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Background – Histoire des Royaumes d’Acier / Roman - La Voie de Caine
« Dernier message par elric le 29 mars 2024 à 16:14:32 »
PARTIE TROIS

Hier

596 AR, Printemps ; Province de Peste-sang

Alors qu’il marchait côté à côté avec deux pionniers, Caine avait l’impression d’avoir été piétiné par un cheval de guerre. Il était couvert de sang et de saleté, et sa mâchoire picotait comme de l’eau de Seltz. Boitant aux côtés de son maître, Ace semblait avoir connu pire. Le warjack était abîmé et cabossé, et à l’endroit où son bras droit aurait dû se trouver n’était plus qu’un enchevêtrement de câbles et de tiges tordues. Alors qu’ils passaient devant les détritus et les corps de part et d’autre de la route, Caine secoua la tête, d’un air hébété. Il jura dans sa barbe alors qu’on l’amenait devant les portes d’entrée du Domaine Malsham.

Le domaine était sinistré à cause des dommages collatéraux causés par la bataille de la nuit. De l’autre côté de la cour, Caine pouvait voir que le manoir en feu du baron ne pouvait plus être sauvé. L’aube se levait à l’est, révélant des pionniers et des fusiliers se précipitant pour contenir le brasier ou aider les personnes ayant été évacuées.

Alors que Caine approchait, le baron l’aperçut et se déplaça pour l’intercepter. Le Sergent Holly s’interposa, plaçant sa large carcasse entre son commandant tourmenté et le baron dérangé.

« Doucement ! » cria le sergent pionnier en levant une main calleuse. Le baron était furieux, s’agitant pour repousser le musclé sergent.

« Vous en répondrez ! Vous répondrez du désastre que vous avez causé ! » cria le baron en se penchant autour d’Holly. Caine croisa son regard sans broncher.

« Où est-elle ? » demanda Caine d’une voix rauque.

« De quoi parlez-vous ? » grogna le baron.

« La baronne, espèce d’idiot ! Est-ce qu’elle va bien ? »

« Je ne… ne… Ne changez pas de sujet ! » balbutia le baron, en cherchant toujours à contourner le Sergent Holly.

« Monsieur… elle est là… Nous avons sauvé tout le monde ! » cria Gerdie depuis l’autre côté de la cour. Il s’entretenait avec les serviteurs du baron, rassemblés près des écuries, à l’arrière du manoir en flammes. Parmi eux, Caine vit la baronne enveloppée dans une couverture. Elle avait l’air fatiguée et échevelée, mais pas plus mal en point. Gerdie quitta le groupe et revint aux côtés de Caine.

Alors qu’il s’approchait, Caine remarqua que la joue de son adjudant était gravement lacérée et il siffla.

« Pour l’amour de Morrow, Gerdie… tu t’es fait couper ».

Gerdie hocha la tête d’un air sinistre et tendit la main pour toucher légèrement la blessure.

« Ce n’est pas si grave, monsieur ».

« Qu’est-ce qui s’est passé ici », prononça Caine d’une voix rauque, fasciné par les flammes. Le baron poussait toujours juron par-dessus les épaules d’Holly. Il entendit la question de Caine et brandit le poing.

« Vos hommes ont fait ça ! Ils sont débutés ce combat ! »

Caine regarda Gerdie, essayant de fixer son regard. « Attendez. Quoi ? Nous avions laissé les mercenaires tranquilles. En premier lieu, que faisaient-ils ici ? »

Gerdie fit un signe de tête. « Malsham a à moitié raison, monsieur. Ils sont arrivés peu après votre départ. Ils ont dit qu’ils voulaient parler au baron. Ils ont été… très surpris de nous trouver ici ».
Caine grimaça.

« Il y a eu une sorte d’impasse. Puis, le Soldat Lehr est arrivé. Son arme à fait long feu, tuant l’un des leurs. Ils ne l’ont pas bien géré. En fait, les choses sont devenues incontrôlables à partir de ce moment-là… » Gerdie toussa, incapable de regarder Caine. De son côté, Caine ne put que gémir.

« Ils ont détruit ma demeure ! » cria le baron. Caine s’écarta du Sergent Holly et lui fit signe de s’éloigner. Sans perdre une miette, Caine attrapa le baron aux yeux fous par le col de sa chemise tachée, le rapprochant de lui. Leurs yeux n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre.

« Nous savons tous les deux pourquoi ils étaient ici, n’est-ce pas ? Je ferais attention à ce que je vais dire si j’étais vous ». La voix de Caine était un grognement sourd, rempli de menace.
Le baron cligna des yeux, le visage rouge. Sa rage indignée disparut et il ferma la bouche. Il devint maussade, ses yeux allant de gauche à droite. Caine pouvait pratiquement voir les engrenages tourner dans la tête du noble.

« C’est vrai baron, et maintenant ? » Caine le repoussa avec dégoût.

Le baron trébucha sur le sol boueux, mais se remit rapidement debout avec un rictus.

