INEXPLORÉ
CINQUIÈME PARTIE
par Tim Simpson avec Josh Colón, Matt Goetz & Doug Seacat
ZUDécouvert en 596 AR par le Capitaine D.H. Wexbourne à bord du
Tranchoir des mers, Zu est entouré d’eaux côtières chaudes et cristallines, au-delà d’un étroit littoral de sable ivoire, s’élevant soudainement vers des montagnes calcaires déchiquetées et de forêts tropicales denses et sauvages abritant de nombreuses créatures inconnues.
Pendant des années après sa découverte, la terre de Zu était considérée comme une légende, mais l’abondance de produits exotiques provenant de cette contrée lointaine a convaincu les marchands d’Immoren de son authenticité. Aujourd’hui, cette terre mystérieuse est devenue un centre de commerce avec l’Immoren occidental. Actuellement, la ville de Konesta est l’unique port où les marchands et les négociants peuvent vendre des biens immoréens et se procurer des produits locaux à revendre chez eux. Les côtes rocheuses de Zu rendent difficile la recherche de site d’accostage aisés et, pour autant que les immoréens l’aient découvert, Konesta est la seule grande baie abritée capable d’accueillir de vastes quais sur le continent.
Bien que quelques plus petites villes côtières et moins pratiques existent, les autochtones ont de forts tabous contre les étrangers et ont interdit tout débarquement dans ces endroits. Dans l’intérêt de maintenir un flux commercial constant, les immoréens ont convenu que tout le commerce passerait par Konesta, où ils doivent traiter avec les négociants avisés de la ville. Ces marchands acharnées sont les représentants d’innombrables villages, villes et tribus représentant les divers peuples du continent. Pour ces raisons, Konesta reste l’unique endroit où les marchands d’Immoren peuvent e procurer les lucratives marchandises n’étant disponibles qu’à Zu. Seule une poignée de colonies immoréennes ont vu le jour ces dernières années, construites par de courageux individus prêts à défier la volontés des locaux et à lutter contre les dangers inconnus d’une nouvelle terre.
KONESTABien que Konesta soit le port du continent de Zu acceptant les étrangers, elle une reste une énigme même pour les rares commerçants ayant bravé l’océan profond pour arpenter ses rues. C’est un endroit extrêmement cosmopolite, avec une multitude de peuples, de cultures, de couleurs, de sons et d’odeurs. Ceux qui survivent au voyage pour la visiter parlent d’une ville bâtie sur une autre ville. Des structures anciennes et massives sont recouvertes de maisons et de boutiques plus récentes et éphémères. La ville se situe entre un port profond et la jungle menaçante. Des terrasses aménagées dans les falaises calcaires entourant la baie et la ville sont parsemées de maisons construites à la hâte.
Konesta connaît une croissance due à l’augmentation du commerce extérieur ces dernières années. Les zuais vivant en ville sont un déroutant mélange de cultures, de teintes de peau et de langues. Les commerçants y faisant des affaire savent que Konesta est un carrefour pour d’innombrables groupes originaires d’autres régions du continent, bien qu’ils n’aient pas une idée précise de l’identité, du nombre ou de la nature de ces nations, tribus et cités-états. En raison des nombreuses langues parlées par les habitants de la ville, les visiteurs immoréens ont commencé à apprendre le dialecte commercial hybride appelé Memaloose.
La baie menant à Konesta est remplie d’écueils et de récifs coralliens peu profonds juste sous la surface de l’eau, constituant un danger caché pouvant couler un navire et son équipage non préparés. À l’embouchure de la baie s’élève d’immenses arches de couleur ivoire. Ces arches sont incrustées d’images de poissons et serpents de mer. Certaines de ces images rappellent les drakes de mer courant dans le Meredius, mais d’autres sont d’inquiétantes descriptions de créatures que les immoréens n’ont pas encore rencontrées.
