AAaaargh je suis perdu avec mon tout petit cerveau de joueur Cryx. Les noms des maisons sont pas les mêmes que dans le post d'origine, je sais pas dans laquelle je suuuiiiiis !!! :o :o :o
C'est un peu plus clair pour moi avec ces précisions, il faut qu'on trouve un personnage qui soit "proche" de notre faction sans détail de race/classe et que l'on fasse transparaître au sein du CV/Lettre de motivation un ensemble de trait de caractère.
En gros la classe de base c'est "baroudeur" et on en fait ce qu'on en veut.
J'ai bon ?
Après on a peint plus de la moitié des figurines, on va commencer à les poster, s'il y en a une qui vous attire plus que les autres, profitez en pour construire votre CV autour pour augmenter votre chance de l'avoir :D
Bin ? Ils sont passés où les autres managers ? :P
C'est cool que les gens se motivent à produire !!
Par contre méfiez vous de ne pas trop tiper vos personnages en terme de race/classe/physique ou armement car les figurines sont déjà faites.. Je ne voudriez pas que vous soyez tro deçus..
Le bar était sombre, bas de plafond. Les poutres noircies par la fumée de mille pipes et de lampes à huile de basse qualité. Le sol était jonché de paille humide de giclures de bière. La porte s'ouvrit, laissant entrer un méchant courant d'air froid ainsi qu'un homme à la silhouette indistincte sous des fourrures sales, mais à la carrure impressionnante. Chacun retourna bien vite à sa bière, le nouvel arrivant reconnu comme un pair par la faune locale. Il s'approcha du comptoir où on lui remit d'office une large choppe de terre cuite qu'il saisit nonchalament d'une grosse main poilue. Puis il se dirigea vers une sorte d'alcove sombre où un personnage encapuchonné l'observait en silence. Contrairement à l'arrivant, l'homme en attente ne semblait pas à sa place en ces lieux. Sa capuche et sa cape était de bon tissu, propre et bien coupé. Les couleurs, bien que passe-partout, dénotaient une certaine recherche. Le visage était masqué par l'ombre de la capuche, mais on apercevait le bas d'un menton bien rasé et fin, et les mains qui dépassaient des larges manches ne semblaient pas manier régulièrement l'épée ou la charrue, et étaient tâchées d'encre. Un petit gobelet de mauvais vin attendait sur la table, mais l'homme ne semblait pas décider à s'attaquer à pareille piquette. Il leva légèrement la main, paume en l'air, pour inviter l'arrivant à s'asseoir, ce qu'il fit sans se presser. Il saisit la chaise, la retourna et s'assit le ventre contre le dossier, dénotant ainsi sa méfiance. Il entama la conversation à voix basse :
- On m'a dit que vous cherchiez du personnel qualifié. Puisque vous avez fait le déplacement, j'en déduis que vous êtes intéressé par mes capacités.
- Cela se pourrait. Nous nous sommes renseignés sur vous, évidemment, et votre palmarès est impressionnant. Toutefois cela ne suffit pas, nous avons besoin de vous jauger, car les prouesses martiales ne sont pas tout.
- Je peux comprendre ça, pas de souci. Et ça marche dans les deux sens... Si j'ai bien compris, ça va être un sacré voyage et j'ai pas envie de m'embarquer avec des traîne-savates ou des idiots qui trouveraient pas leur cul avec une carte. Le prenez pas mal, hein, mais vous avez pas trop l'air d'un mec capable de survivre dans la nature.
- Vous avez raison... enfin, partiellement. En tant que responsable du recrutement, je n'ai pas l'habitude de monter le camp ou de me peler le cul à 5h du matin caché dans un fossé pour éviter qu'on se fasse surprendre par une bande rivale. Mais par contre, je me charge d'avoir les gars qui ne nous lâcheront pas dans la merde, je ne suis pas dénué de ressources mystiques, et j'ai l'habitude de chevaucher longuement sans qu'on ait besoin de me masser le cul avec un onguent.
- Oué, admettons. Du coup, vous voulez savoir quoi?
- Parlez moi de votre ours...
- Ah. ça.. je vois que vous êtes bien renseignés, c'est pas un truc que tout le monde connaît à mon sujet.
- Justement. Nous en savons un peu, mais rien ne vaut une information de première main.
- Bon, carrez votre cul, ça pourrait être assez long à expliquer...
