Auteur Sujet: 48h avec mon idole  (Lu 30184 fois)

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samich

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #75 le: 02 avril 2018 à 09:03:19 »
hhhhhhhhhhhhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.
J'envie de mordre des tables.
Grrrrrr aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrghhhhhhhhhhhhhh.

 :)

Bon en tout cas, on s'est bien marrés, c'était vraiment très chouette.

Victoire personnelle: je ne me suis pas clocké. Yeah!

Je ferais un rapport détaillé plus tard, là j'ai pas la foi.

Arhnayel

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #76 le: 02 avril 2018 à 09:09:44 »
Et bientôt, sur BG, le sujet phare de Samich : "48 parties avec des dé pipés".

J'ai oublié de dire que Samich a réussi à clocker son adversaire, ce qui est une grande victoire morale pour lui.

@Krador : si tu ne me ramènes pas mon kg de nougat, je te sors des listes sales.

Hors ligne xanntrey

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #77 le: 02 avril 2018 à 09:16:36 »
qui a dormi dans le même lit qu'arhnayel du coup? on veut les détails !

samich

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #78 le: 02 avril 2018 à 09:17:41 »
Mmm... Eric je crois...

Hors ligne vorage

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #79 le: 02 avril 2018 à 09:42:30 »
Citer
16. Défaite 0-5 parce que je tilte méchamment (désolé Grimgor, merci Totor pour m'avoir calmé avant que je parte en vrille) et je fais n'importe quoi, 28 pts de destruction. Yge table rase son adversaire. Samich perd, Juda gagne enfin une game (après deux sacrifices, hein, je suis mauvaise langue ^^). 2-2, encore. On est à égalité avec la team qui a un joueur Skarre/Asphy3 et un autre qui joue Nemo3. Pff. P'tits joueurs !
Alors, quelques petites précisions face à ces audieux mensonges!
Totor n'a pas infligé le moindre dégâts de la partie et gagne au scénario contre galhadar. Je met 6/0 à Juda, du coup il ne gagné pas  ???.
Et on avait un cryx tout en finesse qui jouait slayer asphy3/skarre mais pas de nemo3 ::)
Merci pour le CR en tout cas :)

Hors ligne Titi

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #80 le: 02 avril 2018 à 10:47:41 »
Merci pour le retour ! :)
"Bon bin, plus qu'à attendre de voir à quoi va ressembler le futur Cygnar..."

Arhnayel

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #81 le: 02 avril 2018 à 11:08:48 »
J'ai la mémoire qui flanche. C'est l'âge...

Hors ligne billoudav

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Re : Re : 48h avec mon idole
« Réponse #82 le: 02 avril 2018 à 11:48:09 »

Pour ma part je me demande vraiment si je vais vraiment continuer à jouer madak1 double champions, car même si j'aime beaucoup le caster, la combinaison sanguine bond/def16/tough à l'infini (partie à 13 tough sur 17)/ feat, fait que si l'autre n'a rien pour le contrer c'est un no match complet et ça fait tilt tout le monde, du coup partie moiuns agréable.
Alors que dani avec son asphy full scarabé écrase ses adversaires qui ont le sourire allez comprendre  ::) ::)

Je confirme !  :D Des fois j ai l impression de pas jouer du tout au même jeu. ...

Arhnayel

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #83 le: 02 avril 2018 à 12:45:46 »
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Des fois j ai l impression de pas jouer du tout au même jeu. ...
C'est marrant, ça... c'est une phrase que j'ai entendue régulièrement de la part de Samich quand il parle de Cryx...

Danewo

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #84 le: 02 avril 2018 à 23:11:09 »
C'est pas facile de jouer sans Sentry aussi contre Skarre :-*

Hors ligne Grimgor

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #85 le: 02 avril 2018 à 23:23:02 »
C'est pas facile de jouer sans Sentry aussi contre Skarre :-*

Même vorage le dit  ::) ::)

samich

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #86 le: 03 avril 2018 à 00:19:29 »
Mais didonc, c'est que ça cherche l'embrouille. Attendez, attendez.
Je vais pas vous rater.

Arhnayel

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #87 le: 03 avril 2018 à 08:42:46 »
Joue Skorne et aligne 9 Sentry. Un style de jeu rafraîchissant et surtout, personne n'a jamais vu autant de jacks/beasts identiques alignés sur une table.

Hors ligne xanntrey

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #88 le: 03 avril 2018 à 11:31:29 »
Faux ! Cryx fait mieux ^^

Hors ligne TheLazyHase

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #89 le: 03 avril 2018 à 11:44:22 »
Notez que 9 sentry, faut jouer en 100 points et pas en 75.

Sinon, Samich est enceinte du coup ? Faut bien revenir au sujet initial.

Hors ligne JudaPriest

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #90 le: 03 avril 2018 à 14:14:08 »
Par contre Orboros, ça chouine un peu quand même  :D
Citation de: Samich, Montpellier 2018
Et voilà, je perds le toss ! Le seul truc que je pouvais gagner !

