Auteur Sujet: Mieux valu l'oublier - Nq 3  (Lu 4182 fois)

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Mieux valu l'oublier - Nq 3
« le: 24 août 2015 à 23:08:54 »
MIEUX VALU L'OUBLIER

L'HISTOIRE DE LA WITCHFIRE

écrit par Doug Seacat


591 AR, durant le règne de Vinter Raelthorne IV, Baie des Horlogers [Clocker's Cove]


   Dexer Sirac descendit les marches vers le sous-sol ombragé de la maison en désordre et y renifla son dédain. Il y avait une odeur particulière et désagréable dans l'air, des couches d'odeurs de renfermés et de sueur imprégnait le mur. Il aurait put avoir été surpris par la misère noire de l'endroit s'il n'était as familier du type de personne qui demeurait ici – un homme si absorbé par sa si misérable obsession et hanté par des choix que les détails banals de la vie furent oubliés.

   Le sous-sol était chichement éclairé par des bougies et une lanterne qui renvoyait des ombres vacillantes sur chacune des surfaces emplies de livres. Des morceaux de parchemins, de bande de tissu ensanglantée, et d'autres objets indistinct et pourtant vaguement désagréables dans la lumière insuffisante jonchaient le sol. Une odeur fétide de pourriture indiquait que de la nourriture pourrissaient, peut être recouverte sous de récente piles de livres ou de manuscrit. Sirac balaya les titres des tranches des livres, écartant la plus part d'entre eux, et s'attardant sur d'autres. Au travers de la salle, dans les ombres, si trouvait un homme voûté qui ne l'avait pas encore entendu.

   «Gorzen Montlebore». Il cria le nom.

   «Ah!» Gorzen se retourna en toute hâte.

   L'homme, amincit, avait les yeux enfoncés et fin, la peau poisseuse, et il se penchait légèrement, comme si sa colonne vertébrale avait été tordue. «C'est vous. Vous m'avez effrayé.»

   «Clairement.» Sirac parla d'un ton curieux. «Votre porte était verrouillée et surveillée. Auriez-vous oubliez notre rendez-vous?»

L'homme balbutia, «Non … bien sur que non.» Il remarqua pour la première fois que Dexer Sirac portait son uniforme complet de grand inquisiteur – une chose qu'il n'avait pas fait lors de ses précédentes visites. Gorzen déglutit nerveusement et posa une main sur son bureau afin de se stabiliser.

   Dexer Sirac, avec le visage noyé dans l'ombre, l'observa. «Votre dette est due.»

   A ce Gorzen exprima une tentative de sourire. Une lueur d’excitation se forma dans ses yeux, comme en écho à une période, depuis oubliée, avant que son âme ne soit noircie. «Je l'ai cette fois ci: votre recherche est terminée.»

   Sirac eut un frémissement d’excitation anticipée, ses yeux restèrent inébranlable. «Trompez-moi à vos risques et périls, Gorzen. Un mort de plus ne me dérangera pas.»

   «Rappelez-vous la promesse que vous m'avez fait,» Gorzen dit dans un mouvement de recul. Il ne voulait pas demander cela pour se rassurer, mais il ne pouvait se retenir.

   «Aucun mal ne vous sera fait de ma part, ni par mes ordres, si vous avez ce dont j'ai besoin. Vous avez tout les raisons de me craindre, mais ma position est uniquement défendable avec l'information et vous êtes un atout. Vous avez la capacité à travers vos … contrats ...» dit-il avec une sobre dérision, «de découvrir ce que je ne peux pas.»

   Nerveux, l'homme fixa Sirac avec une incertitude suspecte. «je suppose...»

   «Avant que je ne devienne trop impatient, dite moi ce que vous avez découvert.»

   Une lueur d'enthousiasme réapparu dans les yeux de Gorzen. Son sourire fut une malheureuse tentative affichant un assortiment de chicots et de gencives pourries. «C'est génial, réellement. Je ne comprend pas pourquoi nous n'avons pas pensé à lui – un endroit où pourrait se reposer durant des siècles sans attirer l'attention.»

   «Cessez de parler par énigmes.» Sirac s'approcha de Gorzen et de par son incontestable présence, sembla surgir au dessus de lui.

Il se recroquevilla sur lui même à l'approche de Sirac et s'exprima rapidement. «Aucune autre agence que la mienne n'aurait pu la trouvé.» Ses doigts filèrent des documents posé sur le bureau devant lui et ensuite il passa, obséquieusement, le fragment à l'inquisiteur en chef.  Il était vieux pourtant l'oeil entraîné de Sirac repéra que c'était un manuscrit copié vraisemblablement transcrit plusieurs fois dans de vieilles salles d'archives. L'archaïque système de datation était employé avant l'invasion orgoth.

   «Un registre de navire?»

   Gorzen inclina la tête. «Volé à une petite secte de moine de Doleth, à l'ouest d'Orven. Ils conservent les rapports d'antique expéditions. Je suis convaincu que la Promesse du Thuria [Thuria's Promise] transportait la lame.»

   Dexer senti son excitation croître, mais il contrôla son expression. Sirac se vantait de sa capacité à sentir la duperie et les mensonges. Il était généralement familier de la puanteur de Gorzen Montlebore, mais elle était absente aujourd'hui. «Quel fut le destin de ce navire.»

   La voix de Gorzen gagna en confiance. «Il fut capturé au sud de l'endroit appelé maintenant Ramarck, dans le golfe de la Berge-du-Milieu [Gulf of Middlebank]. Il fut assailli par le roi pirate, le Seigneur Borges Moorcraig.»

   «En quelle année?»

   «Un millénaire avant la Rébellion, quatre siècles avant l'invasion Orgoth. Les vieux rapports sont imprécis, mais c'est ma meilleure estimation.»

   «Lorsque le Seigneur Toruk anéanti ces rois qui ne se courbaient pas face à lui.» Sirac détourna son regard de Gorzen et fixa l'obscurité comme s'il scrutait les siècles précédents. «Toruk détruisit personnellement le château de Moorcraig et le renvoya dans les limbes de l'oubli de son souffle et de ses griffes.»