Des milliers de zuais sont chargés de la protection du port ainsi que de la ville elle-même. Ces natifs portent des armures et des casques aux reflets irisés, bronze ou rouge cuivré. Les marins ayant visité la ville n’ont pas encore compris la signification de ces couleurs, mais certains suggèrent qu’elles pourraient indiquer un système de rang ou de caste. Elles pourraient également n’avoir que peu ou pas de signification et refléter uniquement les ressources disponibles dans la région. On ne sait pas si ces gardes armés font partie d’une armée permanente plus importante au s’ils sont simplement l’équivalent de la garde urbaine de Konesta, mais il est clair, au vu du traitement sévère réservé aux étrangers enfreignant imprudemment la loi, que ces hommes et femmes disciplinés ne sont pas à prendre à la légère.
KOMARA OU KONESTA
Le nom de la ville portuaire de Zu a suscité une certaine confusion parmi les marins immoréens. Deux noms sont utilisés pour décrire le port de Zu : Konesta et Komara. Le premier est le terme le plus courant et c’est ainsi que la plupart des marins immoréens désignent la ville. Komara, moins fréquemment utilisé, est occasionnellement employé par les habitants locaux. Lors du premier retour du Tranchoir des mers en Immoren occidental, le Capitaine Wexbourne désigna sa découverte sous le nom de Komara. Lorsque d’autres navires entreprirent le voyage vers Zu, ils pensèrent initialement avoir découvert une seconde ville, mais il s’agissait en réalité de la même ville connue sous un autre nom.
Les représentants de la Ligue Mercarienne vivants dans le port ont commencé à clarifier cette confusion. Il semble que le port est une ville bâtie sur une plus ancienne ; la ville de Konesta a été édifiée sur les vestiges de l’antique Komara. L’architecture en pierre de Komara soutient la construction éclectique et plus récente de Konesta.
L’étude de la maçonnerie de Konesta a révélé que Komara était elle-même une ville impressionnante, peut-être même plus grande que Konesta ne l’est devenue. La diversité des styles de maçonnerie employés dans l’architecture de Komara a intrigué les visiteurs du port, car les techniques divergentes suggèrent la possibilité que Komara pourrait avoir été édifiée par une civilisation antérieure. Les strates du passé de Konesta commencent tout juste à être explorées par les immoréens, et la vérité demeure insaisissable.
Konesta est une énigme, même pour les visiteurs ayant parcourus ses rues. La ville est ancienne et largement utilisées, donnant l’impression que certaines de ses parties ont été édifiées sur une autre ville encore plus ancienne. Certaines structures, plus récentes, semblent avoir été délibérément bâtie sur de massives structures préexistantes occupant le même espace. Certaines de ses constructions sont esthétiquement similaires aux bâtiments actuels, tandis que d’autres paraissent complètement étrangères en comparaison avec les constructions plus récentes. Cela pourrait indiquer qu’une autre culture indigène vivait et commerçait à Konesta avant l’arrivée de ses habitants actuels, ou que la ville est composée d’une population diversifiée de nombreuses cultures différentes s’étant réunies en ce lieu, s’accumulant au fil des millénaires.
Ce sentiment d’ancienneté et de stabilité imprègne l’ensemble de la ville et est évidente dans chaque bâtiment. Aucune technologie moderne n’est apparente dans les édifices auxquels les visiteurs immoréens ont accès. Les constructions en pierre et en bois sont les plus courantes. Beaucoup présentes des accents de bronze ou de cuivre, mais il semble que l’emploi du fer ou de l’acier soit réservée à l’armement des gardes zuais dans toute la ville.
L’exploration de la ville est strictement limitée en raison du contrôle exercé par les autorités de Konesta. Les visiteurs immoréens sont confinés à quelques quais situés à l’extrémité sud de la jetée et ne sont autorisés à s’aventurer que dans quelques parties spécifiques de la ville. Bien que ces quais soient bien entretenus, ils sont nettement plus éloignés des maisons de commerce que ceux utilisés par les habitants de Zu.
