Je compte faire dans mon patelin pour le départ car ça m'évite de sortir des locations de salles entre 600 et plus de 1000 euros.
En fait je le vois pas comme un boulot principal. C'est pour ça que je peux me planter complet et que si ça arrive ben c'est pas grave du tout car j'aurai pas investi grand chose à part du temps. Côté financier, j'aurai investi dans des tapis et des décors. Ok mais au pire je les revends donc... et je commence à avoir des plans sympa.
Faut donner une raison au gens de venir. Le but est de faire les meilleurs tournois possible en terme de qualité. Y a que la qualité qui fera bouger les gens de chez eux avec le bouche-à-oreille. Faut que ça claque. De l’accueil, en passant par la qualité des tables, de la bouffe, des animations le soir après le tournoi, de la salle, de son accessibilité, etc...
Et c'est surtout une question de réseau. Faut contacter toutes les assoc' de jeux proches, les magasins etc... si les magasins veulent poser un stand, ils pourront en contre-partie ils t'amènent des joueurs etc... ce genre de truc.
Je vois cette boîte comme un complément plus qu'un boulot principale.
En fait j'arrive à quarante ans et je suis cramé. Si je ne fais pas quelque chose pour lequel j'ai un intérêt, je me sens vide et mort. La routine c'est pas pour moi. Travailler pour une boîte non plus car je n'ai pas le sens de la hiérarchie. Y a pas si longtemps j'ai travaillé en sous-traitance et j'ai menacé mon employeur de lui enfoncer une clef de 13 dans le cul sur un chantier. Heureusement qu'il la ferme derrière... Je peux très vite pété les plombs.
Sur le fond j'ai quasiment toujours raison, c'est sur la forme que je suis un peu limite des fois...
L’intérêt n'est pas financier. Je ne suis pas quelqu'un de vénal. Bien évidemment faut que ça soit rentable un minimum. Je compte pas brassé du vent. L’intérêt c'est de voir des gens passionnés. Ça m'apaise de côtoyer des gens habités par ce qu'ils font. Ils sont plein de vie et remplie d'une énergie soudaine et insoupçonnée. Quand je vais en tournoi, je me sens bien car je vois des gens emplie de quelque chose de plus. Je les trouve beaux et ça me rend heureux. Et même si en vrai ils sont moches et boutonneux.