   «Oui, la lame aurait été fraîchement corrompue. Le Seigneur Toruk ne serait pas au courant – toutes ses malfaisances mineures sont cachées par sa corruption, et Moorcraig n'a jamais été correctement pillé. La loi de Toruk interdit son accès à ses sbires.»

   Sirac revint vers Gorzen, sa voix accusatrice. «Quel jeux est-ce? Espérez-vous être débarrassé de moi?»

   Gorzen releva ses mains comme pour repousser un coup. «Je dis la vérité! Voilà précisément ce qu'ils me disaient.» Ses doigts tremblotant flottèrent le long d'autres papiers désordonnés avant d'un choisir un et de le passer à Sirac. Il y avait une série de lignes traçant un symbole particulier. «Dans les catacombes sous le château, son tombeau est marqué par ce symbole. Je ne vous trompe pas, Seigneur Sirac.»

   «Je ne suis pas Seigneur.» Sa voix ne gardant trace de reproches, car distrait par l'examen du symbole. «Bien que je sache que ce mot sort plus facilement de votre bouche que celui d'inquisiteur.» Ses yeux, quand ils revinrent sur Gorzen étaient languissant cependant froid.

   Gorzen frissonna au dernier mot, se souvenant de son péril. «Ils m'ont dit que je suis protégé. Si vous me trahissez, vous serez condamnez à périr par la lame que vous cherchez. Je vous le dis comme un avertissement.»

   Les yeux de Sirac se rétrécirent et sa lèvre supérieur se tordis dans un rictus. «C'est indigne de vous Montlebore.» Il fouilla son manteau et encore une fois Gorzen se baissa vivement. Toutefois, l'inquisiteur en tira un lourd livre relié de noir, sa quatrième de couverture vierge de mot. «Voici votre payement comme promis.»

   Les yeux de Gorzen se fixèrent avidement sur le livre noir alors que Sirac le jettait sur le bureau où il atterrit dans un bruit sourd et le craquement d'un objet par dessous les papiers qu'il dispersa. Alors qu'il se retournait pour partir, Sirac sentit le regard de l'homme dans son dos, le regard d'un homme ne pouvant pas croire à sa bonne fortune. Un sourire de satisfaction effleura les lèvres de l'inquisiteur.

   Il descendit les marches du perron extérieur, en direction d'un groupe d'hommes, tous habillés semblablement. Ils le saluèrent profondément à son approche. Leur chef, un magicien zélé et propre sur lui que Sirac avait débauché de l'Ordre de l'Illumination [Order of Illumination], le salua avec une précision militaire. «Chef inquisiteur Sirac!»

   «Lieutenant Reginald.» Sirac méprisait ce lieutenant pour sa piété naïve, mais ces hommes avaient leurs utilisations. «l'homme dans cette maison est certainement l'infernaliste que vous recherché. Il est dépravé, bien protégé et obstiné. Vous le trouverez barricadé dans son sous-sol. Il a peut être convoqué des alliés alors pendant que nous parlions.»

   Le visage du lieutenant rougit de colère. «Nous allons l'attaquerons avec toute notre force, monsieur. Il n'y aura aucune répétition de la fois précédente.»

   «Je ne l'espère pas.»

   «Vous conduirez l'assaut, monsieur?»

   «Non, j'ai fois en vos mains expertes. Je dois partir en bateau rencontrer le roi.» Sirac ne se retourna pas alors qu'il descendait la rue, en direction des quais, lorsqu'il entendis les ordres du capitaine derrière lui. Il y eu le bruit des incarnations, une explosion et le rugissement crépitant d'un feu.

...

   Dexer Sirac se sentit soulager dès que les quais de Caspia furent derrière lui. Il s'inquiéta que le Roi Vinter puisse changer d'opinion et interdire l'expédition avant qu'elle ne fasse voile. I est difficile de prévoir l'humeur du grand Roi. L'enthousiasme du souverain pour ce voyage risquait de s'évaporer lorsque l'inquisiteur en chef admettrait que sa recherche indique que pour porter la légendaire arme requière d'être un arcaniste ou un prêtre suffisamment puissant. «Comment pourrais-je l'utiliser?» le roi demanda. J'avais usé de persuasion subtile afin de l'amener là. A la fin, ce fut le fait qu'une telle arme puisse être entre les mains d'un sbire de Toruk qui incita Vinter à autoriser le voyage.

   De Caspia, il traversèrent le Golfe du Cygnar [Gulf of Cygnar] et supportèrent un long arrêt dans la ville portuaire de Mercir où Sirac recruta. Trouver des hommes prêts à braver les eaux cryxienne ne fut pas facile. La Maîtresse de l'Océan [Ocean's Mistress] quitta finalement Mercir à pleine voile et sa hasarda à l'ouest vers la Côte Brisée [Broken Coast], en direction des périlleuses îles entourant Scharde.

   Sirac prit la cabine du capitaine, forçant celui-ci à déménager et dormir avec son équipage. Le capitaine n'était pas un homme n'était pas un homme méticuleux et Sirac ordonna à plusieurs homme de l'équipage de nettoyer à fond les surfaces avant qu'il ne consentisse à passer du temps dedans. L'inquisiteur se tenait actuellement dans la cabine, portant un long manteau, de marin, huilé dépourvu des symboles de son autorité. Même sans eux, son visage ombragé et sa posture véhiculait menace et commandement. Par la porte, il jetât un coup d’œil sur le pont, et ses yeux passèrent d'une face crasseuse à l'autre. La figure sinistre de Kell Bailoch se tenait près de lui. Kell avait ouvert une bouteille de vin du capitaine, son meilleur – un cru bien pauvres pour tous palets civilisés – cultivés à partir des petits et aigres raison croisant dans la région de Mercir. Kell l'avala avec une grimace affligée en attendant patiemment l'attention du chef inquisiteur.