La raison de cette ségrégation est inconnue, mais certains commerçants soupçonnent qu’elle découle d’une méfiance persistance envers les étrangers venus d’outre-mer. Les autochtones ont fournis peu d’explications aux visiteurs, se contentant de leur indiquer qu’ils doivent rester dans les zones restreintes pour leur propre sécurité. Les déplacements en dehors de ce périmètre ne sont autorisés qu’avec l’approbation des locaux et uniquement sous l’escorte d’un groupe de gardes armés. Des commerçants et de marins téméraires ayant osé franchir les limites imposées ont souvent disparu dans les rues ou les jungles, sans laisser de trace. Quelques rares explorateurs ayant échappé à la capture rapportent l’existence de tunnels et de grottes souterraines reliant les bâtiments, à l’image du Bas Fond de Corvis. Certains prétendent même avoir vu de près une série de structures en pierre en ruine à plusieurs kilomètres des portes extérieures de Konesta. On dit que ces structures sont habitées par des créatures ressemblant à des hommes-gator immoréens, mais ces histoires sont généralement considérées comme rumeurs infondées.
CENTRES D’INTÉRÊTD’après le peu d’informations que les immoréens ont pu glaner, Konesta semble être divisée en plusieurs quartiers. Chacun étant fortement surveillé et protégé par les guerriers de la ville. Cette sécurité renforcée semble être une réponse directe à la présence des immoréens et permet aux habitants de contrôler aisément les sections de la ville accessibles aux étrangers pour les visites pour le commerce.
QUARTIERS NORD-OUESTQuartier isolé, situé dans la partie nord-ouest de la ville, il pourrait abriter les dirigeants gouvernementaux ou religieux de la cité. Bien que cette hypothèse repose sur des preuves limitées, elle est fondée sur le nombre élevé de gardes patrouillant à l’extérieur du quartier, ainsi que sur les murs et les portent qui l’entourent. Ce quartier est l’un des mieux protégés de toute la ville et mobilise une part importante de ses guerriers.
Un indice intéressant concernant la nature de ce quartier et que de nombreux zuais s’y rendant portent des tabards et des robes aux couleurs vives, presque criardes, les teintes orange et jaune étant les plus courantes. Cependant, ce sont les motifs sur ces vêtements qui ont le plus perturbé les immoréens : des motifs de grands visages grimaçants et aux bouches ouvertes. Ces images ressemblent à l’art et à l’architecture orgoth trouvés dans l’Immoren occidental. Selon certaines rumeurs, les plus grands bâtiments du quartier auraient des ornements similaires. Les fait que les orgoths aient pu être présents à Zu et influencer leur culture est troublant et a rendu certains marins un peu plus paranoïaques dans leurs relations avec les zuais.
Si la zone fortifiée de Konesta est bien un quartier religieux, l’approche zuaise de la religion n’est pas monolithique. Des marins ont observés de petits temples à l’extérieur de ce quartier, disséminés dans la ville, et ce sont ces temples que les zuais permettent aux étrangers de visiter pour observer leurs rituels mineurs. Ces petits temples sont construits en pierre brute taillée, avec quelques ornements sur les murs extérieurs. Plusieurs d’entre eux arborent une représentation d’une figure masquée et de ce qui semble être des vagues irradiants de celle-ci vers de plus petites personnes en dessous, intégrée quelque part dans leur conception. Les érudits ont débattu et théorisé sur la signification de cette divinité, tandis que les théologiens, tant morrowéens que menites, ont conclu qu’il doit s’agir d’une représentation de Menoth lui-même.
D’autres divinités zuaises potentiellement représentées dans les temples locaux incluent une déesse marine s’élevant au-dessus des vagues océaniques, un groupe de huit figures assises en habits distinctifs pouvant symboliser d’anciens rois ou dirigeants, et trois jouvencelles semblant représenter les lunes de Caen. Un temple inhabituel est délibérément laissé vide, sa série de murs courbes créant une cacophonie envoûtante lorsque le vent souffle. Un autre lieu de culte étrange et rarement visité présente une grande figure monstrueuse dont l’ombre semble engloutir un cadran solaire orné à l’autel du temple. Il pourrait s’agir d’une représentation locale du Ver Dévoreur. Bien qu’il ne soit pas évident de déterminer lesquelles de ces religions sont répandues sur le continent et lesquelles ont une audience plus locale, il est clair que la profondeur de la diversité culturelle de Zu commence tout juste à être explorée.