« Vous n’avez aucune idée de ce dont vous parler et vous n’avez pas de preuve non plus, espèce de merde de bas-étage », cracha-t-il. Il jeta un regard évaluateur sur son auditoire, avant de se concentrer sur Caine.

« Ce que nous avons ici, c’est une défaillance du commandement ! » Il éleva la voix, faisant de cet échange une scène. Bien sûr, son discours attira la foule.

« Où étiez-vous la nuit dernière, capitaine ? » railla-t-il, en décrivant un cercle avec un doigt accusateur. « Vous n’étiez certainement pas ici. Chargé de ma protection, n’est-ce pas ? La nuit dernière, une compagnie de mercenaire a pris d’assaut cet endroit et à réduit ma demeure en cendres, pendant que vous vous promeniez dans les bois ! Vos hommes ont été surpassés, grâce à votre désertion ! »

Caine lança un regard noir au baron, son humeur s’échauffant.

« C’est le mot qui convient, est-ce que je me trompe ? N’est-ce pas la désertion du… »

Le baron tomba sur son cul, le nez cassé.

Avec un cri de douleur étouffé, le sang coula librement entre ses doigts. Caine secoua sa main, les articulations nues à vif à cause du coup de poing. Autour de lui, la foule des soldats et des serviteurs du baron sembla figée par ce soudain retournement.

Caine se tenait au-dessus du baron, prêt à frapper à nouveau. Le baron se tassa sous lui, tremblant, mais ce furent les visages de ses hommes et de la baronne l’observant qui retirent sa main. Tout en reprenant sa respiration, il recula, saluant le baron d’un grognement de dégoût, avant de se diriger vers les écuries.

* * *

Caine puisa une longue rasade de sa bouteille, puis la releva tandis que le whisky lui brûlait la gorge. D’une manière ou d’une autre, un verre et un moment pour reprendre ses esprits s’étaient transformés en sept et son esprit s’effilochait complètement. Il n’y avait rien contre cette douleur, voilà ce qu’il était. Quinze hommes foutus. Mort Tout dépendait de lui. Leur mort avait-elle eu un sens ? Il avait à peine franchi le mur de Merywyn, sans parler de la mission à l’intérieur. Il prit une autre rasade. Peut-être que celle-ci lui ferait oublier. Cela valait la peine d’essayer.

Alors que le whisky lui brûlait la gorge, il ressentit une vive douleur à l’arrière de sa mâchoire. L’endroit où le mercenaire l’avait frappé lui faisait toujours mal et il enfonça un doigt pour sonder ses dents. De la salive et du whisky s’écoulèrent de son menton tandis qu’il arrachait une molaire détachée et la jeta dans le coin le plus éloigné de la stalle remplie de paille. Essayant de se lever, il ne put que s’appuyer contre le mur, les jambes repliées sous lui. Le monde tournait et il jura à voix haute. La bouteille était pratiquement vide.

« Alors, c’est ce que vous faisiez hier soir ? Est-ce pour cela que quinze bons hommes sont morts ? » Gerdie se tenait au bout de la stalle, le dégoût se lisant sur on visage.

Caine leva la tête, les yeux larmoyants.

« Je vous pensais meilleur. Je le pensais vraiment ».

« Tu n’as aucune idée de ce dont tu parles ».

« Alors corrigez-moi, monsieur ! Je ne vois rien d’autre qu’un vulgaire ivrogne ». Même à travers la brume de l’alcool, Caine ressentit la cinglante évaluation de son adjudant. Il se força à se lever, sans l’aide du mur. Ce fut un combat, mais il garda l’équilibre.

« Que veux-tu Gerdie ? »

« Je suis venu vous dire que le Sergent Reevan et ses hommes ont suivi les mercenaires jusqu’au Fleuve Noir. Ils ont fait savoir que les mercenaires se préparaient à partir en bateau. Si nous partons maintenant, nous pourrons peut-être en attraper quelques-uns. En supposant que vous souhaitez obtenir des preuves de la trahison des barons. Si ce n’est pas le cas, je vous en prie, faites comme si je n’étais pas là ».

Caine grogna et se secoua jusqu’à ce que sa vision s’éclaircisse.

« Oh, merde. Allons-y »

* * *

« Ils devraient être juste devant nous ! » cria Gerdie dans le tumulte des sabots. La mousse et les arbres se confondaient dans leur course sur la route boueuse. Alors que le whisky se dissipait, sa tête battait au rythme des sabots de son cheval. La journée autour de lui n’était pas moins misérable. Il allait pleuvoir, c’était certain. Froid et gris, le sentier les menait le long de la limite nord du Marais Brillig.

Devant eux, les arbres s’ouvraient largement sur le Fleuve noir. Sous le ciel gris du matin, plus d’une douzaine de doris et barges étroites traversaient la voie navigable. Sur la rive ouest, quelques-uns avaient déjà accosté, et les mercenaires avaient débarqué pour poursuivre leur route. La jument de Caine hennit sous l’effet de la vitesse, et il la fit volter vers le rivage. Dans leur hâte, les mercenaires avaient laissé derrière eux plusieurs Doris. Reevan et ses éclaireurs étaient en train de les fouiller, carabines prêtes. Alors que Caine et Gerdie descendaient de cheval, il remarqua d’un air maussade que Reevan n’avait fait aucun captif.