   Les deux hommes avaient passé assez de temps ensemble durant les derniers jours pour que l'équipage présume qu'ils étaient deux anciens compagnons d'armes, mais cela n'était pas le cas. Sirac avait découvert Bailoch, à Mercir, tel un diamant au milieu d'une marre aux cochons et il s'est rapidement assuré ses services – en le payant d'avance. Il se trouvait que l'ex tireur d'élite de l'Armée Cygnaréenne fut le seul mercenaire que Sirac trouvait digne de confiance. Sirac en savait plus sur le fusilier que Bailoch le suspectait, car ils se souvint de son nom quand l'homme fut recherché par la Compagnie de la Serre [Talon Company] en débâcle. Bailoch fut discrédité et forcé de devenir un tueur à gage, mais ses compétences ne furent pas amoindrie.

   Sirac parla tout en observant l'homme sur le pont. «Qu'elle est votre opinion sur mes employés.»

   Bailoch haussa les épaules. «Chacun d'entre nous est recherché par la couronne: meurtriers, incendiaires, déserteurs. Je m'attendis presque à ce que cette expédition soit une ruse habile et que nous serions transportés à l’Île des Rives de Sang [Bloodshore Island]. Compte tenu de la nature clandestine de ce travail, il est clair que nous sommes sacrifiable. Pour autant que je sache, je suis le seul qui a déduit votre véritable identité. Le reste pense qu'ils vivront pour pouvoir dépenser votre paie.

   Sirac se détourna de la porte afin de regarder le rude fusilier. «Si je recherchais de la chaire à cannons, j'aurais pu payer moins et obtenir des hommes plus docile.» Ils y avaient déjà eu plusieurs problème de bagarres, depuis l'embarquement, les esprits s'étant échauffés. Quatre hommes étaient déjà morts; le dernier tué par Sirac en personne afin d'exemple. Celui-là fut enflammé vivant, sur l pont imbibé d'eau, devant les autres et de le laisser hurler et cramer avant de le passer par dessus bord.

   Kell acquiesça agréablement. «J'avais dit sacrifiable, pas de la chair à canon. Vous avez engagé de nombreux hommes robustes. Des brutes expertes, un assortiment de porte-flingues, de coupe-jarrets, et même quelques magiciens qui ne seraient pas ridicules dans une bagarre de taverne à Five Fingers. Un de vos mages est un expert en géokinésie, ce que je trouve intriguant. J'ai parlé à un homme tatoué qui vient des Garennes [Warrens] en Ord - un homme fascinant. il est en train de devenir nerveux car il n'a assassiné personne depuis quelques semaines, et il porte un collier d'os d'orteils prélevés sur ses victimes. Je pense qu'il pourrait être cannibale. La crème de la société en somme.» Sirac en vint à apprécier la désinvolture de Kell Bailoch, et sa facilité à parler ouvertement.

   «Ils sont mortel, mais je n'ai pas eu le temps de les forger comme je voudrais.» La voix de Sirac fut légèrement auto-critique. Je préfère plus de discipline, mais ils conviennent à la tâche à accomplir. Qu'en est-il du capitaine?»

   «Le capitaine Bray?» Juste le genre de mécréant que vous désiriez . Il connaît les eaux. Il s'est déjà rendu Morteseaux [Blackwater], à plusieurs reprise et en est revenu, mais il vous vendrait en un clin d’œil s'il peut faire un bénéfice. C'est le même pour les autres à bord.»

   «Nous ne débarquerons pas près Morteseaux [Blackwater], ainsi il n'en aura pas l'occasion. Je vous fais confiance pour garder un œil sur lui en attendant.»

   «Je suis censé le harcelé avec un langage cru?» C'était un point sensible sur lequel Kell Bailoch s'abstenait d'appuyer. Dans la ville portuaire, Dexer Sirac lui avait pris son fusil, disant qu'il avait quelques «ajustements» à l'esprit. Le fusilier était à moitié convaincu que le magicien avait peur qu'il soit armé en sa présence – non pas qu'il manque d'armes, mais il se sans tout nu sans Céleste. Nommée en hommage d'une ancienne maîtresse, l'arme à feu faisait autant partie de lu que ses mains.

   «Ah, j'avais presque oublié. J'ai un cadeau pour vous.» Sirac marcha à grand pas jusqu'au coffre surdimensionné au pied de la couchette du capitaine. Il l'ouvrit avec une clé à sa taille et récupéra un objet lourd enveloppé d'un simple tissu. «Il fut achevé par un vieux collège tandis que nous étions à Mercir.»

   Chaque jour qui passa depuis que Kell avait remis l'arme à contre cœur, il avait commencé à douter de la véracité de la promesse de Sirac. Il déballa avec impatience l'arme et resta un moment confus. Elle ne sembla pas être la sienne. «Que lui avez vous fait?»

   Le vieux canon familier avait l'air complètement différent. Son métal noirci était désormais gravé d'un assortiment de runes argentées indéchiffrables. Bailoch aurait pu croire le canon entièrement remplacé si ce n'est les traces presque indétectable du nom Céleste gravés dans le métal.

   Le magicien-inquisiteur sourit. «Inspectez-le.»

   L'assassin souleva le fusil, ouvrit la culasse et cligna de surprise en l'absence du bruit de cette opération familière. Il actionna le mécanisme, pointa le canon vers le bas après avoir encore refermé la culasse, et à nouveau n'entendit aucun bruit. Dexer Sirac dégaina un fin poignard de sa taille et avec son tranchant tapota tout le long du canon. Il n'y eut aucun tintement de métal contre le métal bien que Kell put ressentir la vibration. L'inquisiteur expliqua, «son nouveau nom est Silence. Vous le trouverez à la hauteur de cette qualité. Pas même un bruissement lorsqu'il tire et vous verrez qu'il est considérablement plus précis qu'avant. Non pas que je doute de vos compétence.»

   Les yeux de Bailoch s'ouvrirent au fur et à mesure qu'il considéra l'utilité d'une telle arme à feu. Pointa le canon vers le bas et sentit les lignes lisses du bout de ses doigts. Il admira la façon dont il était resté calme presque de son propre gré.

   «Maintenant vous comprenez que je ne vous considère pas comme sacrifiable? J'ai l'intention d'employer fréquemment vos services prochainement.» De la porte, Sirac jeta un coup d’œil sur le pont. «Quand à eux? S'il ne le font pas ...» il haussa les épaules, «ils ne manqueront à personnes.»

