[GRENOBLE] Multichannel - BG et role play des joueurs

[Titi]

Bin ? Ils sont passés où les autres managers ?

[Escandil]

Bin ? Ils sont passés où les autres managers ?

y-z-en chient

[Alris]

Ils étaient en congés 

[PEC]

Pas trop le temps hélas avant le 15 pour produire, mais quelque chose me dit qu'un certain Reeve Hunter poissard au possible va devoir se faire engager...

[seblewolf]

C'est cool que les gens se motivent à produire !!
Par contre méfiez vous de ne pas trop tiper vos personnages en terme de race/classe/physique ou armement car les figurines sont déjà faites.. Je ne voudriez pas que vous soyez tro deçus..

[Escandil]

C'est cool que les gens se motivent à produire !!
Par contre méfiez vous de ne pas trop tiper vos personnages en terme de race/classe/physique ou armement car les figurines sont déjà faites.. Je ne voudriez pas que vous soyez tro deçus..

Je pense qu'on s'en fout en réalité, mais c'est plus simple de se fixer une idée pour écrire un background

[Escandil]

Bon wala, comme ça c'est fait 

https://drive.google.com/file/d/1a7_0lXNPLyVz4NihI-sGakpUt99FZkin/view?usp=sharing

[seblewolf]

C'est génial j'adore !!!!!

[manu74]

Enorme.

[HudsonH]

Tout simplement génial, exactement dans le ton qu'on imaginait !

[Titi]

Raaah, ça fait plaisir ! Je vais allumer un petit bucher d'hérétiques pour la peine, tiens !

[schlaf]

allez, hop... c'est pas fini mais comme c'est long ça fera toujours un post sur le sujet pour montrer qu'on bosse.

Le bar était sombre, bas de plafond. Les poutres noircies par la fumée de mille pipes et de lampes à huile de basse qualité. Le sol était jonché de paille humide de giclures de bière. La porte s'ouvrit, laissant entrer un méchant courant d'air froid ainsi qu'un homme à la silhouette indistincte sous des fourrures sales, mais à la carrure impressionnante. Chacun retourna bien vite à sa bière, le nouvel arrivant reconnu comme un pair par la faune locale. Il s'approcha du comptoir où on lui remit d'office une large choppe de terre cuite qu'il saisit nonchalament d'une grosse main poilue. Puis il se dirigea vers une sorte d'alcove sombre où un personnage encapuchonné l'observait en silence. Contrairement à l'arrivant, l'homme en attente ne semblait pas à sa place en ces lieux. Sa capuche et sa cape était de bon tissu, propre et bien coupé. Les couleurs, bien que passe-partout, dénotaient une certaine recherche. Le visage était masqué par l'ombre de la capuche, mais on apercevait le bas d'un menton bien rasé et fin, et les mains qui dépassaient des larges manches ne semblaient pas manier régulièrement l'épée ou la charrue, et étaient tâchées d'encre. Un petit gobelet de mauvais vin attendait sur la table, mais l'homme ne semblait pas décider à s'attaquer à pareille piquette. Il leva légèrement la main, paume en l'air, pour inviter l'arrivant à s'asseoir, ce qu'il fit sans se presser. Il saisit la chaise, la retourna et s'assit le ventre contre le dossier, dénotant ainsi sa méfiance. Il entama la conversation à voix basse :
- On m'a dit que vous cherchiez du personnel qualifié. Puisque vous avez fait le déplacement, j'en déduis que vous êtes intéressé par mes capacités.
- Cela se pourrait. Nous nous sommes renseignés sur vous, évidemment, et votre palmarès est impressionnant. Toutefois cela ne suffit pas, nous avons besoin de vous jauger, car les prouesses martiales ne sont pas tout.
- Je peux comprendre ça, pas de souci. Et ça marche dans les deux sens... Si j'ai bien compris, ça va être un sacré voyage et j'ai pas envie de m'embarquer avec des traîne-savates ou des idiots qui trouveraient pas leur cul avec une carte. Le prenez pas mal, hein, mais vous avez pas trop l'air d'un mec capable de survivre dans la nature.
- Vous avez raison... enfin, partiellement. En tant que responsable du recrutement, je n'ai pas l'habitude de monter le camp ou de me peler le cul à 5h du matin caché dans un fossé pour éviter qu'on se fasse surprendre par une bande rivale. Mais par contre, je me charge d'avoir les gars qui ne nous lâcheront pas dans la merde, je ne suis pas dénué de ressources mystiques, et j'ai l'habitude de chevaucher longuement sans qu'on ait besoin de me masser le cul avec un onguent.
- Oué, admettons. Du coup, vous voulez savoir quoi?
- Parlez moi de votre ours...
- Ah. ça.. je vois que vous êtes bien renseignés, c'est pas un truc que tout le monde connaît à mon sujet.
- Justement. Nous en savons un peu, mais rien ne vaut une information de première main.
- Bon, carrez votre cul, ça pourrait être assez long à expliquer...