Hors ligne Grimgor

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #91 le: 03 avril 2018 à 15:18:04 »
Au fait  ::)
« Modifié: 03 avril 2018 à 15:19:59 par Grimgor »

Hors ligne xanntrey

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Re : Re : 48h avec mon idole
« Réponse #92 le: 03 avril 2018 à 18:35:59 »

Hors ligne Grimgor

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #93 le: 03 avril 2018 à 19:27:40 »

Hors ligne xanntrey

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #94 le: 03 avril 2018 à 19:41:51 »
C'est vrai

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #95 le: 04 avril 2018 à 10:37:50 »


samich qui se prepare a faire ses listes
nerf troll please

luciusle: 16 décembre 2018 :"Je serai surpuissant si j'avais tout gagné :D"

Hors ligne vorage

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #96 le: 04 avril 2018 à 12:03:30 »
Il a une belle tête de vainqueur!

samich

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #97 le: 04 avril 2018 à 18:34:53 »
Haha. Comme je suis beau.
Rasé et jean's, ça arrive à peu près aussi souvent qu'une éclipse. C'est un collector cette photo.

Arhnayel

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #98 le: 04 avril 2018 à 19:07:38 »
Ce que j'adore, c'est le diable pour transbahuter toutes tes figurines.

samich

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Re : 48h avec mon idole
« Réponse #99 le: 22 avril 2018 à 08:27:41 »
Ce sujet était une vaste blague, j'avoue. 48 heures avec mon idole... Aduler un geek boutonneux?
Nan-nan.
C'était pour taquiner un peu. Pour la rigolade quoi. Histoire de mettre un peu d'ambiance pour  ce tournoi. Et il était vraiment chouette ce tournoi.
On a bien fait mu-muse avec un goût de « reviens-y ».

Sauf que voilà. J'ai vécu un truc incroyable. De ceux qui vous change votre vision sur le monde. Et l'univers du coup aussi.

Et maintenant?
Je fais quoi avec tout ça?
Je soupçonne tout le monde d'être un des leurs maintenant au village. Le bourgmestre, les voisins, le boulanger, l'épicière, la factrice...
Je me sens observé...
J'ai peur...
Je suis en train de perdre un peu la boule et en viens à soupçonner tout ce que je croise. Même ma femme. Je la vois à me tourner autour avec ses petits yeux en coins... Me fais flipper la garce...

Ca fait trois semaines que je garde tout ça pour moi. Je peux plus, il faut que je parle.


Bon ben je t'avais promis de ne rien divulguer Totor. Mais je ne peux pas garder ce secret plus longtemps.
Ce lourd fardeau pèse sur mes épaules et je me dois d'informer le reste de l'humanité.

Nous ne sommes pas seuls.
Ils sont parmi nous.
Et ils m'ont choisi. Elle m'a choisi. Moi parmi tout les autres.
Flûte...

Je suis leur élu, le "Zgtrk".

Fais chier putain...

Je suis désolé Totor, j'ai tout fait foiré. J'ai condamné toi et les tiens à une extinction certaine. Ne m'en veut pas mais...
Merde quoi, pourquoi moi?!
C'est pas humain de... En même temps z'êtes des extraterrestres, d'accord mais... Mais non quoi...

Non! Jamais! Hors de question!
Je suis désolé mais vous allez tous crever...

Je ne sais pas par où commencer. Par le début, ce sera le mieux.


Attablé avec bébé, je mordille un Bic bleu. La feuille devant moi reste blanche. On est vendredi et dans quelques heures j'irai chercher Nye-nyel à la gare de Nîmes. Il faut que je fasse mes listes pour le tournoi en équipe du week-end.
Mouais...
Les rouages de ma réflexion sont un poil grippés. Rien ne vient. Je cherche un truc révolutionnaire et génial digne de ma puissance intellectuelle. Mais c'est pas pour aujourd'hui apparemment. Pas l'inspi...

Je me tourne vers ma progéniture qui se barbouille le visage de confiture. Il mord dans une tranche de brioche et colle de la framboise un peu partout sur la table en faisant courir ses doigts partout tels de petits insectes agiles.
Il lève les yeux et nos regards se rivent. Il arrête de mastiquer et avale. Avec un air sérieux, il me dit:

- Kebobo...  Popoï...

Le temps se fige. Nous restons là suspendu l'un à l'autre. L'éternité de quelques secondes. Ici et ailleurs, à des années lumières de cette table.
Sa bouche s'étire doucement, il sourit. L'univers disparaît. Ne reste que ce visage rond qui m'éblouis. Une vague d'amour me submerge et m'emporte loin du rivage. Je me noie.

Si j'étais un chien, je me dandinerais en remuant la queue. Je prend mon fils dans les bras, lui fait des mitraillettes à bisous. Nous recouvrons nos rires de confiture.

