elle protégerait l’endroit. À ce moment, Nordgarde [Northguard] était tombé lors du second assaut d’Irusk sur la forteresse et les khadoréens s’emparaient du Bois d’Épines [Thornwood]. Ne voyant aucune autre option, le Roi Leto a accepté l’occupation ordique de Fellig. Alors que théoriquement elle restait une ville cygnaréenne, l’armée ordique l’a gouverné pendant trois ans, période au cours de laquelle elle s’est davantage rapprochée économiquement et culturellement à ce Royaume.
Les effets de l’horrible attaque du Boucher se font toujours ressentir à Fellig. Durant des semaines, Orsus Zoktavir a ordonné à ses traqueurs d’hommes [manhunters], mené par Yuri la Hache [Yuri the Axe, et à ses vagabonds maudits, dirigés par le l’infâme Fenris, d’encercler la forêt avoisinante, anéantissant toutes les équipes d’éclaireurs ennemis. Les hurlements résonnaient dans la nuit et les membres démembrés et les têtes coupées étaient étalés à l’extérieur des murailles. Personne n’oublierait jamais le carnage le jour où Orsus Zoktavir a franchi les portes extérieures. Bien que la ville ait été épargnée par les forces khadoréennes qui s’élançaient dans les rues – principalement grâce aux nobles sacrifices consentis par les soldats qui maniaient les canons intérieurs et protégeaient l’entrée de la porte intérieure – il a semblé un instant que le Boucher allait percer.
Les murailles de Fellig, tant intérieur qu’extérieur, sont munies de diverses rangées de canons, y compris plusieurs sur des tourelles et des mécanismes d’élévation s à engrenages permettant un plus vaste choix d’angle de tir.
Pour empêcher ce qui aurait certainement été le massacre d’innombrables innocents, chacun des canon du périmètre porte des inscriptions en l’honneur des tombés ayant occupé les remparts ce jour-là. Les portes remplaçant celles que le Boucher a défoncés sont fait d’acier boulonné renforcé de 60,96 cm [2 pieds] d’épaisseurs, elles-même installée dans une nouvelle arche de pierre renforcée. Le chemin intérieur comporte des plaques placées à côtés des profondes entailles faites par la tristement célèbre hache du Boucher, Lola, signe que les défenseurs de Fellig n’oublieront jamais le jour où ils ont presque perdu la ville.
CITÉ D’INTRIGUESAprès le siège de 607 AR et l’occupation pacifique subséquente par les soldats ordiques, Fellig devint un foyer de tension politique. Coupée de sa nation mère et assaillie par les ennemis, la situation à Fellig est devenue l’une des plus inhabituelle des Royaumes d’Acier. Ses citoyens épuisés ont été sauvés de la famine où de la conquête par des soldats ordiques amicaux, mais la tension est restée tendue ici. Bien que la ville n’ai pas été activement assiégée pendant la majeure partie des trois années suivantes, les khadoréens n’ont jamais été très loin et ont fait tout leur possible pour attaquer quiconque tentait de parcourir la Ronconniere [Bamblerut Road]. Fellig a pu garder le contact et commercer avec ses voisins ordiques mais pas avec ses voisins cygnaréens.
Ces conditions se sont révélées être un terrain fertile pour les intrigues. Plusieurs kayazys et leurs agents ont été emprisonnés en tant qu’espions potentiels. La majorité de ces commerçants khadoréens étaient venus en ville pour des raisons commerciales et d’affaires légitimes, mais à la suite du sentiment anti-khadoréen, leurs demandes de libérations ont été ignorées. Non seulement les survivants locaux étaient d’humeur impitoyable à l’égard des khadoréens, mais aussi les officiers ordiques ayant pris le pouvoir. Après plusieurs mois, la plupart de ces hommes et femmes ont été libérés et autorisés à rentrer en Khador. Le temps qu’ils ont passés prisonniers a aigri ces ressortissants khadoréens, encourageant ironiquement des marchands autrefois innocents à devenir des saboteurs et des espions.
Pendant ce temps, Fellig vit naître un bruyant petit contingent de séparatistes ordiques. Ces séparatistes souhaitaient que Fellig deviennent une ville pleinement ordique. D’éminents citoyens d’origine ordiques privé de leurs droits civiques après l’état de siège, ont accusé le Cygnar de ne pas avoir pu protéger ses citoyens. Ils prônaient haut et fort l’adhésion de la ville à Ord. Nombres d’entre eux conservent encore ces croyances.
Pendant un certain temps, la ville a été un vivier d’espions et de tueurs à gages. Les membres du Service de Reconnaissance Cygnaréen [Cygnaran Reconnaissance Service], la Section Trois Khadoréenne [Khador’s Section Three], le réseau d’espions du Roi Baird et d’autres groupes d’intérêt ont mené une guerre secrète entre ses murs, chacun espérant faire pencher la balance en faveur de son pays. Presque tous les soirs, une nouvelle personne disparaissait, et les rares personnes qui étaient finalement retrouvées, l’étaient mortes dans une ruelle ou un sous-sol.
AFFAIRES ACTUELLESCes dernières années, les événements ont pris une tournure étrange. Lorsque le Cygnar et le Khador ont été brièvement alliés, les forces khadoréennes ont menacé s’emparer de la ville des mains des soldats ordiques «pour aider leur allié», un mince prétexte pour se saisir de la ville pour eux-mêmes. L’armée ordique s’est tournée vers une vaste armée mercenaire dirigée par Asheth Magnus pour briser le siège sans provoquer une guerre entre l’Ord et le Khador. Il en résultat un afflux massif de mercenaires dans la ville. Après la trêve de 610 AR, Fellig et le reste du Bois d’Épines [Thornwood] sont revenus sous contrôle cygnaréen. La ville était de nouveau liée à sa nation mère. Pour beaucoup, ce fut un soulagement et la fin de trois années d’une tension incroyable, mais d’autres savaient que ce répit de la guerre était temporaire.
Cela s’est prouvé lorsque la guerre, entre le Cygnar et le Khador, a éclaté une fois de plus en Llael en 611 AR. Jusqu’à présent, les combats se sont concentrés là-bas, mais la 5ème Légion Frontalière [5th Border Legion] a été mobilisée et est toujours désireuse de raviver le conflit le long de la frontière. Des mercenaires, en grand nombre, y compris les associés de l’ancien warcaster mercenaire Asheth Magnus, sont demeurés présents dans la ville et ont des raisons de protéger la ville. On craint que les anciens prisonniers khadoréens qui sont retournés dans leur patrie disposent de renseignements détaillés sur les nouvelles défenses de la ville, informations qui pourraient s’avérer utiles à la Kommandantura [High-Kommand].