Voilà, quand j'étais gosse j'ai eu un ours. Y'en a qui ont un chien ou un cheval, voire un faucon... c'est pas rare pour les nobles, mais moi je suis pas noble, vous vous en doutez bien. Je viens d'un petit camp nomade en bordure d'une de ces grandes forêts sauvages. J'vous dis pas trop où, parce que j'y connais encore du monde et j'ai pas qu'des amis dans ce bas-monde alors je veux pas leur attirer d'emmerdes. Mais bon, voilà je devais avoir 7 ou 8 ans, on compte pas trop les âges par chez nous, et mon père m'avait emmené traquer un ours qui avait déjà fait pas mal de dégâts dans le coin. Bon, de notre point de vue on a pas de souci avec les bêtes en général, on a pas des beaux champs carrés et des troupeaux de vaches grasses, alors les ours et les loups on les laisse peinards tant qu'ils restent à leur place. Mais là, y'avait déjà eu plusieurs attaques, et les traces étaient claires, c'était une grosse bête, mais avec une patte estropiée, ce qui la rendait mauvaise. En plus elle devait plus pouvoir trop se débrouiller normalement, alors elle s'en prenait aux camps parce que c'est facile. Mais il fallait agir avant qu'un idiot se fasse bouffer. Du coup, on avait une ligne de rabatteurs, le but c'était de l'amener dans une ravine d'où on pourrait l'abattre d'en haut. Pas qu'on soit froussard, hein, croyez pas. Dans le clan, on avait un paquet de bons trappeurs capables de jouer de l'épieu, mais le chef avait demandé à tout le monde de faire ça sans histoire et que si un mariole voulait se faire blesser, autant qu'il se fasse carrément tuer parce que sinon il s'en chargerait lui-même. Du coup, voilà, rabatteurs, sifflets, tambours, ... tout le tintoin. J'étais avec mon père, j'avais un sifflet en bois dont j'usais avec enthousiasme, et soudain ce putain d'ours est sorti en rugissant d'un bosquet. En temps normal, il aurait dû se carapater, vu le nombre qu'on était et le boucan, mais là non, il s'est redressé de toute sa taille et puis il a chargé droit sur mon père. C'est là qu'on a vu qu'il boîtait, mais même comme ça il allait drôlement vite. Dans la ligne, ça a commencé à gueuler et à se mettre en branle, mais l'ours était sur nous. Mon père n'était pas né de la dernière pluie, il s'est jeté du côté de la bonne patte de l'ours, ce qui fait qu'il a juste reçu un revers, qui l'a quand même bien envoyé valdinguer. L'ours s'est mis en tête de l'achever, mais sans l'élan de la charge mon père a pu le larder de deux ou trois coups d'épieu qui l'ont fait reculer. Et puis tout le monde s'est abattu sur l'ours à coup d'épieux, et ça a été fini assez vite. C'est après qu'on a commencé à chercher autour du coin, parce que l'ours, c'était une ourse en fait, et que si elle avait cherché à tenir son terrain c'est parce qu'elle avait un petit. Ce petit ours, c'est moi qui l'ai trouvé, il devait pas bien peser plus que moi à l'époque. Mon père voulait l'achever, parce qu'il était trop petit pour survivre tout seul et que ça serait moins cruel que le laisser se faire bouffer par une meute de loups, mais j'ai insisté pour le garder. Ce serait pas la première fois par chez nous, et un ours c'est quand même un truc qu'on peut monnayer un paquet. Mon père a dit oui, mais il m'a dit que lorsque le temps serait venu, ce serait à moi de faire le nécessaire. J'étais tellement content que j'ai dit oui à tout, mais je n'avais pas vraiment compris.