Je ferai mes listes plus tard. Ou pas.

Kebobo... Popoï...

Quelques heures plus tard, je tourne en rond dans la gare de Nîmes. Le train de Nye-nyel est en retard mais finit par arriver.
On se retrouve à l'aide de nos portables. "J'ai un sac rouge", "lève les bras", "Non, je te vois pas", "A côté des chiottes? C'est bon je te vois...".
Il ressemble à l'image mentale que je me faisais de lui. Nous rejoignons la fidèle 106 au parking de la gare et quittons la ville. Nous papotons comme de vieux potes qui ne se sont pas vus depuis longtemps alors que l'on ne s'est jamais rencontré auparavant.
Les phares de la Peugeot fendent la nuit et nous nous dirigeons vers Montpellier. Aucun de nous n'a de GPS sur son téléphone. Grâce à l'itinéraire soigneusement écrit par mes soins sur des post-it, nous tournons en rond et finissons par appeler Manokko à l'aide.
Lui et Bobthebomb arrivent en voiture, salut tout-ça, et nous les suivons jusqu'à la résidence.
23h et des brouettes, nous passons devant la salle avant de se garer. La grande baie vitrée nous permet de voir les joueurs encore debout. Je gare la 106, nous descendons et allons dire bonjour aux zigotos.
Un jeune-homme fume une cigarette à l'entrée. Je lui sers la main et il me dit "Salut, c'est Dada". Je met une seconde à réaliser que c'est Judapriest. Avec un sobriquet pareil, je m'attendais à un vieil hardos de 45 balais. Enchanté tout ça.
Nous rentrons, la foule nous acclame. En fait, je me fait gentiment troller par l'équipe des poulpes mais comme je n'écoute pas vraiment ce qu'ils racontent, je continue de serrer des paluches et distribue des bises à ce que je connais. J'étreins la main d'un grand geek boutonneux à lunettes qui a dû probablement oublier le reste de sa musculature à la maison. Sa posture physique penchée en arrière exprime une certaine méfiance. Je continue les bisous et les poignée de mimines. Quelqu'un me dit en rigolant "Ben alors tu l'as pas reconnu?". Hein?
Ha c'était Totor. Nos regards se croisent à nouveau. Brève observation mutuelle. Il cligne des yeux mais sans fermer les paupières. Étrange. Je dois vraiment être fatigué.
Bisous toi, serrage de pince là. Tralala tout ça.

Ca papotte, ça tralallotte, hahaha tout ça, glou-glou binouze? Oui pourquoi pas, dodo? Oui, pourquoi pas.

Chaque équipe a son appartement, nous foulons les routes goudronnées et les carrés de pelouses pour rejoindre le notre. Nye-nyel, Dada, Totor et moi. Quelle belle équipe! Nous marchons entre les bâtiments qu'une lune timide vient draper d'une lumière pâle.
Ygueugeu, maître des clefs, ouvre la porte. Un chouette petit appartement, pas du grand luxe mais pour le prix du weekend juste une très très belle surprise.
Blabla, CID file nous ça et ça et pourquoi pas ça, à la douche et on file au dodo. Totor dans sa chambre personnelle (monsieur à droit à sa chambre perso... Oh le mec comme il se la pète...), Nye-nyel sur la canap du salon, Dada et moi dans la chambre sur un lit double.

Le sommeil nous emporte sur son petit chariot, nous transportant par delà les étoiles et autres moutons sauteurs...

Dada ronfle et me réveille. Ou alors c'est l'énorme érection qui tire comme une crampe entre mes cuisses. Bon j'avoue que mon érection n'est pas si énorme que ça. Mais qu'est ce que ça tire. Ouille. 3h35 indique mon telephone. Je n'arrive pas à me rendormir. Trop de tension au niveau de mon bas ventre. Je décide donc d'y remedier d'une main experte et me lève. Je sors de la chambre, la salle de bain est allumée. Ha, quelqu'un est reveillé. J'aperçois la silhouette de Nye-nyel sur le canap.
J'en conclus que c'est Gueugueu à l'intérieur. J'entend du mouvement de l'autre côté de la porte. Puis des bruits bizarres, comme si quelqu'un s'étrangle.

- Totor? Ca va? Dis-je en chuchotant.

Pas de réponse distinctes, des bruits bizarres.
J'hésite un court instant puis ouvre la porte.
Totor est assis sur le bord de la baignoire, la tête basse plongée entre ses mains.

-Totor? Ca va pas?

Il ne bouge pas. Je ferme la porte derrière moi et met ma main sur son épaule.

