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Nq 9 - Les Rencontres de Pendrake

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elric:
LES RENCONTRES DE PENDRAKE
par Alten Ashley (Racontée par Nathan Letsinger et Doug Seacat)

LE VIEIL HOMME ET LE DÉSERT
Nous aurions aussi bien pu poursuivre un ribleur des dunes à travers les sables mouvants brûlés par le soleil si ce n’était l’obstination de l’idrien. Le souvenir que Quimut se faisait du chemin la dernière fois qu’il avait vu le vieil home était remarquable, et de là, nous avons suivi la piste vers un petit campement fortifié skorne plus à l’est que je ne m’étais aventuré dans les terres sauvages des Marches Sanglantes.

Les défenses extérieures faisaient montre de signe d’un combat récent – elles avaient clairement repoussé un assaut trolls. Une énorme statue skorne en basalte orné de bijoux, se dressait bizarrement sur les carcasses de nombreux trolls et trollkin, le sol étant imprégné de sang récent. Un peu de surveillance révéla qu’il ne restait qu’une douzaine de skorne et un titan. J’aurais pu prendre le camp seul, mais Quimut insista pour que nous prenions toutes les précautions au cas où les ravisseurs de Pendrake le menaceraient en nous repérant.

Quimut roda dans le périmètre sombre tel un loup crépusculaire, tranchant la gorge des skorne en patrouille pendant que je pointais attentivement mon fusil sur la massive bête à la peau de cuir. Rien de ce qui respire ne peut survivre à la vieille jenny. Le premier coup de feu l’a fi bondir en mugissant pour me charger. J’ai tenu bon et j’ai tiré deux autres coups de feu avant qu’elle ne s’effondre et se stoppe à quelques centimètres de ma botte. Les skorne se précipitèrent hors de leurs tentes, mais Quimut et moi nous en sommes rapidement occupés.

Pendrake ne fut pas retrouvé – s’il avait jamais été là, il avait clairement été emmené plus profondément dans le territoire skorne, hors de notre portée.

Alors que nous arrivions à cette conclusion, l’enfer s’est déchaîné. Plus rapide qu’une vipère ver-tatzyl, la statue de basalte, immobile jusqu’à présent, nous a attaqué avec sa hallebarde. Mes réflexes félins nous ont sauvés tous les deux. J’ai tiré Quimut au sol et j’ai empêché que sa tête roule sur le sable. Poussé par une force surnaturelle, le gardien de pierre nous a attaqué encore et encore alors que nous fuyions à travers le campement.

Une averse soudaine éclata des nuages au-dessus de nous, de telles tempêtes anormales sont courantes dans les Marches orientales. Je maudissais alors que nous nous battions pour sortir du camp avec la statue à nos trousses. J’ai chargé une balle imprégnée dans Jenny sachant qu’elle ne détonerait probablement jamais. L’idrien nous a conduits dans un ravin alors que le gardien s’approchait à la vitesse d’un bison raevhen. Quand il a lancé son grappin sur la falaise, j’ai cru que l’idiot avait la tête. Puis j’ai entendu le bruit. Un rugissement d’est fait entendre lorsqu’un mur d’eau a rempli le ravin et qu’une crue soudaine nous a engloutis.

En enlaçant la corde, nous nous sommes remontés pendant que le gardien était emporté par le torrent. Ce fut la dernière fois que nous avons vu ce diabolique skorne. Nous sommes retournés au campement et nous avons fouillé. J’ai alors trouvé un colis adressé au Colonel Eli Brocket de la Garnison de Corvis dans la main d’un vieil homme. En lisant la lettre, il me semblait que le Professeur avait changé de camp et s’était accoquiné avec ce foutu vieux Vinter. Note de l’éditeur : voir NQM#5].

Quimut a refusé de croire à toute trahison. Nous nous sommes disputés durant des heures concernant cette lettre. Le maudit idrien voulait qu’elle soit déchirée et dispersée, mais j’ai refusé de détruire notre seul indice. Après des paroles dures, nous nous séparâmes – Quimut se dirigea vers les Terres des Tempêtes tel un idiot têtu pendant que je portais à l’ouest.

Après réflexion Pendrake a probablement été forcé d’écrire cette chose honteuse. Je ne peux pas imaginer le vieil homme rejoindre les skorne. J’espérais trouver un de ces types pédants que Pendrake garde comme assistants à l’Université de Corvis, mais il n’y avait aucun signe d’eux. Je n’ai pas eu d’autre choix que de remettre la lettre à l’armée locale, et sans aucun la liront-ils sous un jour sombre. En voyant la dévotion que Pendrake a instillée à Quimut, je me sens troublé Ce n’est pas dans mes habitudes de m’immiscer, mais je me sentirais mieux si je pouvais trouver quelqu’un d’assez fou pour aller vers l’orient, courir après la vieille buse. Mais tous les contres n’ont pas une fin. Parfois, un mystère reste mystère. C’est peut-être le bon moment pour moi de chercher le vieux Turgol et Grissel, et de voir si ces mercenaires trollkin pourraient employer un homme qui sait comment tirer au fusil. Quiconque veut s’occuper de Pendrake et Quimut devrait venir me payer un verre.

elric:
Texte en entier

Bonne lecture  :)

Titi:
Merci ! :)

hashut:
Merci Elric

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