Petite contribution de mon cru sur l'histoire des warjacks, j'ai aussi traduit un vieux truc que j'avais récupéré sur le forum PP de Dong Seacat sur les Cortexes.
Historique des warjacks :
Thamar ayant donné le don de la magie aux hommes au tout début de la Rébellion contre les Orgoths, de nombreux chercheurs travaillèrent sur l’association de l’alchimie et de la magie profane*. Le légendaire Sébastian Kervin fut celui qui progressa le plus dans cette voie. Il fabriqua le premier accumulateur arcanique, une batterie magique. Cette technologie est au cœur de ce qu’on appelle la mékanica, la fusion de la magie et de la mékanique (mécanique au sens steampunk). Kervin est également un membre actif de la résistance contre les Orgoths.
Il fallut attendre plus de cent ans (pendant ce temps, d’autres chercheurs développèrent la poudre et les fusils avec l’aide des Nains) pour que la grande guilde des alchimistes, le Creuset Doré, reprenne les théories de Kervin pour fabriquer un premier accumulateur arcanique fonctionnel mais peu maniable. Dans le même temps, le mage Nivin développa la première matrice cérébrale, ancêtre du Cortex. Après avoir négocié avec les nains de Rhul, l’association de ces trois technologies : la métallurgie, la matrice cérébrale et l’accumulateur arcanique ouvre la voie à la création des colosses.
Nous étions dans une période de guerre et de terreur, où l’Alliance d’Acier cherchait à frapper les esprits des Orgoths autant que leurs armées. Ainsi, leur premier colosse sorti des usines de Caspia en 191 P.R ; cinq autres furent construits dans les sept ans qui suivirent. Chaque armée était menée par un général-magicien, qui contrôlait le colosse, qui est l’ancêtre des Warcasters. Ce sont ces armées, accompagnées de la puissance de leur colosse, qui purent rejeter à la mer les armées Orgoths malgré leur puissante magie.
Avec l’avènement des Royaumes d’Acier issue du traité de Corvis, les connaissances magiques et mékaniques se diffusèrent dans tous les royaumes. Seule la technologie des matrices cérébrales étaient l’apanage de l’ordre de la Magie Fraternel. Ces mages conservèrent jalousement leur savoir. Ce sont eux qui, à partir d’une matrice cérébrale, fabriquèrent les premiers cortexes modernes.
En 241 PR, Magnus Bastian Rathleagh créa le premier steamjack, à usage civil. On comprit rapidement la portée de cette invention, le steamjack consommant infiniment moins de ressources qu’un colosse. De plus, les progrès dans les matrices cérébrales permettaient de réduire leur taille (d’une petite voiture à un ballon de basket) et permettaient aux steamjacks d’effectuer des opérations complexes.
Le monopole des cortexes fut battu en brèche par la famille Tzepesci, qui par le biais d’or et de promesses réussit à faire venir à lui des magiciens capable de les fabriquer. Ils furent chassé de l’Ordre de la Magie Fraternel, ils deviendront quelques années plus tard l’ordre des Seigneurs Gris, bien plus connu sous le vocable Greylord.
En 257 AR eut lieu la première guerre entre le Cygnar et le Khador à l’aide des Colosses, ce qui se termina part une défaite du Khador. L’Ordre de la Magie Fraternel fit bien des efforts pour démanteler les installations du Khador pour la fabrication de colosses, mais le savoir faire était toujours là.
A peine cinq ans plus tard, le Cygnar s’engagea dans une guerre contre les Trollkins. Les Colosse furent rapidement dépassés par les techniques de guerrilla trollkins et furent bien peu maniables en terrain difficile (en gros, pensez aux Ewoks contre les marcheurs de l’Empire à Star Wars). Le roi du Cygnar demande la fabrication de steamjacks conçus pour le combat : les warjacks, qui furent rapidement développés par l’Ordre Fraternel.
Lors d’un conflit frontalier d’importance contre le Khador, le Cygnar eut l’avantage par l’usage de Warjacks (dont certains équipé d’arme de tir, mais pas encore à fonctionnement automatique, comme pour le Mariner) et infligea une cuisante défaite à la bataille de la Lame Brisée en 297 AR.
Dans la période de paix qui suivit pendant près d’un siècle, ce fut une période remarquable de progrès technologiques.
En 328 AR, fondation de l’académie des Warcasters du Cygnar.
393 AR : fondation des mékartisans khadoriens
412 AR : fondation de l’école de Warcasters au Llael.
En terme d’innovations, les 343 premiers prototypes d’une armure de warcaster avec un champ de convergence. En 436, invention par un warcaster du Cygnar de l’Arc Nodal. La suite des évolutions notables fut la généralisation de certains systèmes (comme l’Arc Node sur les Lanciers) ou bien l’usage d’arme spécifique issue de la recherche en mékamagie, comme les effets de « stall », développés par l’Ord. Les cortexes remplacent désormais les matrices cérébrales, celles-ci étant considérées comme trop simples pour un jack militaire et trop fragiles. Le cortex a désormais une taille standard, proche d’une balle de handball.