- Totor? Qu'est-ce qu'il y'a? Raconte à tonton Samich. C'est une fille qui t'embête? Hein? C'est toujours les filles... Raconte. Elle ne veux pas te prêter son minou, c'est ça ? Tu sais tout peux s'arranger. Grâce à ton imagination, tu peux la baiser. T'as juste à te concentrer et te laisser aller à tes fantasmes. Je peux te dire que j'en ai niquer de la greluche comme ça. N'importe qui, de partout et tout le temps. Je conçois que tout ça n'est pas réel. Mais en même temps qu'est-ce que la réalité ? Je ne saurais répondre vraiment. Mais ce qui est sûr c'est que la réalité que nous croyons avoir vécu deviens un souvenir vivace qui s'estompe avec le temps. Est-ce que ce souvenir est réel ? En est-on sûr ? Est-ce que le souvenir d'une réalité vécue est-il réellement ce qu'il s'est produit ? Donc tout ça pour en venir à la conclusion qui est : le souvenir d'une baise avec une partenaire quelconque remontant à la surface est-il plus réel que l'imagination de l'acte à un instant T ? Le souvenir plus réel que le fantasme ? C'est une question qui a le mérite d'être posée. Non mais parce que...

Totor se redresse, je recule face à la vision d'horreur. La peau de son visage est toute boursouflée avec de grosses pustules.De crevasses, du jus coule sur son faciès. Il est pas beau à voir.

- Merde! Au putain... Ben didonc, ça s'arrange pas tes problèmes de peau... On va pas pouvoir appeller un dermatho à cette heure là... Y'a peut être quelqu'un qui a de la crème nivea ou chepa un truc...

Il enlève ses lunettes et me fixe. Il me refait le coup de toute à l'heure, il cligne des yeux sans fermer les paupières. Comme un serpent...

- Gueugueu, je crois que je vais t'amener aux urgences. Tu vas pas bien là. Faut faire quelque chose...

- Ta gueule!

Je trouve que c'est un peu rudement envoyé. Mais je ne dis rien, il a pas l'air d'être dans son assiette. Sa voix est une infra-basse. Rien à voir avec celle que j'avais entendu jusque là.

- Totor? Tu veux que j'aille te chercher un Strepsils? Y'a Nye-nyel qui m'en a filé un t'à l'heure.

- Ferme là. On y va.

Il se lève, attrappe la bouteille de shampoing toute neuve que j'avais laissé au bord de la baignoire et me pousse en se dirigeant vers la porte d'entrée.

- Merde! Ca va pas? Je t'amène direct à l'hosto... 'tend mes clefs...

- Suis moi! Nous n'avons que très peu de temps.

Il sort. Je le suis. Il a quelques mètres d'avance. Il dévale les escaliers, marche encore un peu et s'arrête au milieu d'une pelouse parsemée de crottes de chiens. J'arrive à sa hauteur, manque de m'étaler en glissant sur une fiente de canidé, reprend pied et me poste face à lui.
Mon dieu, son visage... C'est à vomir. Des lambeaux de peau huileuse commence à tomber à droite à gauche. La lune l'éclaire d'une aura laiteuse rendant la scène irréaliste. Il prend son visage à deux mains et l'arrache dans un bruit de succion et de gargouillis horribles.
Je me vomis dans la bouche. Une tête de reptile dégoulinante est posée sur ses épaules. Je ravale tout de stupeur et manque de m'étrangler. Il est devant moi, avec sa tronche de lézard et je me dis que dès que j'ai fini de cracher de la bile, je me barre en courant. Sait-on jamais, dès fois que ça soit contagieux...
Il fait un pas vers moi. Un de plus et je le chasse à coup de merde de clébard dans la gueule.

- Samich, il est temps d'y aller.

Tu m'étonnes vu ta gueule. Il est temps que t'ailles te faire soigner. Je vais appeler les pompiers, hors de question que tu montes dans ma caisse pour me foutre du jus dégueux partout.
 
- Totor, tu restes là. Je vais aller appeler les secours. Hein? T'as compris? Tu touches à rien avec tes mains pleines de... Tu touches à que dalle. Tu bouges pas, je reviens.

- Reste ici, et écoute moi.

Sa bouche ne bouge pas. Sa voix vient de l'interieur de ma tête. Merde... Mais qu'est ce que...

- N'aie pas peur, je vais tout t'expliquer. Tu es le "Zgtrk", mon peuple à besoin de toi.

- Le quoi? Comment t'arrives à parler dans ma tête? T'as caché des écouteurs dans mes oreilles?

- Je vais t'expliquer en route.

- Hein? Mais en route de quoi?

Et là vous vous dites l'autre con, il raconte encore des conneries comme d'habitude. Mais non.
Tout ceci est bien réel et s'est deroulé exactement comme je le décris. C'est vraiment la réalité de ce qu'il s'est passé.
Plus réel qu'un fantasme ?
La question a le mérite d'être posée.
Non mais parce que...
Enfin bon, là n'est pas le sujet.
Oui donc... Euh... Demandez à Totor si ce n'est pas vrai.
Remarque, il va sûrement nier.
Je jure que c'est vraiment ce qu'il s'est passé. Lisez bien la suite car après ça vous ne pouvez plus avoir aucun doute sur la véracité de mes dires.

