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Monsternomicon - The Lost Pages

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elric:
Ikoskit
L’ikoskit peut paraître petit, mais c’est un redoutable prédateur rôdant dans l’ombre des jungles d’Alchiere. Méfiance : ces créatures sont quasi indétectables tant qu’elles ne sont pas déjà sur vous – et à ce moment-là, il est souvent trop tard.

– VP
Au coeurs des jungles denses d’Alchiere rôdent de petites vermines suceuses de sang : les ikoskits. Ces créatures vaguement reptiliennes ressemblent à des singes efflanqués et écailleux, dotés d’un corps allongé, de griffes acérées et d’un appétit vorace pour le sang des créatures à sang chaud – comme les bêtes de somme à fourrure élevées par les léthéens. Grâce à un odorat extraordinaire, ces féroces prédateurs peuvent traquer une proie sur des kilomètres à travers la jungle. Nocturnes, ils attendent que leur victimes s’endorment pour planter leurs dents aussi tranchantes que des rasoirs dans la moindre parcelle de peau exposée.

   Les ikoskits adultes ne sont ni rapides ni puissants, mais leurs griffes acérées et leurs robustes mâchoires leur permettent de maintenir une emprise mortelle sur leurs proies pendant leur frénésie alimentaire. Leur peau camouflée se fond dans les rochers sombres et la végétation d’Alchiere, rendant leurs embuscades redoutables – même pour des cibles plus grandes comme les humains. Repérer un ikoskit avant qu’il ne soit sur vous est quasi impossible, faisant de ces chasseurs une menace mortelle pour quiconque ose s’aventurer sur leur territoire.

elric:
Dosdefer
Les dosdefer sont d’énormes chéloniens vivant dans les marais de l’Immoren occidental. Ces carnivores opportunistes attaquent tout ce qu’ils rencontrent lorsqu’ils ont faim, faisant des alligators, des poissons et autres habitants des marais leurs repas. Ils préfèrent se déplacer à quatre pattes, surtout lorsqu’ils chassent des proies plus petites mais se dressent sur leurs pattes arrière, de toute leur taille lorsqu’ils sont confrontés à une menace importante. Les plus grand dosdefer mesurent plus de trois mètres, et leur impressionnante masse suffit généralement à effrayer tous les prédateurs, sauf les plus déterminés.

   Un Arsenal de Défense Ambulant. Les plaques dorsales des plus vieux dosdefer sont ornées de pointes prononcées pouvant atteindre plusieurs pieds de long. Les carapaces intacts de dosdefer sont précieuses pour les trogs des marais et les gobbers des marais, qui détachent les corps de la créature de sa carapaces et l’utilisent creusées pour bâtir leurs taudis primitifs. Cette carapace est suffisamment solide pour protéger le dosdefer de toutes les attaques, à l’exception des plus dévastatrices. L’épaisse carapace peut même repousser les explosions, les dosdefer se repliant simplement dans sa carapace pour se protéger.

   Crachat Acide. Les féroces griffes et le bec puissant de la bête sont des armes redoutables, mais son crachat acide est son attaque la plus redoutée. Si la bête identifie un repas convenable se trouvant hors de sa portée immédiate, elle crache un massif flot d’acide gastrique nocif transformant la chair vivante en une substance nutritive que le dosdefer peut consommer à sa guise.

elric:
Lemax
Le lemax est peut-être petit, mais ne vous laissez pas tromper par sa taille. Il m’est arrivé plus d’une fois de me réveiller au milieu de la nuit pour trouver mon camp sens dessus dessous à cause de ces nuisibles. Et ne me parlez pas du jour où ils ont ruiné ma paire de bottes préférée.

– VP
Le lemax – parfois surnommé « singe-lézard » - est une véritable plaie des forêts humides des Royaumes d’Acier et des jungles d’Alchiere. Ces créatures sont, au mieux, une nuisance et, au pire, des vrais brigands. Bien que faible individuellement, un groupe de lemax devient redoutable.

   Avec leur peau écailleuse parsemée de touffes de poils, leur structure faciale exagérée, leur crinière épaisse, leurs yeux jaunes perçants et leur queue préhensile, les lemax ont une apparence grotesque. Leur arme principale est un crachat acide projeté depuis une poche muqueuse au fond de leur gorge. Ils communiquent grâce à un langage primitif composé de hululements, hurlements, claquements et sifflements. Les lemax nichent en hauteur dans les arbres, aussi les voyageurs sont-ils invités à camper dans des clairières lorsqu’ils traversent leur territoire.

   Les lemax attaquent rarement de front, mais ils excellent dans le harcèlement, surtout sous le couvert de l’obscurité. Ils mugissent, effraient délibérément les chevaux et s’inflitrent dans les campements pour éteindre les feux. Plus d’un voyageur s’étant aventuré sur le territoire de ces nuisibles se sont réveillés après une soirée de repos tranquille pour découvrir leurs sacs fouillés et leur contenu éparpillé.

elric:
Léthéens
Les léthéens croient qu’en consommant la chair de leurs aînés, ils peuvent transmettre force et sagesse aux générations futures. Étant donné que leur civilisation est restée figée depuis des siècles, on peut s’interroger sur la persistance de leur croyance en l’efficacité de cette pratique macabre.