Il se retourna vers l’eau et vit que l’un des derniers bateaux à partir contenait le mercenaire le plus âgé, Hector, qui le regardait droit dans les yeux. Dans ses bras, l’homme tenait sa fille blessée. Caine ne pouvait imaginer un regard plus noir. Les yeux du vieil homme ne le quittèrent pas une seule seconde alors que le bateau s’approchait de la rive ouest.

Caine secoua la tête avec dégoût. Il savait ce qui l’attendait au domaine. Sa mission était en train de s’écrouler, se fissurait. Comment pourrait-il être sauvé maintenant ?

Ses pensées s’embrouillaient et son regard s’arrêta sur les bateaux abandonnés à terre.

« Le passeur ne travaille pas aujourd’hui, mais il est peut-être encore temps de réquisitionner des bateaux au Ponton de Perry pour les suivre ? » Le ton de Gerdie était moins hostile, mais il demeurait prudent. Son visage balafré était las. Il semblait avoir vieilli d’une décennie ce matin par rapport à la veille.

« Non, je ne… » marmonna Caine en se détournant du fleuve.

« Alors, vous êtes prêt à parler de la nuit dernière ? » l’interrompit Gerdie.

Caine se tourna vers son adjudant à la face rébarbative. Il ouvrit la bouche pour répondre, mais Gerdie lui coupa la parle. « Soyons clairs sur un point. Vous avez manifestement un autre agenda ici, pour lequel vous faites des excursions depuis notre arrivée. Si c’est au-dessus de mes compétences, tant pis, mais entre vous et moi, je préférerais que vous ne me considériez pas comme stupide ». Gerdie le regarda sans broncher. « Nous avons perdu des hommes la nuit dernière, monsieur, et j’aimerais croire que c’était pour une bonne raison ».

Caine ne put s’empêcher de respecter Gerdie pour avoir eu le courage de dire ce qu’il pensait. Il croisa le regard de Gerdie de manière égale.

« Cette chose… oui, c’est au-dessus de tes compétences ».

Gerdie hocha la tête, imperturbable. « Est-ce que c’est fait ? »

« J’ai peur que non. J’ai merdé, hier soir, quand j’ai vu… ce qui se tramait ici. Tu as raison. Je n’aurais pas dû te laisser. Je n’avais aucune idée… que ces salauds… feraient… ce qu’ils ont fait. Caine fit un signe de la main en direction du cortège de mercenaires sur l’eau. « Quoi qu’il en soit, ce n’est que le début si je ne peux pas faire en sorte que cette chose soit faite ».

Gerdie acquiesça, l’hostilité ayant disparu de son visage. « Comment puis-je vous aider ? »

Caine tira sur son menton. « Eh bien, pour commencer, j’ai besoin que tu rentres. Garde un œil sur notre ami le baron. Retiens-le là-bas. Peu importe ses menaces… »

« Garder un noble en état d’arrestation sans aucune preuve réelle ? Il vous fera passer en cour martiale, c’est certain ! »

Caine acquiesça. « Il n’y a rien à faire. De toute façon, cela n’a plus d’importance maintenant ». Répondit distraitement Caine, ses pensées se dirigeant vers Merywyn. Il se souvenait du camp autour de la ville et du spectacle qu’il avait donné. Il porta un coup de pied au long bateau en bois à ses pieds en guise d’appréciation. « Ech, je doute que je puise revenir en arrière, mais peut-être que je peux aborder cela sous un autre angle ».

Gerdie plissa les yeux vers le bateau. « Avez-vous besoin d’autre chose ? »

Caine hocha la tête, fouillant dans sa poche.

« Un cigare. Mon warjack réparé, aussi vite que possible. Ses mains restèrent vides et il fronça les sourcils.

« Mais surtout, ce cigare ».

* * *

Il avait plu tout le long de la journée et l’humidité commençait user l’âme de Caine. Lorsqu’il revint sur la rive du Fleuve Noir en fin d’après-midi, il sembla que la pluie avait finalement fait son œuvre. Le Marais de Brillig, au sud de la route, s’animait du chant de ses habitants. Les grenouilles coassaient joyeusement avec un volume tel que toute pensée était presque étouffée.

Les bateaux étaient restés là et Caine s’approcha à pied. Ace s’avança,, le warjack de couleur brune pose sa hache pour renverser le bateau le plus proche, puis le traîna jusqu’au bord de l’eau. Caine suivit lentement l’agile warjack. Ewan avait remplacé la Longue-arme et réparé Ace là où il le pouvait. Le mékano semblait disposer d’une infinité de pièces de rechange, aussi rares soient-elles. Aux yeux de Caine, les réparations d’Ewan semblaient de premier ordre. Ewan avait néanmoins grogné qu’il avait d’avoir besoin de plus de temps pour restaurer correctement la bête blessée, arguant qu’Ace n’était pas prêt, mais Caine n’avait fait que l’ignorer.