Totor se déshabille entièrement, son corps est couvert d'écailles verdâtres sur lequel est encore accroché des morceaux de chair blanche. Il attrappe la bouteille de shampoing dans sa veste et la porte à la bouche.

- Mais qu'est ce que tu... ?!? C'est pas ça qui va arranger tes problèmes de peau...

Il se met à quattre patte dans l'herbe, le cul en bombe et commence à téter la bouteille. Puis il prend une grande inspiration par les naseaux et pffffuuuuiiiittttt. Il fait sortir une bulle par son anus. D'abord petite, il la gonfle jusqu'à ce qu'elle fasse deux mètre de diamètre environ.
Incroyable! Je me dis qu'avec un talent pareil, on peut peut-être monter un numéro de cirque ou passer dans des émissions télé. Y'a du fric à se faire. Plein !

- Monte!

Je ne comprend pas de suite le sens de sa phrase. Tout cela me semble légèrement incongru.

- Je... Je dois monter... Tu veux que je monte dans une bulle qui sort de ton fion? C'est ça?

- Oui, il le faut. C'est le seul moyen par lequel tu puisses rejoindre Grtkr, ma planète.

- La planète quoi? C'est loin ça? Non mais parce que dans trois heures on se lève pour le tournoi.

- Nous allons voyager à une vitesse supérieur à celle de la lumière. Nous serons de retour avant l'heure de notre départ.

- Quoi? On va rentrer avant d'être parti? Ca sert à rien, autant rester là et retourner se coucher.

- Monte, nous sommes pressés. Je vais t'expliquer en route.

- Queue dalle, je monte pas dans ta bulle de pet.

- Il le faut. La princesse t'attends pour son insémination.

- Hein? ... ... ... Insémination?! Tu veux que je baise la...

- En quelques sortes, oui. Si ce sont les termes que tu comprends alors, oui.

- Que je baise la... Qu'est ce que c'est que cette connerie?

- Monte, je vais t'expliquer.

Il veut que je baise une princesse... C'est une occasion qui ne se présentera certainement pas deux fois...

- Elle est comment la princesse? Elle est bonne? Me dis pas qu'elle a les mêmes problèmes de peau que toi.

- Non rassure-toi, elle n'a pas de peau écaillée comme la mienne. Et elle est morphologiquement parfaite pour la conception.

- Morphologiquement parfaite pour la...

Mon imagination s'emballe. Des nichons, des chattes et des culs tous plus beaux les uns que les autres rebondissent dans ma boite crânienne. Je saute dans la bulle direct.

- Oh putain...

Ca chlingue sévère le rat crevé là-dedans. Oh le salaud!
Il écarte les bras, les jambes et nous nous élevons doucement vers le ciel. Merde!
Je me tourne pour éviter de voir la rondelle de mon hôte. Déjà qu ça chlingue si en plus je me met à dégueuler dans le bazar...

- Ecoute-moi et ne m’interrompt pas. Mon peuple est sur le déclin. Notre civilisation est la plus avancé de l'univers connu. Mais nous nous dirigeons vers notre perte inexorablement. Notre évolution est exponentielle. Notre intelligence se développe au dépit de notre force physique. D'ici quelques générations, nos corps n'auront plus l’énergie suffisante pour faire battre nos cœurs ou même respirer.
Grtrk, notre planète-ordinateur à calculer notre disparition d'ici une centaine d'années...

Je ne comprend pas vraiment le passage où il parle de faire une expo de poney dans le ciel. Le reste me semble un peu flou aussi.

- ... Pour survivre, nous devons renverser la courbe de notre évolution. Nous avons chercher un être compatible génétiquement et suffisamment arriéré pour enrayer le processus. Grtrk à scanner l'univers entier pour te trouver.
Tu es l'élu. Le grand "Zgtrk". L'homme de la prophétie.

Merde putain... Je suis l'élu... Moi, le seul parmi tout les autres... J'ai toujours su que j'étais différent... Déjà à l'école, j'étais tout seul et personne ne voulait jouer avec moi. Ça ne s'est pas arrangé par la suite...  Le mecton de la prophétie c'est moi, putain. La classe américaine. Inutile de vous dire qu'à ce moment là, je ne suis pas peu fier.

- Tu dois t'accoupler avec la princesse, seule génitrice et grande nourricière. Seulement ainsi tu sauveras mon peuple et ma planète.

Je vais la cartonner la princesse morphologiquement parfaite. Je vais l'attrapper et lui mettre une de ces cartouches...

- D'accord Totor, je vais ce qui est en mon pouvoir pour t'aider.

Le sol s'éloigne, tout deviens de plus en plus petit. Je sors une clope et mon briquet. Au moment d'allumer, Ygueugueu hurle dans mon crâne.

- Mais qu'est ce que tu fais?!!! Tu veux qu'on explose tout les deux!!!