– VP
Au plus profond des jungles d’Alchiere, les ruines d’anciennes civilisations humaines gisent cachées sous la canopée. Des pictogrammes gravés sous les vestiges de leurs murs racontent un peuple ayant renié son créateur pour vénérer les puissances du ciel et de la terre. Ces âmes perdues sacrifiaient aux bêtes sombres de la forêts et, à leur tour, sont devenus semblables à des bêtes, oubliant les voies de l’homme.

   Cependant, ils n’ont pas tous succombé à cette déchéance primitive. Ceux qui sont restés fidèles aux anciennes coutumes ont observés depuis leurs temples dédiés à Menoth et rendaient hommage à leur créateur. Au cours d’un puissant rituel, ces quelques croyants ont maudits les hommes-bêtes afin que leurs âmes ne connaissent jamais le repos, et ont prophétisé que les vrais hommes reviendraient pour abattre le feu et la justice sur les apostats dégénérés. Si ces pictogrammes disent vrai, alors ils racontent un sort tragique et terrible pour les léthéens, peuplant Alchière.

   Les léthéens ne s’aventurent que rarement en plein jour, excepté dans les parties les plus sombres de la jungle, où ils emploient la couverture végétale pour se déplacer en brachiant pour encercler leurs proies. Les proies inintelligentes sont rapidement éliminées, mais les léthéens utilisent leur poigne étonnamment puissante pour maîtriser les proies intelligentes et les réduire à l’état de captifs, afin de les sacrifier à leurs idoles.

   Les léthéens survivent grâce à un régime principalement carnivore, mais dès leur plus jeune âge, ils consomment régulièrement un cocktail fermenté de fruits vénéneux de la jungle et de sève de liane. Ce mélange contiendrait des éléments issus de la plupart des grandes familles de poisons. Les jeunes léthéens en reçoivent des doses progressivement moins diluées au fil de leur croissance, ce qui leur permet de développer une immunité totale contre ce breuvage et, par extension, contre la grande majorité des autres poisons. Cette pratique semble être née d’un besoin que les léthéens puissent consommer n’importe quelle plante toxique de leur jungle natale, leur offrant ainsi une source alternative de nourriture en période de disette ou de chasse infructueuse.

UR-CASPIEN
Tous les léthéens ne parlent pas une langue compréhensible, mais ceux qui le font parlent une forme limitée de la langue morte des premières civilisations humaines. Les rares individus ayant eu la chance de rencontrer des léthéens et de survivre pour raconter leur expérience ont décrit un étrange pidgin, mélange de caspien intelligible et d’autres sons bien plus animaliers. Cette langue, que les érudits nomment aujourd’hui l’ur-caspien, conforte les théories sur les origines de cette énigmatique race.

La coutume la plus remarquable chez les léthéens est sans doute une forme inhabituelle d’endocannibalisme rituel. Les léthéens croient pouvoir transférer l’âme d’un membre de la tribu à un nouveau-né en faisant consommer sa chair à une femelle enceinte. Chaque année, lors du cycles des naissances, les anciens de la tribu conduisent les femelles enceintes de la tribu dans un endroit isolé, où elles consomment les anciens vénérés et les guerriers puissants que la tribu souhaitent préserver pour les générations futures. Les léthéens considèrent de bon augure que les dévorés soient encore en vie au début de la cérémonie, et ils croient que plus les victimes mettent de temps à succomber, plus la prospérité des nouveau-nés sera grande. Ces rituels cannibales durent parfois plusieurs jours, offrant un spectacle horrifiant – un cycle violent  de mort et de renaissance.

   Géré par les Mystiques. Le rituel cannibale de renaissance des léthéens est supervisé par les guides spirituels chamaniques appelés mystiques. Ces dirigeants essentiels non seulement choisissent quels léthéens renaîtront, mais aussi déterminent quelle femelle donnera naissance à quel individu.

   En plus de cette fonction cruciale, les mystiques dirigent les rites sacrificiels de leurs tribus. Bien qu’ils fassent preuve de discernement lorsqu’il s’agit de déterminer qui ferait un sacrifice idéal pour leurs idoles, leurs critères restent insondables, surtout pour les étrangers. Même les léthéens trouvent ces décisions mystérieuses, et il n’est pas rare que chaque tribu ait ses propres normes de sélection des sacrifices, variables selon les particularités de son mystique.

   En échange de leurs sacrifices, les mystiques sont bénis par une magie primitive. Ceux qui ont observé leurs sortilèges et rituels y ont décelé un mélange de pratiques dhuniennes et du Dévoreur.

elric:
Léthéen Mystique
Les mystiques léthéens ont une méthode bien à eux pour déterminer qui est digne de renaître ou d’être sacrifié. Le processus est obscur, mais je soupçonne fortement que ça se résume à « qui ils veulent ».

– VP

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