Le temps était compté.

Ace perçut les pensées de Caine et se retourna, stabilisant le bateau dans l’eau. Caine regarda la flamme dans ses yeux.

« Ech. C’est maintenant ou jamais ».

Ace soupira doucement, dans un grincement de fer.

* * *

Le doris dérivait lentement sur le fleuve, laissant l’après-midi derrière lui. Caine gardait le bateau près des berges du fleuve, le guidant avec une longue perche en bois, tandis qu’Ace brûlait à petite vapeur et était recouvert en grande partie d’une vieille bâche. Il croisa quelques navires en cours de route, mais aucun ne le trouva particulièrement remarquable. Après tout, masqué et cagoulé comme il l’était, il ressemblait aux gens ordinaires gagnant leur vie le long du fleuve chaque jour.

Alors qu’il approchait de la frontière, il aperçut un poste sur la rive est. Il n’arriva pas à croire à sa chance. Comparé aux difficultés de la veille, ce minuscule bunker et ces quais ne contenaient qu’une petite garnison. Engageant à nouveau le parapluie d’Ace, lui et son compagnon de métal ne furent plus qu’une tache sur l’eau. Au-dessus, le ciel couvert s’assombrissait progressivement.

Caine enfonça prudemment sa perche dans l’eau trouble, travaillant silencieusement contre le faible courant. Leur passage étant aussi silencieux qu’invisible, Caine peut entendre les gardes-frontières de Llael sur les quais rire d’une plaisanterie grossière alors qu’ils faisaient circuler une bouteille de spiritueux et fumaient des cigares. L’air était si calme qu’il put sentir l’odeur de la feuille d’Hooaga qu’ils fumaient.

Autre chose aussi, peut-être. Caine fronça le nez, captant l’odeur de quelque chose d’âcre dans l’air, et devenait de plus forte de seconde en seconde.

Malgré tout, il n’y avait rien à faire et le poste fut bientôt loin derrière eux. Le parapluie n’étant plus nécessaire, Ace le désactiva et ils se mirent en route. Merywyn n’était plus très loin devant eux, peut-être seulement à un ou deux virages de leur vue. Enfin, il allait pouvoir s’occuper de ses affaires. Il jeta un coup d’oeil sur l’eau, ne voyant aucun trafique devant lui.

« Trop facile ! Je pense que j’aurais pu te laisser ce soir, pour tous les ennuis que tu as eus ».

Ace se retourna, ses yeux brûlants étant moins optimistes. Caine sentit les pensées du warjack l’atteindre.

Attention.

En effet, les lumières de Merywyn ne seraient pas aussi facilement contournables que le poste frontalier. Elles se reflétaient dans les cieux nuageux bien avant la ville elle-même. Lorsque le petit bateau franchit le dernier virage, laissant apparaître la capitale, celle-ci n’était pas moins imposante que lors de leurs précédentes visites. Caine fut étonné de voir à quel point l’endroit était lumineux. Là, sur le périmètre sud, le camp qu’il avait affronté avait été achevé. Il n’y jeta qu’un coup d’oeil, se concentrant plutôt sur ce qui l’attendait.

De gigantesques chaînes leur barraient la route juste devant, à seulement quelques mètres au-dessus de l’eau et chaque maillon avait la taille d’un tonneau.

Les marchands faisant affaires le long du Fleuve Noir étaient soumis à des péages verses directement dans les coffres du roi. Les chaînes avaient été tendues de l’extrémité sud à l’extrémité nord du fleuve. Elles étaient conçues de manière à ce qu’aucun navire marchand ne puisse passer sans que la coque ne soit déchirée. Elles étaient suspendues à de nombreuses fondations bâties sur l’eau et certaines comportaient des postes de surveillance pour contrôler le trafic. Le doris de Caine était juste assez bas pour pouvoir se glisser dessous. Alors qu’ils passaient près d’un poste de surveillance, Caine enclencha à nouveau le parapluie d’Ace.

Le port de Merywyn les appelait.

Le port, habituellement animé, était calme et silencieux pour la nuit, et ils se dirigèrent droit vers lui. Le port avait été creusé dans les murs de la ville et de nombreux navires sombres y étaient amarrés. Sortant sa longue-vue, Caine fit le point sur les lieux. Alors qu’ils passaient à l’intérieur des hauts murs de chaque côté, Caine put voir à quel point Merywyn était une forteresse depuis le fleuve. Les hauts murs se dressant devant lui étaient assez solide, avec des remparts occupés et des batteries de canon capables d’arrêter n’importe quel navire. Pourtant, juste au-delà des redoutables murs, les complexes pics et flèches qu’il avait aperçus la nuit précédente apparaissaient.

Il ne leur restait plus qu’à franchir le port et ils y seraient. Un grand quai abrité se rapprochait rempli de tonneaux et de fournitures. C’était là que Caine devait aller. Il repéra un coin où leur bateau pourrait facilement se cacher, et à côté, des hangars de stockage assez grand pour accueillir un warjack.