Au putain... On l'a échappé belle... J'ai pas réfléchis... J'ai failli allumé mon briquet dans sa bulle de pet... On aurait pu exploser dans le ciel comme des cons.
Ils auraient retrouver nos corps calcinés. Totor le fion en choufleur, moi grillé façon barbecue. J'imagine les gars de la police scientifique qui essayent de comprendre ce qui aurait pu se passer. Oh le bordel...

- Ben voilà, je me disais bien que ça puait un max là-dedans... Bon dépèche-toi, j'ai pas envie de mourir asphixier non plus...

- Bon... Accroche-toi! Nous allons commencer notre voyage à vitesse supraluminique!

Ta mère... Supraluminique ta mère... Pas mieux... Je ne trouve pas de meilleur jeu de mots à cet instant... Puis il est con, il veux que je m'accroche à quoi... Il a même un poil sur son cul... Putain, faut pas que je regarde. Je vais dégueuler sinon... Je me détourne de cette vision d'horreur, de ce fion écaillé.

Nous prenons de la vitesse, la terre s'éloigne. Je n'ai pas vraiment le loisir de contempler le spectacle. Je suis écrasé à plat ventre sur la paroi. Vu la forme d'une bulle ben ça me tort le dos. Aïe.
J'essaye de me retourner mais je n'y arrive pas. Pas grave, de toute façon je n'avais pas envie de contempler l'anatomie de l'homme-lézard tout le voyage.

Quel étrange périple. Traverser l'univers au cul de Totor... Merde... Si on m'avais dis que ça arriverai un jour, je ne l'aurai pas cru...
Je me rend compte que je suis en pyjama. Putain ça craint pour un premier rendez-vous. Pas grave, je suis l'élu. Le grand "Zgtrk".
Autant cas, j'ai hâte de rencontrer la princesse... Allez à un rendez-vous en sachant qu'on va décroché le pompon quoi qu'il arrive parce qu'on est l'élu, c'est plutôt gratifiant pour la confiance.

Les étoiles autour de moi ne sont plus des points mes des lignes de lumières fuyantes. Je suis ballotté dans tout les sens et perd connaissance.

Là je ne comprends plus rien, de temps en temps je me réveille. J'aperçois des trucs et des lumière gigantesques et magnifiques. Je crois que j'ai vu un trou noir à un moment. Pas l'anus de Totor, hein. Un truc monstrueux qui allait bien au delà de mon champ de vision.
Je ne vois pas trop comment expliquer ce que j'ai vu. C'était incroyable. Je ne sais pas ce qui appartient au rêve ou à la réalité dans mes visions, au souvenir ou au fantasme. Puis de toute façon quel est le plus réel des deux ? Non mais parce que... Je répondrais à cette question plus tard, là n'est pas le sujet.
Certaines images resterons gravées longtemps dans ma mémoire.
Réel ou pas.

J'ouvre les yeux. Une grande toile noire sur laquelle brille des millions d'étoiles.
Et une tour d'ordinateur géante flottant dans le néant...
Je me frotte les paupières de  mes poings fermés. Je regarde mieux. C'est bien ça, c'est bien une tour. Avec une souris, un clavier et un écran sur orbite du bazar.

-Totor? Ce-c'est ce machin?

- Voici Grtrk. La planète ordinateur. Ma planète. Nous sommes arrivés.

C'est pas vraiment ce que j'imaginais. Je suis un peu déçu. Une vieille tour en guise de planète pour une civilisation supra-avancée, je trouve ça un peu nul. A la limite un ordi portable...
Nous approchons. Le tiroir du lecteur CD/DVD s'ouvre et nous nous posons. Des hommes-lézard sont affairés à droite à gauche avec des trans-palettes transbahutant des cartons à droite à gauche. Y'a pas foules. Grtrk doit avoir la taille d'un très grand immeuble. Je suis déçu. Je m'attendais à un truc de fou. En même temps, un PC dans l'espace c'est pas vraiment ordinaire mais bon... Voilà quoi...

- Ben didonc ce n'est pas très grand comme planète.

- Nous n'en avons pas le besoin. Notre population est restreinte. Et nous vivons pour la plupart sur d'autres planètes.

- Ok... Et vous êtes beaucoup sur la Terre?

- Nous sommes quelques-uns en effet. Tout les joueurs du WTC entre autre.

- Oh putain... Merde... Tu veux dire que tout les jouers WTC font des bulles avec leur cul?

- Oui.

- Merde... Même Gamin?

- Non. Gamin est le seul qui fait des bulles avec sa bouche.

- Cool. Mais... Où est-ce qu'il met sa bouteille de shampoing? *

Totor ne me répond pas. Il garde cet air figé. Aucun mouvement sur son visage de lézard ne trahit d'émotions.
Le tiroir à CD se referme. Avec sa longue langue pointue, Gueugeu fait exploser la bulle. Mes pieds foulent à nouveau le sol.

- Suis-moi.