Mais comme vous vous en doutez, l'histoire finit pas là, sinon ça aurait pas trop d'intérêt. J'ai donc commencé à élever cet ours, et il a pas tardé à être bien plus gros que moi. Mais on avait dans la tribu pas mal de gars qui s'y connaissaient, et ça m'a évité des conneries. Je l'ai jamais considéré comme un toutou ou un animal domestique, parce que même les pires chiens de combat sont quand même des créatures de l'homme, ce qu'il n'était pas. J'le tenais à l'oeil, et pas qu'un peu, et ça m'a responsabilisé assez vite. Quand t'as 11 ans et un ours de 200 kilos, faut être un peu moins con que la moyenne ou ça finit mal, et dans la tribu on rigolait pas trop avec ça.

Et puis, j'ai eu l'âge de l'initiation. Vous êtes un mec cultivé, je suis sûr que vous voyez l'idée. C'est le passage à l'âge d'homme. Dans les terres civilisées, tu fais le grouillot pour un chevalier quelconque, t'apprends à lustrer les armures, et ratatam c'est fait... Mais chez nous c'est plutôt 3 jours de jeûne, puis 3 jours à survivre dans les bois avec sa bite et son couteau. Ca forme la jeunesse, et si le shaman est pas trop branque tu découvres des choses sur toi-même, ta destinée et tes protecteurs. Mais je suis sûr que vous savez déjà que notre shamane n'était pas n'importe qui. Plutôt le contraire même, mais c'est vrai qu'il payait pas de mine. Un genre de nabot tout flétri, avec un bras paralysé et au bout, ses doigts n'étaient que des petits moignons qui n'avaient pas poussé dans le ventre de sa mère. Le genre qu'on abandonne dans la forêt à la naissance, sauf que là non. Et putain, quand il te regardait, t'avais l'impression d'être à poil et plus qu'à poil, qu'il voyait jusqu'au fond de ton âme.

Pour moi, l'initiation ne s'est pas passée comme pour les autres. J'ai bien eu droit à la purification, au jeûne et aux herbes mystiques. Mais normalement, le shamane te révèle ton totem, ou il te vient par une vision. Mais il m'a dit que mon totem, je le connaissais déjà et qu'il marchait à mes côtés. Et que l'ours respecterait la force, et qu'il me donnerait beaucoup en échange, mais que ça me coûterait aussi, et que pour ça, nous serions deux à partir dans la forêt, mais qu'un seul devrait revenir. Ca m'a choqué, mais c'est pas le genre de type à qui t'explique que ça te va pas ou à qui tu chouines... il m'a donné une lame, un bête biface en silex avec une cordelette enroulée autour pour faire la poignée, mais quand tu la tenais, mon dieu, tu sentais une vibration, tu sentais que cette lame pouvait, comment dire... ouvrir des portes dans la substance des âmes.. merde je sais pas comment le dire, mais il y avait une intention dans cette lame. Alors, je suis parti, avec les fringues puantes que j'avais sur moi, cette lame, et l'ours qui m'avait attendu dehors. On s'est enfoncé dans la forêt, et j'ai de suite su où aller. C'était un plateau de roche, battu par les vents, où rien ne poussait. Il fallait une bonne journée pour y aller, et je n'avais rien mangé depuis trois jours. Je me sentais la tête et le corps vides, légers. Lorsque la nuit est arrivée, je marchais toujours, l'ours avec moi. Je le regardais en coin, de temps en temps, mais il n'avait l'air de se douter de rien. Je me demandais comment ça se passerait, mais, j'ignore pourquoi, je savais qu'au moment venu tout serait clair.

[Titi]

Allez, hop hop hop, la suite !

[seblewolf]

Bon le BG n'arrivent plus....

Voici les scénars  !!

https://drive.google.com/open?id=19upNZgkIZLchmULQvEUngqU7PxjvZJ39

[Escandil]

Bon le BG n'arrivent plus....

Voici les scénars  !!

https://drive.google.com/open?id=19upNZgkIZLchmULQvEUngqU7PxjvZJ39

La vache, faut qu'on prépare les listes pour tout ça ? 
Sacré boulot de votre part en tous cas !

[seblewolf]

Et ça ce n'est que la partie emmergé de l'iceberg !!!!
Mouahahahaha pleins d'autres surprises vous attendent !!! Pas forcement bonne pour tout le monde !!
 

[Titi]

Ça a l'air fun tout ça !