Oui, cela devrait suffire.

Alors, pourquoi avait-il l’impression que quelque chose n’allait pas ? Alors qu’ils se trouvaient au centre du port, Caine sentit à nouveau cette odeur de brûlé provenant de l’aval du fleuve. Il regarda autour de lui avec un sentiment de malaise croissant. Ce n’était ni le bateau, ni la bâche dont Ace s’était débarrassé. Ce ne fut que lorsque le monde reprit ses teintes normales qu’il réalisa d’où provenait l’odeur.

C’était le parapluie lui-même.

Une fumée blanche âcre sortait de l’appareil arcanique. L’odeur lui brûlait la gorge et les yeux de Caine s’écarquillèrent d’inquiétude. Ici, en plein centre du port, le parapluie avait lâché. Il n’eut pas le temps de se demander ce qui s’était passé. La soudaine apparition de son bateau, et avec lui en engin de guerre roué, à la vue des sentinelles de Llael, eut des conséquences immédiates.

Les alarmes retentirent, faisant sonner les cloches de tous les côtés. Quelques instants plus tard, on entendit le grincement des canons et des mortiers transportés dans leurs affûts. Des cris de colère résonnèrent sur l’eau, et les marins sur les quais s’arrêtèrent pour contempler le spectacle.

Non ! Pas si près !

Caine enfonça sa perche, encore et encore, pour avancer. Il y avait une rangée de bateaux amarrés à seulement une centaine de verges devant, et au-delà l’entrée des égouts.

Le premier mortier fut projeté dans les cieux dans un éclair de tonnerre qui illumina le port telle un feu d’artifice. L’instant d’après, il s’abattit en hurlant pour frapper l’eau juste à tribord de Caine. Alors qu’il explosait dans les profondeurs troubles, l’eau l’éclaboussa et le sillage éclaboussa sa petite embarcation.

Il continua néanmoins à avancer, affolé.

Le second mortier frappa quelques instants après, explosant dans l’eau juste à bâbord, plus près d’une verge. C’était une course perdue et il le savait. Il restait trop de verges à parcourir et il était complètement exposé. Quelque chose devait céder. En désespoir de cause, il poussa sur la tête d’Ace. Il attira l’attention des warjacks sur les remparts et trouva le canon le plus proche de la batterie. Ce n’était pas gagné d’avance. Bien au-delà de la considérable portée de Longue-arme.

Si seulement il pouvait l’aider à poursuivre son chemin…

Sous l’impulsion de Caine, Ace tira avec Longue-arme dans un bruit de tonnerre. Un obus perforant monta en hurlant jusqu’aux remparts. Tout comme il l’avait fait il y a longtemps en tant que mage balisticien, Caine essaya d’exercer sa volonté sur l’obus alors qu’il filait vers l’avant. Il s’efforça de la pousser plus loin, plus loin, plus loin, assez loin pour qu’il heurte l’arme qui l’alignait maintenant pour un troisième tir. L’obus décrivit un arc de cercles vers le grand canon en fer se concentrant sur sa position…

… et manqua de justesse.

Même pour Caine, il était hors de portée. En réponse, un autre mortier de la batterie cracha, envoyant une autre mort sifflante dans sa direction. Puis un autre. Dans l’eau, les obus se rapprochaient et la petite embarcation se balançait dans leur sillage.

Caine était déterminé. Il devait réessayer. Il regarda une fois de plus à travers les yeux d’Ace et leva la Longue-arme.

Caine flottait en apesanteur dans un noir d’encre.

Il tomba en arrière, éperdument projeté depuis la fenêtre d’Ace sur le monde. Il le perdit de vue, jusqu’à ce qu’il reprenne le contrôle et se retourne pour lui faire face.

Que se passait-il ici ?

Était-il en train de perdre son lien avec le warjack ? Il s’élança pour regagner la fenêtre. Il n’avait pas de temps à perdre! Le spectre qui représentait Ace apparut rapidement devant lui. L’ombre qui était devenue celle de Caine ne le laissait pas passer. Elle le bloqua, comme elle l’avait fait auparavant. Cette fois, cependant, l’ombre ne jouait pas. Caine se battit pour passer, mais l’ombre se heurta à lui, volonté contre volonté. Il se passait quelque chose dans la réalité. Il ne pouvait pas poursuivre ce combat, il devait…

Caine fut éjecté de la tête du warjack rebelle et se retrouva pris dans une poigne de fer. Ace le tenait pas la peau du cou et il avait du mal à respirer. Que se passait-il ? Ace était-il si gravement endommagé depuis la nuit précédente ? D’un simple mouvement de poignet, Ace projeta Caine par-dessus bord. Cane n’eut pas le temps de crier. Le projectile hurlant, finalement, convergea vers un coup direct, étouffant sa voix.

Dans un éclair de flammes, le doris et tout ce qu’il contenait explosa telle du bois d’allumette.