   Quelques heure plus tard, on martela à la porte de la cabine, et un jeune marin trébucha dedans – l'un de le poignée de marins réguliers qui avaient été forcés de supporter la compagnie de la petite armée de Sirac. «Monsieur!» Il parla à Sirac, ignorant Bailoch, «des pirates cryxiens viennent de se mettre en panne! Nous avons levé les couleurs de Morteseaux [Blackwater], mais ils ont l'air avide de sang.»

   Calmement, le chef inquisiteur acquit de la tête, se leva, et se dirigea vers la porte. «Voyons si les codes que j'ai arraché à ce scharde à Mercir en valent la peine. Kell, viens avec moi. Va te positionner dans le nid de pie....C'est prévu pour pour qu'il y ait au moins une place»

   D'un simple hochement de tête, Bailoch le rejoignit, sa main introduisant automatiquement une cartouche en papier de soie dans la culasse de Silence. Les hommes attendant à l'extérieur se bousculèrent pour ne pas être dans son chemin.


Il sembla que les phrases code fonctionnèrent. Leur équipage métissé sembla assez convaincant pour permettre au navire de passer. Cependant, après avoir feint de respecter le drapeau, les cryxiens retournèrent dans la brouillard de la nuit et essayèrent d'attirer le bateau de Sirac dans un guet-apens près d'une des îles sans nom parsemant la Côte Brisée [Broken Coast].

   Les attaquants lancèrent les grappins afin de rapprocher la Maîtresse de l'Océan [Ocean's Mistress] pour les groupes d'abordages. Ce fut un combat sanglant et brutal, mais l'équipage de Sirac fit mieux que les assaillants avec seulement quelques victimes reposant dans les bras de l'océan à déplorer. Le carnage semblait plaire aux hommes de Sirac encouragés à la vue des sorts de foudre et de flamme lancés par le magicien sur le pont adverse. Bailoch prit plus de vie que quiconque dès qu’il fit feu, sans être gêné par le brouillard, du haut du mat. Son travail fut fait dans une inquiétant silence, les hommes entrechoquant leurs sabres voyaient soudainement les têtes des adversaires proprement exploser lorsqu'une balle fusait émettant un bruit de moustique en colère.

   Du pitoyable pillage, ils récupérèrent le plus de nourriture rance et de très mauvaise bière qu'ils purent et ensuite coulèrent l'autre navire avant de se remettre en route, plus léger de cinq ...marins et deux mercenaires de Sirac. Ce fut un test de leur courage, Sirac était content d'avoir payé pour le bon type d'homme. La bataille avez aidé à les rapprochés et ils mirent de côté les petites rivalités qu'ils avaient importés des tavernes des quais de Mercir. Après la mêlée, le capitaine avait l'air particulièrement joyeux, notant, «Ca aurait été plus laid si ça avait été des satyxis ou l' Ténébreux [Atramentous]. On f'rait bien de porter un offrande de sang aux vagues pour c'coup d'bol!".


   Dexer Sirac sortit rarement de sa cabine mais le fit pour voir la ruine de Château Moorcraig à travers la lunette du capitaine. Ce fut une occasion rare de voir l'empreinte de Toruk laissée de manière indélébile sur le paysage depuis seize siècles, puisque l'endroit avait été détruit par le dragon hors pair. Sirac savait qu'il la verrait d'assez près bientôt, mais il fut intéressé de regarder les ruines à distance. La silhouette déchiquetée se dressait sur la falaise, éclairée à contre-jour par la lune et les étoiles.

   Kell Bailoch murmura près de lui, «Où débarquons-nous? Cette falaise semble infranchissable.»

   Le capitaine Bray rodant à proximité répondit à voix basse. «Il y a des quais au pied des falaises. Vieux et dangereux, dans une crique abrité par une caverne – les bateaux cryxiens l'évitent.»

   La voix de Sirac était calme. «Les lieux ont une mauvaise réputation, même selon les normes cryxienne. Nous ne seront pas dérangés.»

   Kell Bailoch jeta un air étrange sur lui avec un air sceptique, mais ne dit rien d'autre alors qu'ils se frayaient un chemin vers la crique cachée sous le donjon en ruine.

   Le navire fut amarré aux anciens quais au sein de l'énorme caverne sombre. Une série de lanternes furent allumées et illuminèrent les épaves des antiques bateaux immergées sous la surface.

   Sirac héla une énorme brute au physique vaguement khardique nommée Kivel, il avait un assez de formation militaire pour reconnaître l'importance de l'obéissance aux ordres. «Kivel, rassemblez une douzaine de nos hommes et ensuite tuez le capitaine et tous les marins. Laisser les corps là.»

   Kivel lui sourit d'abord avec incertitude comme si s'était une blague particulière avant de réaliser que Sirac était sérieux. «Comment allons nous revenir sans l'équipage?»

   «Laissez-moi faire. Faites ce que je dis puis amenez vos hommes me chercher au quai.»


   La nouvelle du massacre se propagea rapidement et tout le monde compris le message. Il n'y  aurait pas de corruption du capitaine pour un départ anticipé – ils étaient là pour un bon moment. Les hommes ne furent pas ravis de passer leur temps à creuser un ensemble de dangereuse et antique catacombes. Monter la garde à la surface dans les ruines devint le travail le plus populaire. La forêt voisines corrompue offrait plusieurs approches terrestres, ainsi Sirac, à contre-coeur, accepta de permettre à presque la moitié des hommes d'être en haut en tout temps, surveillant les ombres mais toujours vigilant au mouvement. Il espéra que les interdictions des ruines aux cryxiéns permettrait de maintenir les intrus au loin, mais il était essentiel qu'ils n'attirent pas l'attention. On ordonna à Bailoch de trouver un poste de tir élevé dans les ruines dévastées et d'anéantir toute patrouille qui risquait de les découvrir.

