Mélanger les couleurs fondamentales du peintre, ça donne du noir, ( jaune, magenta et cyan)
Mélanger les couleurs fondamentales de la lumière , ça donne du blanc (rouge, le bleu et le vert)
(j'allais écrire un taunt, mais bon, pas la peine...).
Ensuite, les hérétiques qui sous-couchent à la bombe noire, j'en connais un sacré paquet et c'est pas (que) des quiches

, je ne sous-couche en blanc que pour faire du 100% pinceau, et encore, tout dépend de ce que l'on veut faire

.
Oui, l'acrylique est une peinture dont le medium permet un travail spécifique et facile de transparence, mais l'huile diluée au white spirit ou à la térébenthine donne de très belles transparences, Da Vinci entre autre utilisait beaucoup de fondus et de sfumato avec une technique proches de "nos" lavis successifs, mais à l'huile...
Ce qui fait qu'on associe Acrylique et transparence (exclusion faite de l'aquarelle hein) c'est en fait une synthèse de ses 2 caractéristiques principales, sa miscibilité facile, et son temps de séchage rapide.
Faire un lavis successif à l'huile et respecter les temps de polymérisation, c'est étaler son boulot sur plusieurs jours/semaines/mois.
A l'acrylique, au sèche cheveux, en une minute c'est terminé.
Mais oui, tout l’intérêt de l'acrylique c'est bien de jouer sur la transparence, comme le dit Lucius, si GW a sorti un gamme spécifique "Foundation" c'est bien parce que le mono-couche à l'acrylique "classique" ça à ses limites à cause principalement de la qualité/utilité voulue du médium et du pigment, ceux qui ont tenté de peindre du jaune GW doivent bien le savoir ^^. Alors qu'un jaune pour bodypainting genre les acryliques Hansa, c'est fluide et ça couvre en monocouche.
Je termine mon monologue sur le noir et le blanc, il faut bien se rendre compte et surtout pour le noir, qu'étant un mélange de couleurs et l'acrylique (en tout cas dans pas mal de techniques) jouant sur la transparence des couches de peintures, vous pouvez avoir des surprises en voyant non pas comme le dit (à raison sur le principe) SunHunter uniquement baisser la saturation mais bien de changer la teinte.
C'est pour cela qu'il est "préférable" de dé-saturer avec la complémentaire.
Exemple, peinture jaune en base, passer un lavis bleu, tadaaaaa ! du vert ! idem pour le noir (qui est souvent orienté vert, ce qui du coup marche bien pour ombrer certains rouges, mais là je m'égare...)
Et oui, pour conclure de façon encore plus péremptoire que le reste de mon message, on ne "compte" pas le noir et le blanc lorsqu'on choisi ses complémentaires avec les techniques "traditionnelles" du cercle chromatique, mais ils est très intéressant de jouer avec pour rehausser la composition.