Caine fut ballotté dans l’eau, les sens bouleversés. Au-dessus de lui, la scène se jouait dans des dimensions déformées et des sons distordus. L’épave d’Ace commença à couler, tandis que des morceaux du bateau, pas plus gros que des cure-dents, brûlaient sur l’eau. Alors que des bulles s’échappaient de ses lèvres, Caine secoua la tête sous le choc.

Ace n’avait pas perdu le contrôle. Il avait seulement voulu le sauver de son propre entêtement.

En supposant, bien sûr, qu’il ait survécu. Le problème de l’armure de warcaster était qu’elle n’était pas conçue pour l’eau. Elle pesait sur lui comme si on lui avait attaché un sac de pierre aux chevilles, et il s’enfonça dans la boue. Il lutta en vain pour nager, tandis qu’au-dessus de lui la lumière du navire en flammes s’éteignait.

Mais là ! Une chaîne dans l’eau !

Caine l’attrapa, ses poumons étaient en feu. Elle était attachée à une bouée tout près de l’endroit où son embarcation avait été touchée. Il la saisit et grimpa, main après main jusqu’à ce qu’il pense qu’il allait s’évanouir.

Sa tête émergea sous un morceau de bois brisé et il prit une profonde respiration en haletant. Des hommes couraient le long des quais, pointant du doigt ce qui restait de son bateau.

Scrutant les quais juste hors de portée, il réfléchit à ce qu’il allait faire. Il n’avait rien, pas de couverture, pas de surface solide sur lequel se téléporter, il allait donc devoir nager au moins quelques brasses. Pire encore, avec tous les regards tournés dans sa direction et rien d’autre que de l’eau libre autour de lui, il devrait rester sous l’eau pour éviter d’être vu.

Là.

Caine aperçut une rangée de sloop, leurs ancres levées pour la nuit. S’il parvenait à arriver jusque-là, il devrait pouvoir se diriger vers la grille d’égout proche du quai. Craignant que la majeure partie de son armure ne gâche toute chance de nager, il se débarrassa à la hâte de ce qu’il pouvait. Toujours accroché à la bouée, il desserra les épaulettes et les protège-tibias et les regarda disparaître dans les profondeurs. Prenant une profonde inspiration, il s’arma de courage avant de replonger sous la surface.

Quand enfin sa tête refit surface, il se trouvait dans l’ombre d’un sloop. S’agrippant à celui-ci, il reprit son souffle. Il s’attarda un moment, ne pouvait que ruminer tandis que les hommes le long des quais s’émerveillaient du désordre qu’il avait laissé derrière lui.

* * *

« Tu aurais dû être là hier soir. Cela aurait été beaucoup plus facile ». L’homme nommé Keel secoua lentement la tête. La cadence de ses paroles, prononcées avec un fort accent llaelais, paraissait laid à Caine. L’homme n’était pas non plus joli à regarder. Un sourire sardonique éclata sur son visage alors qu’il tenait une chope de bière. Ses dents étaient croches et couvertes de ce qu’il avait mangé au dîner. Il passa sa langue dessus, avant de prendre une gorgée du breuvage.

Caine prit le dessus sur son tempérament. Il crispa sa mâchoire, ne répliquant pas face à cette remarque désinvolte. Le fait que cet informateur ne lui ait encore fourni aucun renseignement n’y était peut-être pas étranger. Depuis son siège dans l’exiguë taverne, il but une gorgée à son propre verre.

S’il pouvait affirmer sans risque de se tromper qu’il avait immédiatement pris en grippe l’ignoble homme se trouvant devant lui, il était tout simplement énervé. La cape de vagabond dont il s’était couvert sentait les égouts et ses bottes étaient encore sales à cause de la baignade. Le générateur arcanomékanique situé à l’arrière de son armure était gorgé d’eau et était tombé en panne deux fois sur le chemin. Il s’agissait bien sûr de choses mineures. Le désastre de la nuit précédente lui avait laissé du sang sur ses mains et des effets persistants. Mais ce n’était pas tout, il le savait.

Et puis, il avait eu ce truc avec Ace.

Il ne pouvait pas se défaire de l’étrange acte de loyauté du warjack, ni du sentiment qu’il avait fait naître dans ses tripes. En un mot, la culpabilité. Mais… à cause d’un warjack ? Il inspira. Il y avait bien plus que cela. Il n’en avait jamais perdu auparavant. Le lien dans sa tête avait disparu, et c’était horrible. D’une étrange manière, Ace avait l’impression d’avoir un trou dans la mâchoire à la place d’une dent. Sauf que maintenant, il ne pouvait s’empêcher de place sa langue à cet endroit, et à chaque fois qu’il le faisait, le nerf s’enflammait.

« Il n’a pas été facile de vous atteindre… » Admit-il avec difficulté à travers la table.

L’informateur explora insoucieusement sa bouche avec un cure-dent. « Rynnard a jugé bon de nous faire place sous la loi martiale depuis quelques mois. Non pas qu’ils l’appellent ainsi, non ! C’est un peu irritant, c’est sûr ».

Caine le dévisagea.

« Alors, qu’avez-vous à me proposer ? »

Kreel inspira entre ses dents, puis regarda autour de lui d’un air conspirateur.