   Dexer Sirac dirigea l'expédition dans les catacombes personnellement, choisissant les mercenaires les plus capables pour l'accompagner. Le magicien Bean Rudlofte fut particulièrement utile avec sa capacité, étant spécialisé dans les sorts de géokinésie. Sirac ne le dit à personne sauf à Bailoch sur ce qu'ils feraient après et dirigea les hommes avec une minutie paranoïaque.

   Dès le début, ils déterrèrent des horreurs sans les profondeurs , et durant le premier jour, il perdirent huit hommes. Quatre furent déchiqueté par une douzaines de morts traînant les pieds errants dans les chambres, deux tombèrent sur une créature à la peau grasse au nombreuse tentacule qui les traqua dans l'une des sections inondées. De de plus furent écrasés sous un éboulement de pierre et boue lors d'un effondrement d'une chambre. Les chambres répercutaient des bruits de succion et de pataugement étrange et des cliquetis de métal occasionnel dans des chambres éloignées. Durant tout ce temps, Sirac sembla infatigable et énergique.

   Le deuxième soir, Sirac et Bailoch se réunirent dans une chambre hors du tunnel, juste au-dessous de ruines afin de discuter des progrès de la journée. Ils mangèrent de très petites parts de leurs approvisionnements, incertain du nombre de jour mais se servirent amplement dans la réserve de mauvais vin du Capitaine Bray. L'assassin ne put résister à demander. «Quelle est l'importance de cette chose que nous recherchons?»

   Sirac le fixa durant un long moment, le silence devint inconfortable. Finalement, il ne dit qu'un seul mot: «Pouvoir» et il replongea dans son lire. C'était une copie d'une antique histoire, un des tomes qui avait suscité la recherche.

   Kell Bailoch s'en moqua. Il trouva la réponse complètement insuffisante, mais il questionna pas Sirac davantage.

   Sirac avait, en fait, répondu sincèrement. Le destin n'avait pas jugé bon de faire de lui un grand magicien. Sa technique était précise et raffinée, mais Sirac savait qu'il n'était pas un prodige. Ses dons arcaniques furent le fruit d'un dur labeur, de dévouement, et d’innombrables heure avec des tomes difficiles et des parchemins obscures. Par la suite, il se porta sur les intrigues et ses manœuvres à la reconnaisse du Roi Vinter Raelthorne IV au début de son règne. Le grand homme reconnu sa qualité et lui donna la possibilité de maîtriser son art réellement.

   Les tâches de Sirac au service du roi ne lui laissèrent ni le temps, ni le luxe de réfléchir sur les mystères arcaniques. Son véritable art fut de percer les coeurs et les esprits des hommes et de tisser et démêler les fils des conspirations. Ce fut la raison pour laquelle il fut choisit comme inquisiteur en chef, pourtant il savait ce que ses paires disaient de lui dans son dos – en particulier l'élite arrogante de l'Ordre de l'Illumination [Order of Illumination] et l'Ordre Fraternel [Fraternal Order]. Sirac prenait du plaisir en recrutant parmi ces organisations, attirant leurs magiciens dans l'Inquisition, les dépouillant de leur naïve éthique, et les forçant à embrasser la cruauté.

   Une inquiétude secret le tourmenta – la peur d'avoir fait son temps et d'être remplacé par quelqu'un de plus puissant. Quand il découvrit la légende de la Witchfire, il sut qu'elle serait la clé. Ceux qui complotèrent contre lui pourrait être sacrifié sous son tranchant, et leur compétences seraient siphonnées et ajoutées au siennes.

   Le livre de Sirac conte l'histoire du dernier porteur de la Witchfire – un humble prêtre thamarite qui avait entrepris une croisade sanglante contre le clergé morrowéen et menite et de voler les âmes de douzaines de prêtres. Durant quelques années, il devint l'un des thamarites le plus redouté à jamais avoir servit la sombre déesse. La légende affirma qu'il devint l'un de Elus à sa mort.

   Sirac n'avais aucune aspiration spirituelle, pourtant il s'était lui-même positionné pour profiter de l'épée. En tant que haut inquisiteur, il servirait de juge et de jury pour les sorciers disséminés à travers le royaume. Toute personne dont le sang charrie le pouvoir brut et sauvage pourrait être considérée coupable de sorcellerie. Les chefs de culte, les thamarites, les infernalistes, ou tous autres magiciens qui le croiserait mourrait de sa main. Il sourit tandis que ces doigts parcourait le texte en langue ancienne consignant les actes sombres d'un prêtre dépravé.


   La percée fut faite lors de la soirée suivante. Sirac n'avait pas besoin d'une torche ou d'une lanterne, car son grand bâton brillait d'une lumière froide et crue. Ils avaient excavé un chemin vers une chambre forte scellée où ils trouvèrent le symbole découvert par Montlebore. Sirac retraça le symbole du bouts de ses doigts et murmura, «Oui ...»

   Tout en murmurant quelques syllabes incompréhensibles, Sirac pointa vers la tombe et le son pouvoir s'écoula dans un sort de déverrouillage sur la porte scellée. Il y eu un grondement, une sensation de vibration, puis un clic net et satisfaisant.

   Seul trois autres furent avec Sirac au moment où il choisit de pousser depuis le jour où les équipes d'excavation l'aient appelé. Ces trois là s'étaient portés volontaires avec l'espoir d'impressionner Sirac et qu'il augmente leurs parts. Knivel fut l'un d'eux, il s’avança lorsque Sirac recula, répondant à un ordre de signe de tête. Il enfonça dans la fente un épais pied de biche tandis que deux hommes, Pell et Durst, l'assistèrent. La lourde porte coulissa sur le côté et libéra une souffle d'air rance et un panache d'une épaisse et étouffante poussière.

   Tandis que cette poussières les faisait tousser, quelque chose jaillit de l'obscurité, saisit Knivel et d'un coup sec l'attira dans l'ombre. Des bruits de dépeçage humide suivit d'un gargouillement de terreur. Pell et Durst trébuchèrent en arrière, et dégainèrent de large lame de leur tailles tandis que Sirac faisait un pas en avant et plongeait son bâton lumineux dans la salle. Il débuta une autre incantation à voix basse.