[John McForester]

Mon CV :

EDIT : attention, la mise en page ne passe qu'avec un écran large ou en dézoomant beaucoup. Sur un smartphone ça risque d'être dégueulasse.

Dilbert Bloodgiver
Forgeron et Capitaine diplomé
né en 586 AR

Contact
Auberge du chaton sanglant
7 ruelle du vieux four
St-Morrow-de-Zu

Expérience professionnelle

596 AR		Forgeron stagiaire La forge de maître bourru, Sul.
600 AR		Obtention du Certificat National de Forge détails
600 AR - 605 AR		Forgeron Forge des hautes flammes, Mercir
605 AR - 608 AR		Nettoyeur de cale stagiaire Captif sur divers navires Satyxis.
608 AR - 615 AR		Donneur de sang non volontaire Assistant personnel auprès de Skarre Ravenmane
612 AR - 615 AR		Forgeron auto-entrepreneur Forge clandestine dans les cales du navire Ré-adaptation d’armes runiques satyxis
613 AR		Conseiller politique indépendant Front de Libération Otonome des Prisoniers. Organisation d'une tentative de mutinerie ayant conduit à un changement de carrière contraint. Direction d'un groupe de bénévoles
615 AR - 617 AR		Fantassin Première ligne en formation serrée “cloud wall” d’un raid Satyxis Démission de la flotte Satyxis suite à la défaite de la flotte Satyxis lors de la bataille de Raelthorne Island
617 AR		Directeur des Ressources Humaines et Conseiller Stratégique Nevire Privateer "La vagabonde de la côte brisée"
618 AR		Réussite à l'examen martial du diplôme de Capitaine Privateer
618 AR - présent		Capitaine Nevire Privateer renommé "La revanche de la côte brisée"
620 AR		Médiateur politique Négociation musclée d’un droit de passage pour son navire et ses collègues avec Skarre Ravenmane Début d'une collaboration cordiale avec la flotte Satyxis.

Centres d'intérêt

• Pratique de MMA
  Fight Club des cales des navires
• Occultisme
  Magie du sang
  Astrologie
  Nécromancie pour les nuls
• Religion
  Culte de Thamar
• Voyages
  

Ma lettre de motivation (je fais bref, le gros du truc est dans le CV) :

Cher monsieur,
Je viens par la présente vous présenter ma candidature au post de manager au sein de votre prestigieuse maison Ruhigenkrieg.

Actuellement capitaine d'un navire Privateer, je souhaite élargir le champ de mes possibilités commerciales. Ma collègue et amie Skarre Ravenmane et moi-même pensons qu'une collaboration entre nos flottes respectives et votre maison commerciale serait mutuellement profitable.
De plus, mes compétences acquises lors de mes diverses expériences professionnelles font de moi un candidat tout à fait qualifié pour le type de travail que vous proposez. En effet, j'ai de l'expérience dans les domaines de la forge, de la négociation, du leadership, et aussi du combat.

Comme vous pouvez le constater, nous partageons des valeurs d'autonomie et d'indépendance acquises par la force physique comme la force de caractère.
Et aussi, GRAEEUUUUHH !!!! Taper !!!

Bien respectueusement,
Dilbert Bloodgiver

[HudsonH]

NICE!

[Titi]

En voilà, un beau CV !

[Galbraith]

William Galbraith
33 ans

Adresse :
4ème tranchée à gauche
vers le vieux moulin
Champ-de-bataille-pourri

       
600 AR

Cuisinier
Aide de camp dans les armées du cygnar
* compétences en éplucheur de patates
* responsable de la vaisselle des choppes

601 AR

Recrue
Ecole militaire de Caspia en tant que soldat du rang dans le cors des trencher
*option creuser des trous

602 AR

Soldat première classe
Epreuve du feu et premieres batailles au sein de la deuxième armée du cygnar face aux armées du khador
*spécialité survie au milieu des balles


603 AR

Sniper, contrebandier
défense de la cité de corvis face à l'invasion skorne
Option  contrebande d'ivoire de titans
Promotion expresse "fusil qui traîne par terre" en tant que sniper

605 AR

Sniper, testeur d'armes non conventionnelles
Envoi sur le front du Llael pour la protection des centre d'intérets stratégiques du Golden Cruxible.
*Test et récupération d'armes non conventionnelles

607

Sergent
Promotion en chef d'escouade pour avoir été le meilleur (et unique) soldat de son escouade encore en vie.