Voilà, quand j'étais gosse j'ai eu un ours. Y'en a qui ont un chien ou un cheval, voire un faucon... c'est pas rare pour les nobles, mais moi je suis pas noble, vous vous en doutez bien. Je viens d'un petit camp nomade en bordure d'une de ces grandes forêts sauvages. J'vous dis pas trop où, parce que j'y connais encore du monde et j'ai pas qu'des amis dans ce bas-monde alors je veux pas leur attirer d'emmerdes. Mais bon, voilà je devais avoir 7 ou 8 ans, on compte pas trop les âges par chez nous, et mon père m'avait emmené traquer un ours qui avait déjà fait pas mal de dégâts dans le coin. Bon, de notre point de vue on a pas de souci avec les bêtes en général, on a pas des beaux champs carrés et des troupeaux de vaches grasses, alors les ours et les loups on les laisse peinards tant qu'ils restent à leur place. Mais là, y'avait déjà eu plusieurs attaques, et les traces étaient claires, c'était une grosse bête, mais avec une patte estropiée, ce qui la rendait mauvaise. En plus elle devait plus pouvoir trop se débrouiller normalement, alors elle s'en prenait aux camps parce que c'est facile. Mais il fallait agir avant qu'un idiot se fasse bouffer. Du coup, on avait une ligne de rabatteurs, le but c'était de l'amener dans une ravine d'où on pourrait l'abattre d'en haut. Pas qu'on soit froussard, hein, croyez pas. Dans le clan, on avait un paquet de bons trappeurs capables de jouer de l'épieu, mais le chef avait demandé à tout le monde de faire ça sans histoire et que si un mariole voulait se faire blesser, autant qu'il se fasse carrément tuer parce que sinon il s'en chargerait lui-même. Du coup, voilà, rabatteurs, sifflets, tambours, ... tout le tintoin. J'étais avec mon père, j'avais un sifflet en bois dont j'usais avec enthousiasme, et soudain ce putain d'ours est sorti en rugissant d'un bosquet. En temps normal, il aurait dû se carapater, vu le nombre qu'on était et le boucan, mais là non, il s'est redressé de toute sa taille et puis il a chargé droit sur mon père. C'est là qu'on a vu qu'il boîtait, mais même comme ça il allait drôlement vite. Dans la ligne, ça a commencé à gueuler et à se mettre en branle, mais l'ours était sur nous. Mon père n'était pas né de la dernière pluie, il s'est jeté du côté de la bonne patte de l'ours, ce qui fait qu'il a juste reçu un revers, qui l'a quand même bien envoyé valdinguer. L'ours s'est mis en tête de l'achever, mais sans l'élan de la charge mon père a pu le larder de deux ou trois coups d'épieu qui l'ont fait reculer. Et puis tout le monde s'est abattu sur l'ours à coup d'épieux, et ça a été fini assez vite. C'est après qu'on a commencé à chercher autour du coin, parce que l'ours, c'était une ourse en fait, et que si elle avait cherché à tenir son terrain c'est parce qu'elle avait un petit. Ce petit ours, c'est moi qui l'ai trouvé, il devait pas bien peser plus que moi à l'époque. Mon père voulait l'achever, parce qu'il était trop petit pour survivre tout seul et que ça serait moins cruel que le laisser se faire bouffer par une meute de loups, mais j'ai insisté pour le garder. Ce serait pas la première fois par chez nous, et un ours c'est quand même un truc qu'on peut monnayer un paquet. Mon père a dit oui, mais il m'a dit que lorsque le temps serait venu, ce serait à moi de faire le nécessaire. J'étais tellement content que j'ai dit oui à tout, mais je n'avais pas vraiment compris.
Mais comme vous vous en doutez, l'histoire finit pas là, sinon ça aurait pas trop d'intérêt. J'ai donc commencé à élever cet ours, et il a pas tardé à être bien plus gros que moi. Mais on avait dans la tribu pas mal de gars qui s'y connaissaient, et ça m'a évité des conneries. Je l'ai jamais considéré comme un toutou ou un animal domestique, parce que même les pires chiens de combat sont quand même des créatures de l'homme, ce qu'il n'était pas. J'le tenais à l'oeil, et pas qu'un peu, et ça m'a responsabilisé assez vite. Quand t'as 11 ans et un ours de 200 kilos, faut être un peu moins con que la moyenne ou ça finit mal, et dans la tribu on rigolait pas trop avec ça.
Et puis, j'ai eu l'âge de l'initiation. Vous êtes un mec cultivé, je suis sûr que vous voyez l'idée. C'est le passage à l'âge d'homme. Dans les terres civilisées, tu fais le grouillot pour un chevalier quelconque, t'apprends à lustrer les armures, et ratatam c'est fait... Mais chez nous c'est plutôt 3 jours de jeûne, puis 3 jours à survivre dans les bois avec sa bite et son couteau. Ca forme la jeunesse, et si le shaman est pas trop branque tu découvres des choses sur toi-même, ta destinée et tes protecteurs. Mais je suis sûr que vous savez déjà que notre shamane n'était pas n'importe qui. Plutôt le contraire même, mais c'est vrai qu'il payait pas de mine. Un genre de nabot tout flétri, avec un bras paralysé et au bout, ses doigts n'étaient que des petits moignons qui n'avaient pas poussé dans le ventre de sa mère. Le genre qu'on abandonne dans la forêt à la naissance, sauf que là non. Et putain, quand il te regardait, t'avais l'impression d'être à poil et plus qu'à poil, qu'il voyait jusqu'au fond de ton âme.
