ROYAUMES D’ACIER > Iron Kingdoms - RPG
BSG - Bestiaires
elric:
CRÉATURES D’IOS
Je ne peux pas dire que je sache grand-chose de ce qui se passe en Ios aujourd’hui … ou à tout autre moment, d’ailleurs. Mais j’ai entendu des histoires de temps en temps, de la part de personne ayant échappé à la forêt il y a quelques années. Il semble toujours y avoir eu de vilaines choses cachées parmi les arbres, et ces dernières années, elles sont devenues très audacieuses. Comme n’importe qui en Llael occidental, dans les Marches près du Lac Scarleforth ou en Rhul peut vous le dire, quelque chose a changé en Ios, et je n’ peux pas dire que ce sot pour le mieux. J’ai dû parler à l’un des assistants de Pendrake, l’iosienne, pour qu’elle me fournisse quelques indices sur ce qui se passe.
– Alten Ashley
La plupart des créatures originaires des forêts iosiennes sont inconnues de toutes personnes vivant dans les Royaumes d’Acier. D’ailleurs, même les habitants de la nation forestière savaient peu de choses sur les créatures qui vivaient parmi les arbres enveloppés de brume. La plupart de ces créatures étaient prudentes et évitaient les quelques poches de civilisation qui existaient, ne s’installant dans les ruines que de longues années après que les iosiens les aient complètement abandonnées.
À la suite des récents bouleversements en Ios et la spectaculaire réduction de la population, certaines de ces créatures se sont enhardies. Elles errent maintenant dans la campagne sans crainte, car il reste trop peu d’iosiens pour les inquiéter. Alors que leurs territoires s’étendent, certaines ont commencé à repousser les frontières de la forêt à la recherche de nouvelles opportunités et de nouvelles terres à s’approprier.
Au-delà, de nouvelles créatures sont apparues, fondamentalement modifiées par l’apocalypse spirituelle ayant éclaté en Ios. Lorsque les dieux sont morts, ils ont changé le monde à plus d’un titre.
elric:
Bêtes de Légendes
C’est une surprise pour la plupart, moi y compris, que les mythiques créatures de nos légendes aient une patte – ou une serre, selon le cas – en fait Alors que la plupart des jeunes iosiens connaissent les noms de puissantes machines de Shyeel et de Vyre, qui d’entre nous aurait imaginé que les créatures dont ils tirent leurs noms habitaient les forêts que nous appelons foyer ?
– Edrea Lloryrr, Assistante du Professeur Pendrake
Les myrmidons d’Ios portent le nom de bêtes à la fois grandes et terribles, souvent tirées des histoires des héros elfiques d’autrefois. Certaines de ces créatures, comme le griffon ou l’hydre, restent relativement courantes dans d’autres régions d’Immoren, même si elles sont introuvables parmi les grands arbres silencieux d’Ios. Les érudits émettent l’hypothèse que ces créatures étaient plus souvent rencontrées à l’époque de l’antiquité, lorsque les elfes vivaient encore dans l’empire aujourd’hui déchu de Lyoss. D’autres, cependant, n’étaient considérées que comme des mythes, jusqu’à récemment.
La dévastation causée par la Revendication a ouvert des voies permettant au monde naturel de s’immiscer une fois de plus dans les villes et les routes de l’Immoren occidental. Les bâtiments sont consumés par le lierre, tandis que les routes pavées succombent aux mauvaises herbes et aux herbes folles. Cela n’est nulle part plus vrai que dans l’Ios hanté, où peu de personnes se comptent encore parmi les vivants. Dans le sinistre silence s’étant abattu sur ces forêts, des créatures longtemps reléguées parmi les légendes ont commencé à réapparaître, et des éclaireurs et des rangers sans-âme rapportent des affrontements avec des bêtes que l’on croyait disparues depuis des siècles, si tant qu’elles aient jamais existé.
Ce que signifie la réapparition de ces bêtes légendaires pour le peuple d’Ios reste à voir, mais elles représentent d’inhabituelles menaces pour les personnes les rencontrant – et d’intrigantes énigmes pour les naturalistes et les érudits eldritch.
elric:
Aspic
Le plus troublant dans l’attaque d’un aspic est à quel point tout est silencieux. Regardez un soldat entraîné secoué comme une poupée de chiffon par une force que vous ne pouvez ni voir ni entendre est vraiment étrange.
– Edrea Lloryrr
Certains érudits pensent que le légendaire aspic est un parent éloigné de vers-tatzyl plus commun, que l’on trouve dans une variété de races à travers l’Immoren. Il est certain que ces serpents de couleur corail ressemblent certainement aux grands serpents de cette famille, bien que les personnes qui ont étudié de plus près un aspic affirment qu’il s’agit plus d’un apode que d’un serpent ; un amphibien sans pattes avec un corps mou et caoutchouteux plutôt qu’un écailleux vers-tatzyl.