   Enhardi par le courage du magicien et l'arrêt brutal des cris de Knivel, les deux mercenaires avancèrent de nouveau. Durst, caspien dégingandé mais fort, tenait son épée avec la posture d'un bretteur expérimenté. Peel, un homme âgé plus petit petit mais plus trapu aux bras et visages fortement balafré. vint derrière lui.

   Il eut du mouvement au fond de la chambre, tel une ombre sur un mur, puis la lumière de Sirac attrapa quelque chose de noir et un éclair de métal avant qu'ils ne disparaissent dans l'ombre. Deux cadavres momifiés et habillés de robes bondirent en avant. La mâchoire inférieure était absente du crâne, et leurs yeux verts ardent flambaient d'une faim intérieur. Chacun portait une lame courte et rouillée dans chaque main – une ancienne spatha en bronze. Le tranchant s'étaient usés avec le temps, mais ils furent maniés avec habilités. Les robes qu'ils portaient devaient avoir été tissées de fil de métal souple noircis pour avoir échappé au ravage du temps. L'un esquiva prestement la tentative d'embrochage de Peel puis pointa l'une de ses spatha droit dans ses yeux et l'éventra avec l'autre.

   Sirac finit son incantation et une violente décharge d’électricité traversa la distance les séparant pour frapper les deux morts-vivants ainsi que Peel. Sirac estima que c'était une bonne opportunité. Les cris perçants de Peel prirent fin en même temps que sa vie tandis que le mort-vivant blessé par Durst fut soufflé vers l'arrière et demeura immobile. Il essayait de frapper Durst avec ses pieds quand il tomba.

   Le second encaissa. Pendant que Peel saignait à ses pieds, son visage, sans mâchoire, ixait le magicien avec un regard malveillant. Alors qu'il entama un autre sort, Sirac fut pris de vertige, comme s'il était privé d'air. Son incantation ralentit, sa langue devint lourde dans sa bouche. Avant même que Durst n'ai put se relever, le mort-vivant avait bondi par dessus lui et chargé Sirac. Une boule de feu jaillit du magicien et enveloppa la créature, mais cela ne l’arrêtât pas. Sirac recula et leva son lourd bâton pour parer les deux lames mais cligna des yeux de surprise lorsqu'il fut projeté en arrière comme par une force invisible. Le visage momifié implosa et des milliers de fragments frappèrent le mur du fond.

   Sirac cligna des yeux de surprise, regarda par dessus son épaule et vit Kell Bailoch ainsi qu'un fin panache de fumée s'échappant de la culasse.

   «Joli coup.» Sirac le nota. L'inquisiteur n'attendit pas et avança prestement dans la chambre, ignorant les corps sanglants et gémissants des hommes qui étaient entré avec lui. Bailoch aida Durst à se remettre sur ses pieds et vit que ses plaies étaient sanglantes mais superficielles. Sirac demanda à Bailoch, «Pourquoi êtes-vous ici au lieu d'être à votre poste?»

   Face à se salut, Kell fronça les sourcils, se hâta à rattraper le magicien, et nota que l'air était rance avec des miasmes malsains. «Nous avons de la compagne là haut. Pas un petite patrouille, nous allons être débordés.»

   L'assassin se demanda s'il était ignoré, parce que Sirac restait silencieux. Le fusilier professionnel balaya des yeux toute la pièce. Les murs, de chaque coté, étaient percés de profond passage encore inexplorés. Au centre de la pièce se tenait un spectacle particulier – un énorme monticule de cadavre délabré comme cherchant à grimper les uns sur les autres avant de s’effondrer en morceaux. Un bras était figé dans une position, comme cherchant à atteindre le mur du fond.

   Installée dans une alcôve en ruine, juste hors de portée du squelette, se trouvait une large épée à la lame noire, gravée runes d'un alphabet oublié. Sa longue poignée à deux mains comporte une garde composée de deux visages démoniaques au regard concupiscent, chacun vomissant une langue déroulée servant de quillons à l'épée. Le pommeau est un visage maussade avec des yeux étincelants. Larme est supportée par une structure sur le mur à moitié érodée, apparemment intact et nouveau, malgré les dégradation autour. Il fut facile de déduire que le le mur avait supportée de nombreuses autres armes par le passé, peut être intégrés dans une structure décorative. Ils y avaient des supports vides pour d'autres lames, et un tas de métal rouillé jonchait le sol. Seule l'épée noire et quelques fins poignards ornementés d'obsidienne avaient survécu aux siècles.

   Sirac avança et témérairement saisi l'épée, cela incita Kell à reculer. Il n'y avait pas de piège, et il la décrocha d'une simple geste. Durst semblait fixer les poignards d'obsidienne et après un coup hésitant vers Sirac ou Bailoch afin de voir s'ils si opposeraient, ils les attrapa. Le magicien avait le regard fixé uniquement sur son épée et inclina la tête comme s'il écoutait un bruit que lui seul pouvait entendre.

   «Nous devons bouger.»lui rappela Bailoch. «En haut, les hommes se font attaquer.»

   Sirac sortit de sa transe. «Ah.» Son souci s'expriment pour la première fois. «Rassemblez tous les hommes restant et garder l'entée principale. Je vous rejoint dans un instant.» Kell acquiésa et prit Durst avec lui. Avant de quitter la chambre, Sirac retira un étui à parchemin en bronze de la sacoche de sa ceinture, l'ouvrit avec soin, et lut attentivement les mots d'un antique texte. Il hocha la tête, sur qu'il pourrait faire ce qu'il faudrait.

   Sur le chemin de la sortie, Sirac attrapa le magicien Baen Rudlofte, rassemblant ses découvertes dans une chambre latéral. En voyant la mine renfrognée de Sirac et la sombre lame entre ses mains, le magicien le suivi docilement, fourrant dans ses poches les antiques détritus qu'il avait rassemblés. «Il y a un combat e haut. J'ai besoin que vous attendiez à bord du navire juste en dehors des catacombes. Restez là, vous comprenez?» Terrifiez par Sirac, le magicien hocha la tête et s'empressa d'obéir.