Pour moi, l'initiation ne s'est pas passée comme pour les autres. J'ai bien eu droit à la purification, au jeûne et aux herbes mystiques. Mais normalement, le shamane te révèle ton totem, ou il te vient par une vision. Mais il m'a dit que mon totem, je le connaissais déjà et qu'il marchait à mes côtés. Et que l'ours respecterait la force, et qu'il me donnerait beaucoup en échange, mais que ça me coûterait aussi, et que pour ça, nous serions deux à partir dans la forêt, mais qu'un seul devrait revenir. Ca m'a choqué, mais c'est pas le genre de type à qui t'explique que ça te va pas ou à qui tu chouines... il m'a donné une lame, un bête biface en silex avec une cordelette enroulée autour pour faire la poignée, mais quand tu la tenais, mon dieu, tu sentais une vibration, tu sentais que cette lame pouvait, comment dire... ouvrir des portes dans la substance des âmes.. merde je sais pas comment le dire, mais il y avait une intention dans cette lame. Alors, je suis parti, avec les fringues puantes que j'avais sur moi, cette lame, et l'ours qui m'avait attendu dehors. On s'est enfoncé dans la forêt, et j'ai de suite su où aller. C'était un plateau de roche, battu par les vents, où rien ne poussait. Il fallait une bonne journée pour y aller, et je n'avais rien mangé depuis trois jours. Je me sentais la tête et le corps vides, légers. Lorsque la nuit est arrivée, je marchais toujours, l'ours avec moi. Je le regardais en coin, de temps en temps, mais il n'avait l'air de se douter de rien. Je me demandais comment ça se passerait, mais, j'ignore pourquoi, je savais qu'au moment venu tout serait clair.
Bon le BG n'arrivent plus....
Voici les scénars !!
https://drive.google.com/open?id=19upNZgkIZLchmULQvEUngqU7PxjvZJ39
Dilbert Bloodgiver
Forgeron et Capitaine diplomé
né en 586 ARContact
Auberge du chaton sanglant
7 ruelle du vieux four
St-Morrow-de-Zu
Expérience professionnelle
596 AR Forgeron stagiaire
La forge de maître bourru, Sul.600 AR Obtention du Certificat National de Forge
détails600 AR - 605 AR Forgeron
Forge des hautes flammes, Mercir605 AR - 608 AR Nettoyeur de cale stagiaire
Captif sur divers navires Satyxis.608 AR - 615 AR Donneur de sang non volontaire
Assistant personnel auprès de Skarre Ravenmane612 AR - 615 AR Forgeron auto-entrepreneur
- Forge clandestine dans les cales du navire
- Ré-adaptation d’armes runiques satyxis
613 AR Conseiller politique indépendant
Front de Libération Otonome des Prisoniers.
- Organisation d'une tentative de mutinerie ayant conduit à un changement de carrière contraint.
- Direction d'un groupe de bénévoles
615 AR - 617 AR Fantassin
- Première ligne en formation serrée “cloud wall” d’un raid Satyxis
- Démission de la flotte Satyxis suite à la défaite de la flotte Satyxis lors de la bataille de Raelthorne Island
617 AR Directeur des Ressources Humaines et Conseiller Stratégique
Nevire Privateer "La vagabonde de la côte brisée"618 AR Réussite à l'examen martial du diplôme de Capitaine Privateer 618 AR - présent Capitaine
Nevire Privateer renommé "La revanche de la côte brisée"620 AR Médiateur politique
- Négociation musclée d’un droit de passage pour son navire et ses collègues avec Skarre Ravenmane
- Début d'une collaboration cordiale avec la flotte Satyxis.
Centres d'intérêt
- Pratique de MMA
Fight Club des cales des navires- Occultisme
Magie du sang
Astrologie
Nécromancie pour les nuls- Religion
Culte de Thamar- Voyages
Cher monsieur,
Je viens par la présente vous présenter ma candidature au post de manager au sein de votre prestigieuse maison Ruhigenkrieg.
Actuellement capitaine d'un navire Privateer, je souhaite élargir le champ de mes possibilités commerciales. Ma collègue et amie Skarre Ravenmane et moi-même pensons qu'une collaboration entre nos flottes respectives et votre maison commerciale serait mutuellement profitable.
De plus, mes compétences acquises lors de mes diverses expériences professionnelles font de moi un candidat tout à fait qualifié pour le type de travail que vous proposez. En effet, j'ai de l'expérience dans les domaines de la forge, de la négociation, du leadership, et aussi du combat.
Comme vous pouvez le constater, nous partageons des valeurs d'autonomie et d'indépendance acquises par la force physique comme la force de caractère.
Et aussi, GRAEEUUUUHH !!!! Taper !!!
Bien respectueusement,
Dilbert Bloodgiver
Bravo, Allan ! Court et efficace ! ;DTant que tu récites bien tes prières à Menoth y t'arrivera rien Branny !
Je suis bien content d'être dans la maison Ruhigenkrieg... au moins ce qui me tuera viendra d'en face ! :P