C'est-ce que je fais. Les hommes-lézard arrêtent leur trans-palettes et pour me fixer des yeux. Je leur fait signe de la main. Je doit être un peu comme une rockstar ici. Après tout je suis l'élu, le grand « Zgtrk ». Totor m'amène vers le fond du bazar. Des capsules sont accrochées à des câbles, nous grimpons dans une. Ça à la taille d'un ascenseur. Le bazar démarre et nous conduit vers l'intérieur de la tour.
Lorsque les porte s'ouvre, nous nous trouvons sur une immense carte imprimée. Les circuits forment des rues et chaque composants électronique est une maison, une boutique ou un resto. C'est vraiment un étrange endroit. Il n'y a pas foule mais ça s'active à droite à gauche.
Gueugeu avance d'un pas décidé et je lui colle aux basques. Nous passons devant une enseigne où il écrit «  Dé de cinq et de six ». Je regarde vite fait dans la vitrine, c'est un magasin apparemment de dé.

- Totor, c'est quoi se magasin ?

- C'est une boutique qui vend des dés qui font que des cinq et des six. Nous avons constatés que nous avons plus de chances de gagner avec même si nous en avons pas besoin de part notre puissance intellectuelle supérieur.

- Ha ouai... Pas cons les mecs.
- Ça augmente significativement nos pourcentages de victoires. Quelques humains s'en sont procurés. Bêtement des échanges malencontreux de dés lors de parties en tournois. Tu crois que Grimgor fait comment pour avoir un pourcentage aussi haut de robuste ? Et Danny ? Ses jets de toss et du sort de Skarre pour avoir du focus le tour suivant ? Ce n'est pas de la chance.

- Et je peux en avoir moi aussi ?

- Non. Cela pourrait avoir une incidence sur l'ordre établi.

- Ha... Zut. Et c'est grave si ça machine le truc de l'établi ?

- Pour nous oui.

Nous continuons de marcher vers ce qui semblerait être la carte-mère. Ygueugueu me raconte que le processeur est le cerveau de Grtrk, la planète-ordinateur. Nous nous rapprochons du bazar sous un vacarme infernal du grand ventilo qui tourne à plein régime au-dessus du bâtiment.Une porte s'ouvre et nous entrons. Un couloir mal éclairé nous amènes dans une grande salle. Tout y est sombre. Les murs, le sol ainsi que le plafond sont d'un gris anthracite. Sur la paroi du fond est collée une grosse boule de poil bleu d'où plein de tubes partent pour s'enfoncer plus loin dans les murs. Et au milieu de la salle...

Nom de Zeus... Jamais vu une telle beauté... C'est incroyable... Même les plus belles actrices ou mannequins de la planète Terre sont des vils cageots en comparaison. Une fleur magnifique en éclosion sur du goudron. Tout disparaît autour d'elle. Je ne peux que contempler le spectacle de son corps nu à quelques mètres de moi. Ma respiration se coupe. Elle n'est que courbes tendues jusqu'à la déraison. Son visage d'ange posé sur la plus belle œuvre que la nature puisse engendrer n'est que candeur et innocence. Ses grands yeux claires se posent sur ma personne insignifiante et je fond.
Mes jambes me lâchent. Je tombe au sol. Je me met à chialer. Putain quelle chance. Je baraguouine, je ne sais même pas ce que je raconte. Je rampe jusqu'à ses pieds, je les embrasse. Ils sont merveilleux, je me redresse et suis hypnotisés par la peau douce et ferme de ses jambes vertigineuses. Mon cœur s'emballe et je suis au bord du malaise lorsque mon regard se pose sur son sexe épilé. Elle essuie mes larmes d'une main douce et tiède. Je craque complet. Je suis amoureux. Elle fait naître en moi des sentiments contraires. J'ai envie de la prendre dans mes bras et lui sussurer des mots d'amours au creux de l'oreille pendant que je l'encule. De la protéger du reste de l'univers pendant que je la souille. Je perd la raison et une diarrhée verbale plus qu'abondante sort de mon orifice buccal. « Princesse, je vous aime », « Faites de moi ce que que vous voulez », «  Je suis vôtre humble serviteur et ma loyauté envers vous durera pour l'étérnité », « J'ai fait un long voyage pour vous rencontrer, accomplissons la prophétie sur le champs. » ou autre «  Nous avons point de temps à perdre. ». Merci mon Dieu. Je suis l'élu et je vais me farcir la princesse de l'espace à la morphologie parfaite. Le  « Zgrtk », celui qui va démonter et casser les pattes arrières de l'être le plus magnifique de l'univers !

Une main se pose sur mon épaule. J'en ai rien a foutre, je n'ai des yeux pour cette formidable poitrine défiant les lois de la gravité. On me tire en arrière. Je suis renversé et tombe sur le dos. C'est Totor, derrière lui d'autres hommes-lézard.

- Il y a erreur Samich.
   
Ma tête est posé entre ses pieds. Le spectacle de sa bite et de sa tronche de reptile surplombant le bazar ont l'effet d'une douche glacée. L’atterrissage se déroule avec perte et fracas.