Dangereux Oeil. Les différences ne s’arrêtent pas là. Alors que les vers-tatzyl sont connus pour leurs nombreux yeux, l’aspic semble n’en avoir qu’un, et l’on se demande même si l’organe noir et lisse qui domine le centre de la tête de l’aspic est bien un œil. Aussi grand qu’un visage humain et aussi dur que la pierre, cette étrange caractéristique semble servir à l’aspic à la fois d’organe sensoriel et de mécanisme de défense. Lorsque l’aspic est menacé, il se dresse sur son corps musclé telle une vipère se préparant à frapper, et cette verrue émet une onde de force pouvant repousser des prédateurs encore plus gros.
En fait, cette inhabituelle défense est aussi le principal moyen dont dispose l’aspic pour maîtriser ses proies, car il n’a ni dents ni crocs. Des pédipales courts et musclés ressemblant à des tentacules situés de chaque côté de l’extensible mâchoire de l’aspic lui permettent de consommer des proies beaucoup plus grosses qu’il n’y paraît autrement. Les soulevant dans sa bouche une fois qu’elles ont été pulvérisées par les vagues de force.
elric:
Banshee
Je n’ai pas encore étudié une banshee en personne, mais je dois avouer que la façon dont une aussi étrange créature est capable de se tenir en l’air est un fascinant casse-tête pour un naturaliste … même si je n’aimerais pas l’étudier sans des bouchons d’oreilles.
– Edrea Lloryrr
Lorsque les elfes se sont installés dans les forêts d’Ios, certains de leurs premiers écrits relatent leur rencontre avec des créatures appelées banshee. Apparemment endémiques à la région, les banshees ressemblent à des trapus oiseaux, assez grandes pour emporter un guerrier en armure. Ce n’est que lorsque l’on s’est approché trop près de l’un de ces grandes avifaunes que les différences physiques entre les banshees et les véritables oiseaux deviennent apparentes.
Chant Effroyable. Au lieu de becs, les banshees arborent une bouche pleine de dents acérées, au-dessus de laquelle sont perchés deux grands yeux noirs en forme de soucoupe. Ce qui ressemble à première vue à des plumes est une fine une fine couche de kératine, comme celle qui forme les ongles ou les cheveux. Celles-ci vibrent incroyablement vite lorsque la banshee est active, et cette vibration produit son trait le plus distinctif : un sifflement dissonant s’amplifiant à mesure que la créature s’approche, jusqu’à ce qu’elle s’abatte sur sa proie en poussant un cri assourdissant. Ce « chant » est capable de neutraliser ceux qui l’entendent et semble particulièrement dangereux pour les elfes et les autres êtres conscients.
Cependant, les tout premiers récits de la banshee
elric:
Gorgone
Heureusement, les gorgones semblent être en grande partie solitaires et sont rarement rencontrées en couples ou en groupes. Parfois, cependant, d’autres charognards forestiers suivront le chemin d’une gorgone, essayant d’éliminer les créatures affectées par les attaques de monstre bizarre avant que la gorgone ne puisse finir le travail, ou se nourrissant de ce qui reste ensuite.
– Edrea Lloryrr
Jusqu’à récemment, la plupart des iosiens considéraient que les légendes de la gorgone n’étaient guère plus des mythes ou des allégories. Ce n’est que lorsque les sans-âme – qui ne sont pas connus pour leur exagération – ont rapporté avoir vu ces inhabituelles bêtes dans les parties les plus sombres de la forêt que leurs maîtres eldritch ont été forcés d’accepter la réalité de ces incroyables histoires.
Mort Lente. Les gorgones ressemblent à d’énormes escargots, chacun de la taille d’un myrmidon lourd. Lents et lourds, ils sembleraient présenter peu de danger sans leur exceptionnelle méthode d’attaque. Outre sa grande taille, là où la physiologie de la gorgone diffère le plus de celle d’un escargot commun, c’est au niveau de la tête, qui a la forme d’une d’une sorte de gousse bien fermée lorsque la gorgone est au repos. Si elle est menacée ou attaquée, cependant, l’extérieur de cette gousse s’ouvre en bandes, chacune se révélant être vrille dentelée entourant une bouche râpeuse.
Chacune de ses vrilles se termine par une petite barbe pointue injectant à la victime une toxine paralysante dont l’effet est immédiat et terrifiant. Les muscles et le sang du corps de la victime commencent à se calcifier en quelques secondes, formant des extrusions douloureuses comme les affleurements rocheux décorant les corps des plus grands trolls. La gorgone se nourrit de ces saillies calcifiées, profitant de la paralysie de sa victime pour commencer à les broyer avec sa radula, avant même que la victime ait fini de mourir d’une mort atroce.
Coquille Carapace. Comme la plupart des escargots, la gorgone porte sa maison sur son dos sous la forme d’une coquille, dans ce cas formée d’extrusions calcifiées similaires qu’elle semble excréter dans le cadre de son processus digestif. Celles-ci prennent la forme d’épines creuses rappelant des formations de roches volcaniques et blanchissent progressivement jusqu’à atteindre un gris bois flotté. La gorgone se retire dans sa coquille sil est menacée par quelque chose que ces formidables attaques ne peuvent pas repousser.
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