   L'euphorie de Sirac fut remplacée par le ressentiment que leur fouilles étaient interrompue. Maintenant, avec son objectif principal dans sa main, il commença à comprendre qu'il était probable que d'autres armes non découvertes ou du savoir oubliés pourraient être cachés dans les chambres des catacombes. La perspective de retourner auprès du Roi Vinter avec les trésors de Moorcraig avait un fort attrait.

   Cette espoir mourra en même temps qu'il progressait vers la sortie des catacombes dans les ruines supérieures. Les hommes restant se battaient dans une lutte désespérée – les bruits de pistolets et de lame s’entrechoquant était suivi par des cris et des hurlements. L'aube ne serait pas là avant des heures mais la lune Calder était pleine, projetant une lumière blanche bleue froide sur la peaux maladives de leurs attaquants.

   L'entré étroite favorisait les défenseurs, mais Sirac pouvait voir la marée de nécropatins [mechanitralls] progresser. C'étaient des cadavres animés par les diaboliques nécrotechs cryxien. Leurs corps étaient assemblés par une multitude de tuyaux enroulés tels des intestins artificiels, et chacun était armé de gantelets cloutés à vapeur capable d'écraser un homme en un instant. Ses hommes avaient été correctement choisi et combattaient habilement, mais ils étaient clairement dépassé en nombre. Dans le tunnel, plusieurs étaient morts ou mourant dans une mare de sang. Kell Bailoch se tenait debout à l'arrière des combattants , sur un observatoire et, de tir mortel en tir mortel, tirait sur les morts-vivants qui entraient. Il essaya, de son mieux, d'empêcher les renforts de rejoindre l'accrochage.

   Le clair de lune fut subitement éclipsé par une énorme silhouette bloquant l'ouverture. Sirac blêmit à la vue de la monstruosité marchant à grand enjambée derrière les nécropatins [mechanitralls]. Cette chose était horriblement armurées marchant debout sur des jambes étrangement articulées. Elle était trois fois plus grande qu'un homme avec des ailes en lambeaux et parcheminées dans son dos. Alors qu'elle les regardait, elle se pencha et vomit un jet d'ichor verdâtre qui aspergea deux hommes de Sirac au centre de la ligne, manquant de peu Kell Bailoch, il s'était jeté sur le côté. Leurs cris perçant résonnèrent alors qu'ils se jetaient à terre. Le liquide acide fumant dissous rapidement leur chair. Sirac n'avait jamais vu cette créature,mais redouta son identification à partir de description dans certains livres anciens. Une partie de lui insista sur le fait qu'elle ne devrait pas être ici, très loin de son domaine, pourtant sa présence était indéniable.

   Kell visa longuement cette abomination avec Silence, et Sirac s’avança pour l'arrêter. «Non! Ne tirez pas--»

   Son avertissement vint trop tard. Alors même que Kell commençait à appuyer sur la gâchette, la tête de la créature se tassa. Il attrapa un pantin [thrall] et le souleva de manière à intercepter le tir du fusilier. La tête du nécropatin [mechanitrall] explosa, et l'abomination lâcha les os et le fer par terre tandis qu'il se tournait pour regarder Bailoch avec un vif intérêt. Une percée s'était formée dans la ligne défensive, là où les deux hommes arroser par l'ichor étaient tombés, et les nécropatins [mechanitralls] commencèrent à s'y précipiter à travers.

   Sirac tira Kell en arrière. «C'est un Seigneur Liche [Lich Lord]! Cette bataille est perdue. Nous devons retourner au bateau.»

      Kell n'avait jamais rencontré un adversaire n'ayant put être abattu par son fusil, mais il recula à contre cœur. Il tira encore quelques cartouches dans les rangs des non-vivants qui forçaient. Durst et un porte flingue nommé Lank à proximité les virent partirent et s'empressèrent de suivre le mouvement.

   Sirac s'attarda un instant, pendant qu'ils se dépêchaient de passer, réfléchissant sur les capacités de l'épée noire dans sa main. Il se retourna et focalisa sa volonté, gagnant en confiance, car il pouvait sentir la puissante lame lui répondre. Soudain les nécropatins [mechanitralls] qui couraient vers lui tombèrent sous la domination de Witchfire – ils se stoppèrent brusquement et se retournèrent. Le Seigneur Liche [Lich Lord] poussa un hurlement pendant qu'ils le chargèrent à sa place et commencèrent à boxer ses jambes armurées. Sirac savait qu'il avait seulement retardé la créature impie – son pouvoir était plus puissant que chacun sur l'île excepté le Roi des Dragons [Dragon King].

   Sirac se retourna et précipita dans le couloir, exhortant Kell Bailoch à avancer – le fusilier avait fait une pause afin de voir ce qu'il l'avait retardé. Les deux autres couraient en avant, clairement terrifié. Derrière, ils pouvaient entendre le bruit des nécropatins [mechanitralls] mit en pièces.

   Ils pouvaient entendre la créature courir derrière eux après le cours répit offert par les morts-vivants usurpés par Sirac. Sirac espéra que les espaces confinés pourraient ralentir l'énorme chose, mais il craignit que les couloirs des catacombes ne se rétrécissent pas ou ne devient pas suffisamment exigus. Il murmura entre ses dents, «Baen, si tu ne m'as pas obéi ...»

   Comme ils émergeaient des catacombes inférieurs avec le bruit du Seigneur Liche [Lich Lord] pas loin derrière, ils virent le magicien Baen Rudlofte les attendaient, tel que ordonné et Lank debout près de lui, pointaient dans leur direction. Un hurlement inhumain retentit dans les chambres derrière eux, et le visage de Baen blêmît de terreur. Sirac couru vers lui en lui criant, «Baen, faite s’effondrer le tunnel, maintenant!»

   Baen fixait Sirac comme s'il était fou. Il écarquilla les yeux, et recula au bruit du Seigneur Liche [Lich Lord] en approche. Il sembla enfin réaliser ce qu'il lui était demandé, et leva une main tremblotante. Il balbutia alors qu'il tentait d'invoquer les syllabes appropriées au sort. Sirac serra la mâchoire de rage, frustré que le magicien bafouillait l'invocation, trop effrayer pour la jeter correctement.