Les armes à chargement manuel ont pratiquement disparu, et la modernisation des armes à feu pour l’infanterie s’est portée également sur les armes de jacks.
Cyriss-Adept pourrait être plus précis que moi, mais nous en sommes aux alentours de 612 AR.
*Dans les mondes médiévales fantastiques issus d’une cosmogonie de Donjon et Dragon, on sépare la magie profane, issue d’un enseignement de texte magique accessible à tous, de ceux qu’on appelle sorcier ou ensorceleur qui sont des magiciens qui lancent des sorts de manière inné, ils ont reçu un don issu d’un héritage surnaturel quelconque.
Complément : présentation d’un cortex et de sa fonction par Doug Seacat (source forum PP)
Un cortex n’a rien à voir avec un ordinateur. Un warjack n’est pas réellement capable de résoudre des problèmes mathématiques simples comme le ferait une calculatrice. Cependant, il peut comprendre de manière innée certaines règles physiques, comme le déplacement d’un projectile ou la force nécessaire pour lancer un objet. Ce ne sont donc pas des machines à calculer, c’est quelque chose à la fois plus simple et de plus extraordinaire. Ils sont conçus (les cortexes Ndt) pour simuler l’esprit humain et non rédiger des lignes de codes. Ainsi, un cortex doit être entraîné et non programmé.
Des tests ont été effectués pour mettre des cortexes dans des navires, le problème est qu’ils essayent rapidement de percuter d’autres navires, c’est pourquoi cela ne marche pas bien…
(Réponse humoristique de Mr Seacat si un cortex pouvait être implanté ailleurs que dans un jack Ndt).
Il n’y a donc pas de programmation ou de codes, je le redis, c’est un cerveau mystique artificiel fonctionnel mais avec moins de motivation et de volonté. A relativisé par le fait qu’il y a nombre d’exceptions, ainsi des jacks ayant une grande autonomie existent du fait de leur lien ancien avec le même warcaster.
La plupart des warjacks ne prennent aucune décision par eux-mêmes, mais lorsqu’ils sont envoyés au combat et commandés, ils prennent certaines décisions en prenant en compte nombre de paramètres de terrain. Comme par exemple la reconnaissance des amis et des ennemis, le fait de combattre l’ennemi sans s’arrêter tant qu’ils n’en n’ont pas reçu l’ordre, etc. Les warjacks qui sont marshallés reçoivent des ordre verbaux, qui sont ensuite interprétés par le degré d’intelligence et d’intuition du jacks. En gros, le comportement d’un jack au combat se résume ainsi “je tue tout les ennemis que je vois, jusqu'à ce que celui que je reconnais comme mon maître me dise autre chose ».
Les cortexes de grades militaires sont actuellement relativement intelligents, en particulier pour prendre en compte l’environnement du champ de bataille. Les considérés comme des animaux dressés au combat n’est pas une mauvaise comparaison. A la différence qu’ils ne ressentent aucune faim, impatience ou de désir de posséder certaines choses. Leur durée de service donne à un cortex et à son jack son lot de qualités, voir de bizarreries. En terme de jeu, cela est simulé par les règles de Liens (voir le Prime).
Quand un warjack devient colérique, impatient ou très protecteur envers son maître, c’est signe de l’émergence d’une personnalité. Si ces excentricités deviennent un problème et non un aide, c’est signe que le cortex a besoin d’une maintenance. Généralement, les warcasters préfère un warjack lié qui peut être laissé presque seul sur le champ de bataille au vue de son expérience du combat. La limite étant qu’un jack s’en prenant à un ami (attaquer des soldats alliés, des civils) ou devenant difficilement contrôlable doit être arrêté. La seule option est alors de reprendre le cortex et de faire une maintenance très appuyée.
L’histoire de Ol’Rowdy est intéressante sur ce sujet. Son cortex a subit plusieurs maintenances ; il fut confié à des apprentis warcasters avant de rejoindre son warcaster habituel. Drago est un autre exemple, plus extrême, c’est sans doute le jack le plus autonome actuellement en service. Ainsi, il est capable d’allumer de lui-même sa chaudière (voir l’article dans le NQ correspondant).
La majorité des warjacks font preuve d’une initiative minimale et se contentent de faire ce que l’on dit. Pour autant, le processus de décision d’un warjack au combat reste mystérieux, en tout cas plus mystérieux que s’il suivait une programmation.
Note sur le Protectorat :
Les Vassaus de Menoth sont capable de fabriquer intégralement un cortex. Cependant, comme illustré dans le jeu de rôle, la contrebande de cortexes pour les besoins du Protectorat demeurent une réalité pour nombre de manufactures de warjacks, et ce pour tenir les cadences de productions. Dans la même idée, l’Ordre de la Magie Fraternel ne peut produire assez de cortexes par an. La contrebande pour effectuer des réparations ou des remplacements reste la seule solution.
Rem