CASERNESSituées au centre de Konesta et étant le quartier le plus proche de l’immense porte menant à la jungle, se trouve un vaste complexe servant de caserne pour les gardes. Il n’y a que quelques entrées pour accéder au complexe, et celles-ci passent directement par le quartier du commerce et des échanges. Ces entrées sont des portes en fer épaisses nécessitant des dizaines d’hommes pour les ouvrir et les fermer. Pour faciliter le passage, des portes plus petites sont intégrées dans ces grandes.
De l’autre côté des portes, on peut apercevoir un ensemble de bâtiments ordonnés et rigoureusement organisées. Parmi eux se trouvent plusieurs grandes forges, et le bruit des objets métalliques en cours de fabrication résonne du complexe à toute heure. La plupart des bâtiments à l’intérieur du complexe ressemblent aux structures en pierre visibles dans le reste de la ville, mis avec des différences notables. Ces bâtiments ont des fenêtres étroites – semblables à celles châteaux et forteresses des Royaumes d’Acier – et d’entrées dont les champs de vision se chevauchent afin de garantir qu’il est impossible d’entrer dans un bâtiment sans être vu d’au moins un autre endroit. De plus, plusieurs des bâtiments proches de la porte de la jungle sont équipés de grandes balistes chargées de lourdes munitions, semblables aux harpons utilisées sur les baleiniers, mais dentelées et barbelées.
Ces dernières années, ce quartier a connu de curieuses évolutions. Les forgerons travaillent sans relâche, y comprit la nuit, sur d’importants projets. Bien que les zuais tentent de dissimuler des activités, quelques marins curieux ont rapporté avoir vu des soldats zuais transporter de grandes piques en fer depuis les forges et les emmener par la porte menant à la jungle. La raison de la nécessité de telles armées dans la jungle demeure un mystère pour les commerçants de passage.
QUARTIER NORD-ESTLe quartier nord-est est principalement occupé par les résidences des zuais. Cette vaste zone est remplie de bâtiments accolés les uns aux autres, certains superposés. Ces structures simples comprennent généralement quelques chambres à coucher et une salle commune où de nombreuses familles se rassemblent pour manger, se détendre et se reposer ensemble la nuit.
Bien que certains de ces bâtiments ressemblent à des bidonvilles surpeuplés, d’autres sont remarquablement bien entretenus, avec des groupes de zuais travaillant quotidiennement à leur entretien et à leur propreté. Ces bâtiments abritent généralement des membres éminents de la communauté, tels que des membres du clergé ou des commerçants influents. Bien que les immoréens n’aient pas eu l’occasion de pénétrer à l’intérieur des résidences sacerdotales, d’autres konestans affirment que ces maisons abritent des sanctuaires improvisés et des chambres de méditations privées.
QUARTIER CENTRALLe quartier central, le plus proche de la baie et des quais, est le quartiers des affaires et du commerce. C’est là que la plupart des négociations entre les immoréens visiteurs et les commerçants locaux ont lieux. La plupart se déroule dans de grandes maisons de commerces situées au coeur du quartier. La partie isolée du quai où les immoréens sont logés est plus éloignée de ces maisons de commerce que les locaux zuais, donc, au moment où les étrangers peuvent entrer de furieuses négociations sont déjà en cours.
L’argent et les marchandises entrent et sortent rapidement des maisons de commerce, et le flux de circulation à destination et en provenance des bâtiments est stupéfiant comparé au reste de la ville. Les bâtiments commerciaux sont plus ornés que presque partout ailleurs à Konesta, avec des reliefs et des incrustations de bronze, de cuivre et d’or. Ces décorations témoignent de la richesse et du succès d’une maison de commerce. Les maisons les plus prospères sont ornées de décorations élaborées, tandis que les maisons plus modestes n’ont que de simples ornementations.