   Dans ce qui ressembla à un accès de folie furieuse, les lèvres de Sirac s'étirèrent dans un grognement et il se jeta sur Baen afin d'empaler profondément sur Witchfire dans la poitrine du magicien. Baen regarda Sirac avec une abasourdissante terreur alors que son âme était arrachée de son corps. Pour Sirac, ce fut une sensation de plaisir maladif car il put sentir un filet de puissance et de savoir couler à travers la lame dans son esprit. N'ayant ni le temps, ni le luxe de conduire une cérémonie appropriée, il sut qu'il n'avait seulement goûté qu'à un petite échantillon du plein potentiel de l'arme.

   Peut-être parce que le sort fut la dernière pensée de Baen, la puissance et les syllabes dansèrent brièvement dans l'esprit de Sirac alors que celui rendait son dernier souffle. Sirac se retourna afin de regarder le Seigneur Liche [Lich Lord] avancer dans les catacombes ouvragées dans une posture triomphante. Sirac pointa le plafond au-dessus et prononça les paroles du sort. Cet endroit là miroité et se transforma en boue. Il y eu un grondement gémissant, puis un effondrement massif d'énormes rochers, boue et poussière enterra l'abomination.

   Sirac décrocha Baen de Witchfire d'un coup de pied. «Au bateau!» Kell, Durst et Lank le fixait dans un silence abasourdissant, mais se précipitèrent d'obéir. «Il n'est pas mort. Nous devons fuir.»

   Kell emboîta le pas du magicien. «Vous avez massacré les marins. A nous quatre, nous ne pouvons pas contrôler le bateau.»

   Un autre sourire froid effleura les lèvres de Sirac. «Tout est prévu, mon ami. Ne doutez jamais de moi.»

   Ils s'approchèrent des antiques docks et se tirent debout tout en regardant le bateau solitaire. Sirac leva Witchfire par dessus sa tête. Ils ressentirent, tous, une vague de nauséeuse alors qu'une onde d'énergie contre nature et distordue déferler tel un vent pestilentiel. Durst s'exclama et pointa plusieurs corps sur le pont qui émergèrent de leur repos éternel. D'autres surgirent des ponts inférieurs. Ces marins massacrés, maintenant animés tel une parodies de leurs anciennes vies et se mirent aux tâches qu'ils effectuaient durant leur vie, détachant le navire du quai et relevant l'ancre.

   Kell fut le seul à ne pas être perturbé. Il fit remarquer calmement, «Votre nouvel équipage peut poser question à notre retour.»

   Sirac haussa les épaules. «Je les enverrai dans l'océan dès que nous serons près de Hautemuraille [Hightgate]. Je m'assurerai qu'il n' y ai aucune question.»

   Sur ce là, Dexer Sirac enjamba triomphalement le bord du navire, et ses trois compagnons survivants n'eurent d'autre choix que de le suivre. Le bateau vogua hors de la sombre crique et parmi un brouillard, éclairé par la lune. Avec Witchfire à sa disposition, l'inquisiteur en chef, se tenait à la rambarde, comme scrutant l'avenir. De nouveaux plans commencèrent à éclore dans son imagination, alors qu'il passait en revue les nombreuses étapes nécessaires avant qu'il ne puisse effectuer le rituel le plus puissant de l'épée. Il était assez distrait que pour ne pas remarquer Kell Bailoch l'observait prudemment, comme s'il comprenait enfin la nature de l'homme avec qui il s'était lié.
« Modifié: 25 février 2016 à 16:35:55 par elric »
Citation de: Maître Yoda
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Re : Il fallut mieux l'oublier
« Réponse #1 le: 25 août 2015 à 01:18:51 »
Witchfire je présume? J'ai hâte!
La modération... sans modération.
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           -Manu 2016

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Re : Mieux valu l'oublier - Nq 3
« Réponse #2 le: 29 août 2015 à 00:40:54 »
MàJ
Premier chapitre.

Dexer Sirac aka Vahn Oberen


C'est la première fois que je traduis une conversation.
N'hésitez pas à faire signe si des tournures de phrases doivent être modifiées
« Modifié: 29 août 2015 à 00:51:01 par elric »
Citation de: Maître Yoda
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Re : Mieux valu l'oublier - Nq 3
« Réponse #3 le: 01 septembre 2015 à 16:37:15 »
MàJ
Première partie du second chapitre

Chateau Moorcraig. Lorsque le seigneur Toruk fit Siennes les îles Schardes aux alentours de 1000 Av.R., un des rois-pirates qui gouvernaient l'île principale refusa de s'incliner devant lui. Les restes de ce qui était autrefois un impressionnante citadelle forment les ruines brisées et calcinées du Chateau Moorcraig. Des centaines d'individus périrent quand le Père des Dragons décida de faire un exemple de Roquefriche et d'infliger Sa litanie ardente à ses défenseurs. Toruk se délecta du massacre qui ne dura pourtant que quelques minutes. Mais les ravages causés par le Père des Dragons furent tels que la terre en porte encore les stigmates et que ce lieu est devenu un monument rappelant à tous les dangers qu'il y a à éveiller la colère du dieu vivant. Des rumeurs prétendent que de sombres créatures vivraient sous les ruines. Elles auraient fait leurs les catacombes et les tunnels qui menaient depuis le château jusqu'à un réseau de cavernes maritimes où serait entreposé le trésor de Moorcraig et un ou deux vaisseaux de guerre. de nombreux siècles ont passé depuis la mort du pirate et bien que les légendes et les rumeurs abondent, nul ne peut dire avec certitudes s'il existe effectivement un tel trésor sous ces ruines maudites.

Source: GdM RA, p.326

Kell Bailoch
« Modifié: 01 septembre 2015 à 16:55:40 par elric »
Citation de: Maître Yoda
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Re : Mieux valu l'oublier - Nq 3
« Réponse #4 le: 17 septembre 2015 à 21:05:55 »
Histoire en entière.
Merci à Cyriss-adept pour son aide  ;)
Bonne lecture
« Modifié: 18 septembre 2015 à 14:11:26 par elric »
Citation de: Maître Yoda
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