« Eh bien, il est toujours là. C’est votre chance. Il quitte la ville demain, ‘pour les affaires du roi’. Ce soir ? Histoire différente. Grosse cargaison d’or dans le Cygnar. Du moins, c’est que qu’informe un p’tit coup d’oeil à son grand livre. Avec deux fois plus de protection que d’habitude ».

Caine renifla. Très bien, pensa-t-il. J’ai bien besoin d’un bon combat en ce moment. « À quoi je dois m’attendre exactement ? »

« Je ne sais pas. Il a engagé McCoy depuis deux mois. Trollkin. Videur dans une maison de jeu chic, dans le quartier nord. Il travaille en free-lance avec Thaddeus. À l’épreuve des balles, d’après ce que j’ai entendu dire. On ne peut pas le tuer, et ceux qui ont essayé sont cannés maintenant Il a aussi un nouveau gars. Je ne le connais pas. Pas du coin. Un as du tir de précision, à ce que j’entends. Il s’appelle Zeke.

Caine se frotta le menton. « Ça se passe où ? »

Kreel lui tendit un bout de papier sur lequel était griffonnée une adresse.

« Côté ouest. Quartier des conserveries. Sois prudent. C’est le plus gros que l’on puisse trouver. Peut-être a-t-il l’intention d’en finir avec vos nobles maintenant ? »

Caine aborda cette question. « Et que savez-vous réellement de cette ‘chose’ ? »

Kreel haussa les épaules, sortant un morceau de viande avec son cure-dent. « Au-delà de ce que j’ai dit à ton patron, qui sait ? Thaddeus a toujours été réglo, alors je ne comprends pas pourquoi il joue à ce jeu. Mais son registre ne ment pas. Quelle que soit sa raison, il s’est donné beaucoup de mal pour brouiller les pistes. Je n’ai jamais plus que jeter un coup d’oeil, dans son dos. Ça ? J’ai vu. Paiement prévu pour plus d’une douzaine de vos nobles. Quoi qu’ils manigancent, ça va arriver… bientôt ». Alors qu’il soulignait son dernier point, un autre morceau de viande fut délogé de ses dents croches, atterrissant sur la table entre eux.

Caine fronça les sourcils, les bras croisés. « Comment se fait-l que vous en sachiez autant sur lui ? »

« C’est mon frère ». Kreel sourit de façon très désagréable.

Caine se rassit en secouant la tête. « Ech ! Vous savez que je dois le tuer, n’est-ce pas ? » Kreel hocha la tête, souriant toujours.

« C’est le marché », dit-il avec désinvolture, jetant un regard en coin à la barmaid passant. Remarquant la mine renfrognée de Caine, il poursuivit. « C’est le fils aîné. Notre père ? Il est riche, mais il n’en a plus pour longtemps. Il a toujours préféré Thaddeus. Ce salaud lui laissera tout ce qu’il a, même s’il sait que… j’ai des dettes », termina Kreel en sirotant son verre tout en regardant attentivement Caine par par-dessus le bord de sa chope. « Quand j’ai compris que Thaddeus préparait quelque chose, j’ai saisi ma chance ».

Caine se leva avec dégoût. « Et moi qui pensais que ma famille avait des problèmes ».

Kreel sortit son cure-dent et le pointa vers Caine. « Assure-toi que le corps soit retrouvé. S’il disparaît, cela compliquera les choses avec les avocats ».

« Se tournant pour partir, Caine ne prit pas la peine de regarder l’homme.

« Ouais, je m’en occupe ».

* * *
22
Achats & Petites Annonces / Re : [VENTE] Cryx, Cygnar, Cyriss, Merco, Minion
« Dernier message par Merci le 25 mars 2024 à 08:55:08 »
Up
23
KHADOR WINTER KORPS / Re : Kapitan Ekaterina Baranova
« Dernier message par Merci le 23 mars 2024 à 20:45:28 »
Ouais l
s traductions font mal c'est vrai
24
Achats & Petites Annonces / Re : Re : [vente] Armée Orboros
« Dernier message par Portal le 23 mars 2024 à 09:06:56 »

Je suis intéressé par certaines références de l'annonce. Le lot est-il toujours disponible ?


Voici la liste à jour :