608 AR

Sergent, capturé
Envoi sur le front Ménithe.
Capturé par les fanatiques de menoth
* Apprentissage involontaire de la cuisson au barbecue

609 AR

Sergent, Fossoyeur
Mis au travaux forcés par les Ménithes
* Mise en pratique du savoir faire des trencher en matière de trou pour creuser des tombes
*Apprentissage des chants ménithes et de la pénitence

610 AR

Chanteur fugitif
Évasion en se faisant passer pour un cœur de menoth de la chorale des petits chanteurs au wrack de bois.

611 AR

Sergent
Retour dans l'armée du Cygnar et envoi sur en faction dans la forêt de Thornwood.

613 AR à 620 AR

Chef de compagnie mercenaire
Quitte la foret de Thornwood avec une équipe de déserteurs pour fonder les Fossoyeurs, une compagnie de mercenaires issue du corps d'armée des trenchers.

Centres d'intérêt:
L'argent
Spéléologie
Armes à feu

Religion:
N'importe quoi tant que ça aide


Monsieur Ruhigenkrieg,
Je  viens vous présenter mes services pour le poste de directeur opérationnel de la maison Ruhigenkrieg.

Fort d'une longue expérience au sein de l'armée du Cygnar qui m'a permis d'apprendre les bases du métier et par la suite de lancer ma propre compagnie de mercenaires. Je vous sollicite afin de travailler à plus grande échelle sur votre projet de colonisation novateur.
La variété des situations que j'ai pu rencontrer au cours de ma carrière m'ont permis de développer des compétences variées et une grande adaptabilité qui sauront être mis à profit au sein de votre maison.

Je ne doute pas, au vu de notre passion commune pour l'argent et les combats que notre collaboration promettent de beaux jours à la maison Ruhigenkrieg.

Cordialement

Wylliam Galbraith

[Titi]

Pas mal non plus !

[seblewolf]

Merci aux Dijonnais pour ces belles publications au combien apprécié à quelques jours du MC !!
Ca permet de lever les tête du guidon et de rigoler un coup !!

[manu74]

Cher Manager de la maison Agathar,

si vous lisez ces quelques mots c'est que vous avec trouve la lettre que je vous ai laisse dans la chambre secrete amenagee derriere votre bureau.

Je vous rassure tout de suite Poucinet, votre adorable farrow nain, se porte comme un charme. Il fait actuellement une legere sieste sur mes genoux suite a l'ingestion de quelques friandises (et d'un somnifere). Vous le reverrez tres bientot en parfaite sante et toujours aussi espiegle.

J'ai ete contraint d'utiliser ce procede pour attirez votre attention sur mes modestes talents, et je tiens tout d'abord a vous presenter mes excuses. Vous trouverez a cette fin a cote de la presente lettre un sigile orgoth d'apparence fort banale j'en conviens, mais qui possede une histoire surprenante (et fort compromettante). Je suis persuade que le manager de la maison rivale Ruhigenkrieg sera plus qu'heureux de payer une forte somme pour recuperer ce sigile en toute discretion, et eviter que son histoire ne s'ebruite. Je vous laisse le soin de lui offrir cette opportunite, et vous prie d'accepter le benefice que vous en tirerez comme un gage de mes bonnes intentions a votre egard, et comme un modeste dedommagement pour le prejudice moral qui vous incombe apres le rapt - regrettable mais necessaire - de Poucinet.

Vous conviendrez j'en suis sur que dans notre profession, il est quelque peu difficile de faire valoir ses talents et son experience aupres d'un futur associe, tant il convient de garder secret les noms de nos anciens clients (ou victimes). Je puis cependant joindre a cette lettre une breve listes d'evenements recents (dans lesquels je nierai toute implication) qui pourraient vous eclairer partiellement sur les valeurs qui me tiennent a coeur depuis que j'excerce notre merveilleux, et si enrichissant, metier. J'apporte une attention toute particuliere a prendre grand soin de mes amis.

J'espere que vous trouverez dans votre coeur le pragmatisme de pardonner mon approche quelque peu cavaliere, et que vous conviendrez de vous rendre (seul) ce soir, pres de l'ancienne Ziggurat, afin que nous puissions negocier de vive voix les termes et pourcentages de notre nouvelle et fructueuse collaboration.