La plupart des bâtiments sont à plusieurs étages. Les accords et les échanges commerciaux les plus importants se déroulent aux étages supérieurs du bâtiment, tandis que les niveaux inférieurs sont des marchés ouverts remplis de certaines épices locales, de fourrures et d’autres biens exotiques.
Comblant les espaces entre les grandes maisons de commerce, on trouve d’autres comptoirs commerciaux et bazars, emplissant l’air de bruyantes négociations en memaloose. Ces petites entreprises sont indépendantes des grandes maisons de commerce et fonctionnent sur des échanges rapides d’offres et de contre-offres. Les affaires entre elles sont impitoyables, et de nombreux marchands essaieront de de surpasser leurs voisins pour conclure une transaction. Bien que rare, des marchands immoréens ont découvert certains zuais vendant des antiquités, dont certaines semblent même d’origine orgoth. Bien que de petites pièces de monnaie, couteaux et d’autres objets orgoth puissent être trouvés dans la bazar, ce ne sont pas uniquement les objets d’origine orgoth qui intéressent les immoréens. Beaucoup de ces petits magasin vendent des objets inhabituels et rares même selon les critères zuais, certaines proposent des os d’animaux non identifiés, des cartes partielles écrites dans des langues étranges, et même des élixirs censés prolonger la vie. L’authenticité de beaucoup de ces objets est douteuse au mieux, mais un acheteur astucieux avec un œil affûté pourrait y trouver quelque chose de valeur significative.
Ces marchés ouverts se tiennent généralement du lever du soleil jusqu’au crépuscule, lorsque les marchands zuais retournent chez eux dans la ville. Un petit nombre de marchands semblent être des commerçants itinérants venant à Konesta pour écouler leurs marchandises et quittent la ville bien avant le coucher du soleil, retournant dans la jungle pour regagner leurs foyers.
LES QUAISBien qu’ils ne constituent pas officiellement un quartier de la ville, les quais de Konesta ont pris une telle ampleur qu’ils en sont devenus un en tout sauf en nom. Ce qui n’était à l’origine qu’un petit nombre d’embarcadères et de jetées s’est considérablement étendu au cours des treize dernières années. L’augmentation du nombre de navires marchands mercariens, ainsi que de leurs concurrents ordique et khadoréens, a poussé les zuais à agrandir et améliorer les quais pour gérer l’afflux de nouveaux arrivants. Ainsi, il arrive encore que certains des plus grands navires marchands doivent jeter l’ancre à l’extérieur de la baie et envoyer de plus petites embarcations à rames avec des équipes de négociants.
Les quais sont en bois, mais les zuais utilisent une résine ou une sève locale extrêmement résistante à l’eau et même quelque peu ignifuge. Bien qu’un grand incendie pourrait toujours ravager l’ensemble des quais, plusieurs petits incendies ont été évités et n’ont nécessité que des réparations minimes grâce à ce scellant. Cela a incité quelques marchands avisés à en faire commerce pour l’appliquer sur leurs propres navires.
Les quais sont également le théâtre d’un grand nombre d’échanges et d’accords commerciaux. Les marchands zuais et immoréens cherchant à transporter des marchandises autrement restreintes ou illégales préfèrent souvent se retrouver à bord d’un navire et régler les détails de leur accord dans la cabine du capitaine, plutôt que de subir la surveillance des maisons de commerces ou le regard scrutateur du bazar de Konesta.
Cependant, de telles transactions clandestines doivent être menées avec la plus grande prudence. Toute personne découverte par les autorités de Konesta subit de graves répercussions. À plusieurs reprises, ceux qui ont tenté de conclure des accords de cette manière ont été découverts, et des équipages entiers ont été exilés de Zu en conséquence. Le sort des habitants locaux prêts à conclure de tels accords reste inconnu, mais aucun d’entre eux n’est jamais revu arpentant les rues de la ville.