Type   Name   Retail Price   My price (-65%)
Attachement   Reeve of Orboros Chieftain & Standard   18   6,3
Attachement   Druid of Orboros Overseer   12   4,2
Attachement   Reeves of Orboros Chieftain & Standard   18   6,3
Solo   Blackclad Wayfarer   14   4,9
Solo   Druid Wilder   12   4,2
Solo   Druid Wilder   12   4,2
Solo   Wolf Lord Morraig   28   9,8
Solo   Lord of the Feast   13   4,55
Solo   War Wolf   14   4,9
Solo   War Wolf   14   4,9
Solo   Reeve Hunter   13   4,55
Solo   Gallows Grove   25   8,75
Unit   Tharn Bloodweavers   25   8,75
Unit   Reeves of Orboros   55   19,25
Unit   Warpborn Skinwalkers   45   15,75
Unit   Druid Stoneward & Woldstalkers   25   8,75
Unit   Druids of Orboros   35   12,25
Unit   Reeves of Orboros (x6)      0
Unit   Reeves/Wolves of Orboros   55   19,25
Unit   Reeves of Orboros   55   19,25
Unit   Sentry Stone & Mannikins   20   7
Unit   Sentry Stone & Mannikins   20   7
Unit   Shifting Stones   14   4,9
Unit   Shifting Stones   14   4,9
Warbeast   Brennos the Elderhorn   55   19,25
Warbeast   Stalker (metal)   35   12,25
Warbeast   Pureblood (metal)   35   12,25
Warbeast   Stalker (plastic)   20   7
Warbeast   Gorax Rager   19   6,65
Warbeast   Feral or Stalker (plastic)   22   7,7
Warbeast   Gnarlhorn Satyr   35   12,25
Warbeast   Gnarlhorn Satyr   35   12,25
Warbeast   Woldwarden   28   9,8
Warbeast   Woldwarden   28   9,8
Warbeast   Woldwarden   28   9,8
Warbeast   Ghetorix Upgrade Kit   9   3,15
Warbeast   Rotterhorn Griffon   19   6,65
Warbeast   Woldwyrd   7   2,45
Warlock   Kromac, Champion of the Wurm   35   12,25
Warlock   Kromac the Ravenous   30   10,5
Warlock   Kaya the Moonhunter & Laris (plastic)   8   2,8
Warlock   Kaya the Moonhunter & Laris (metal)   25   8,75
Warlock   Bradigus the Runecarver   35   12,25
Warlock   Baldur the Stonecleaver   15   5,25
Warlock   Morvahna the Autumnblade   12   4,2
Warlock   Morvahna the Dawnshadow   30   10,5
Warlock   Krueger the Stormwrath   14   4,9
Warlock   Mohsar the Desertealker   12   4,2
Warlock   Krueger the Stormlord   14   4,9
25
KHYMAERA SHADOWFLAME SHARD / Début de présentation de l'armée : Caster
« Dernier message par Merci le 21 mars 2024 à 22:38:05 »
SHYRYSS 1

Caster présent dans l'armée box.
Sur socle 30mm, rapide (Spd 7, jumping, repo3), witch mark avec son gun RoF3, donne  Prowl à son BG et est Prowl lui même. Bonne def de 16, gunfighter donc un tireur plutôt rapide et léger.

Son Feat fait fortement penser à Kaelyssa car il donne Concealment à toute son armée dans les 12" et interdit aux figs de l'armée d'être visees par des charges ou des slams.
Donc le BG devient Stealth et ne peut être chargé / Slammé.

Spells :
Banishing Ward
Hand of Destruction
Rack 3 spells.

RASSYK 1
Si Shyryss est sur le modèle des figurines petits socles genre Quickfang, Rassyk est sur le modèle 40mm plus massif des Talons.
Plus résistant Rassyk est carrément l'opposé de Shyryss en étant plus orienté Cac.
Une arme pow17 critical décapitation peut faire de véritables miracles de temps en temps.

3 battles plans (Battle formation, precision strike, desesperate mission qui permet de coller une baffe en mourant)

FEAT
Il donne défensive strike dans sa zone de ctrl. Encore des baffes.

SPELLS
Death March
Flashing blade (toujours des baffes)
Warpath.

Rassyk est très orienté sur le contact.  Son Feat va d'ailleurs augmenter le.nombre de baffes données dans un tour.
26
Yo!
Je teste un nouveau produit de chez GS-World, avec un moule acrylique :


Utile, pas utile?
A vous de vous prononcer en commentaires sur Youtube!
27
Achats & Petites Annonces / Re : [vente] Armée Orboros
« Dernier message par Portal le 19 mars 2024 à 22:56:48 »
Bonjour,

Je suis intéressé par certaines références de l'annonce. Le lot est-il toujours disponible ?

Merci et bonne soirée

J'ai eu quelques ventes, mais il en reste. N'hésite pas à me dire ce que tu recherches.
28
Achats & Petites Annonces / Re : [vente] Armée Orboros
« Dernier message par IAmphitryon le 19 mars 2024 à 21:04:39 »
Bonjour,

Je suis intéressé par certaines références de l'annonce. Le lot est-il toujours disponible ?

Merci et bonne soirée
29
Achats & Petites Annonces / Re : [Pro - Service de Peinture] Ahyia Painting
« Dernier message par Ahyia.p le 19 mars 2024 à 15:18:28 »
Salut à tous

7th Citadel - Tabletop - Schéma imposé


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Bonjour à tous !

Les news avec les peintures réalisées par les élèves, (cours d'aérographe et pinceaux) d'autres photos sont sur le blog.








Vous pouvez nous contacter, nous rejoindre, partager et liker :) .

https://linktr.ee/vladd.l
Tel : 06.74.96.05.58
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Merci à vous.

Dalaïs et Vladd
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