Sachez que Poucinet et moi-meme sommes impatients d'avoir bientot de vos nouvelles.
Un ami qui vous veut du bien,

Harry

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597 AR - un celebre Baron est arrete pour atteinte aux bonnes moeurs dans la ville de Corvis. On retrouve dans son manoir une collection fetichiste de dentelles feminines et autres colifichets ayant tous appartenu aux dames de la haute bourgeoisie cygnarite. Le clou de la collection etant (parait-il) une tenue d'equitation complete, de la cravache aux eperons, ayant appartenue a Lady Katherine Laddermore - qu'elle avait signalee volee pendant qu'elle prenait sa douche au haras familial. La longue interrogation du Baron ne permettra pas d'obtenir le nom de la personne lui ayant fourni les pieces de sa collection - il affirmera toujours les avoir achetees a un mysterieux visiteur apparaissant les nuits de nouvelle lune sur son balcon. Cette anecdote me rappelle inevitablement le Baron qui vivait non loin de mon quartier etant gamin. Nous savions tous qu'il etait un peu pervers, mais il savait aussi retribuer genereusement le petit personnel.

604 AR - l'autel de Menoth est derobe en plein procession dans la ville sainte de Sul. L'auteur de ce blaspheme, toujours recherche, parvient a subtiliser l'autel (en argent massif) alors que 400 fideles sont prostres devant lui pour la 8eme priere de la celebration de l'Ascencion de la Harbinger of Menoth. Le Visgoth en charge des celebrations, subit le supplice du wrack pour expier son impardonnable incompetence, et son vicaire est immediatment promu pour le remplacer dans ses charges. J'ai personnellement tres bien connu un vicaire lors d'une de mes visites pour affaires a Imer, un saint homme, et nous sommes restes en tres bon termes. J'etais heureux d'apprendre fortuitement sa promotion quelques mois apres notre rencontre. Dans notre profession parfois moralement exigente, il est toujours appreciable de pouvoir compter des hommes d'esprit et de vertu parmi ses amis.

609 AR - envoye a la frontiere du Llael pour "enqueter" sur un trafic de reliques Orgoth echappant au controle des greylords, le warcaster Orsus Zoktavir - plus connu sous le nom de Boucher de Kardov - se reveille un matin, deja passablement enerve, pour decouvrir qu'un inconscient lui a derobe l'amour de sa vie (sa hache Lola) pendant son sommeil. Zoktavir se lance alors immediatement a la recherche du criminel, "interrogeant" d'abord ses propres soldats, puis "soupconnant" les civils du bourg proche du campement de son armee, avant de finalement retrouver son tendre amour, cache sous la paillasse du sergent d'une unite de trencher cygnarites stationnee de l'autre cote de la frontiere. Sergent auquel il fait rapidement "avouer" son crime. Personne n'a encore compris a ce jour pourquoi ce sergent a choisi de se suicider d'une facon si atroce (pour lui et ses hommes) en commettant l'irreparable. Les rapports officiels sur l'incident et "l'enquete" qui suivit, font etat de 2049 morts, dont 1823 civils, durant les "interrogations". 2 jours plus tard, lorsque Zoktavir retrouve suffisament son calme pour reprendre le cours de sa mission originale, il ne trouve aucune trace des traffiquants de reliques, pourtant tres actifs encore la veille de l'incident. J'ai bien connu un antiquaire qui tenait boutique dans la ville ou a eu lieu ce regrettable evenement. Heureusement pour ce brave homme il venait juste de partir en voyage d'affaires avec sa famille lors du drame.

614 AR - quelque part sous les Shard Spires, le dragon Halfaugh se reveille apres 12 siecles d'hibernation, et se rend compte qu'on lui a arrache plusieurs crocs pendant son sommeil. Fou de rage (et quelque peu humilie de fofotter quand il parle), il ravage de nombreux villages trollkins et humains situes proches de son antre, remontant progressivement la piste d'un trafic d'ivoire de dragon, qui le menera jusqu'au port khadorean de Vladovar. J'embarque personnellement sur un navire a destination de Zu qui sort du port a l'instant precis ou le dragon attaque la ville. Je ne dois qu'a la chance et a ma bonne etoile de reussir a echapper a un funeste destin. Je prie pour les habitants de cette charmante ville portuaire parmi lesquels j'avais de nombreux clients et amis travaillant notamment dans l'import/export d'objets decoratifs.

[HudsonH]

Très très sympa !

Faudra qu'on trouve le moyen de faire une figurine de Poucinet me Farrow nain de compagnie ;-)