- Comment ça il y a erreur ?!

- Elle n'est point la princesse. Ce n'est qu'une esclave.

- Hein ? Mais... Ben elle où la princesse ?

 Ygeugueu léve le bras et m'indique de son index griffu le mur du fond. La boule de poil bleu scotchée sur la paroi. J'observe le machin quelques secondes et me retourne vers Totor.

- Quoi... C'est ça la princesse ? Tu veux que je baise ce machin ?! Alors qu'il y a la prin... l'esclave qui... ??!! 

- Si ce sont les mots que tu comprends, oui. Nous voulons que tu t'accouples, que tu baises la princesse ici présente. 
 
- Euh... Y'a pas moyen de... Enfin euh... De faire des trucs cochons avec l'esclave et de récupérer le jus de couilles et de le mettre dans une seringue pour l'injecter dans le Pooples** ? Hein ?! On va faire ça, ça me paraît être une bien meilleure...
 
- Non, c'est impossible. L'acte sacré doit être accompli avec la princesse pour qu'elle puisse donner vie à une nouvelle lignée plus robuste.

Je re-regarde le truc sur le mur, une boule de poil de la taille d'un frigo avec des tuyaux de partout. Il y a bien un orifice baveux sur le devant. Je zyeute l'esclave, quelle beauté sans pareil. Je re-re-regarde l'engin au fond. Jamais je fous mon ziguouiguoi là dedans. Ô combien jamais.

- Ça va pas être possible Totor. Puis Je vois pas ce qu'il peut y avoir de sacré à introduire quoi que ce soit dans cet engin.

- Il le faut. La survie de mon peuple en dépend.

Je prend le temps de la réflexion. Je m'imagine en train d'essayer de fourrer le truc. Non-non. Je me retourne vers Totor et sa dizaine de compagnons écaillés.

- Non. Je suis sincèrement navré mais vous allez tous crever. Et j'en ai rien à cirer. Rien à fout'. C'est comme ça, faites un peu de muscu' et ça ira très bien...


Gueugueu se tourne vers ces collègues et leur cri mentalement :

- Attrappez-le !
 
Les hommes-lézard m'encerclent en prenant une attitude menaçante. Chacun d'eux sort une bouteille de gel douche ou de shampoing et commence à la téter. Il se retourne tous vers moi le cul en bombe en se rapprochant dangereusement. Je recule et finis par m'acculer contre le mur. Merde, je suis coincé. Ils sont sur moi. Des bulles sortent de leur fion écaillé sauf un, qui avance avec une qui lui sort de la bouche.

- Gamin ? C'est toi ?

Il s'arrête, surpris d'être découvert. Cela crée un moment de flottement. C'est maintenant que je dois agir. La vision d'enfourcher la chose immonde qui sert de princesse me fouette l’esprit et me pousse à l'action. Je sors le briquet de ma poche et le tend devant moi. D'un mouvement de pouce, je fais danser une petite flamme au bout de mon bras.
Ils reculent tous immédiatement. Ils ont peur. Hahaha.

- Alors bande de nazes ? Faites moins les malins, bordel à queue !
 
Ils se retournent un par un, en espérant protéger leur derrière d'une explosion mortelle, me faisant face. Merde ! Je me retourne immédiatement vers l'anticonformiste.

- Non Gamin ! Ne te retourne pas ! Je ne veux pas voir ça !
 
Je saute sur Totor et lui coinçe la gueule sous mon aisselle tout en menaçant son fion de mon briquet. C'est la panique. Les hommes-lézard prennent la fuite. Je monte dans la bulle de popotin de mon otage.

- On se tire ! Ramène-nous direct à l'appart !

Gueugeu obtempère. Nous prenons notre envol. Et nous nous tirons de ce maudit endroit par le tiroir CD/DVD.

Le voyage du retour se fait dans le silence. Totor fait la gueule. Rien à cirer. Je t'en foutrai des morphologiquement parfaite pour la conception... Morphologiquement parfaite pour la contraception, oui ! M'enfin ! Il y ait des choses que l'on ne peut faire subir à un homme. Pour quelques raisons que ce soit. Nous traversons les galaxies, le système solaire pour arriver sur la Terre. Nous nous posons sur le carré de pelouses aux merde de chien et retournons à l'appart nous coucher.

Dodo.

Le reveille sonne. L'équipe «  Orboros c'est pété » se léve en un concert de baillement. On s'habille et on rejoins la salle. Je décide de prendre le pairing Bradigus/Krueger2 sur le chemin. Les orgas nous on préparé le petit-déjeuner. Double dose de café. Et c'est parti.

J'ai pas trop suivi les appariement. Je tombe contre Jub. Il a un pairing Nemo3/ Kraye. Il essaye de me faire croire qu'il peut sortir Nemo même si j'ai Krueger. Je fais semblant d'y croire un peu. Bon lequel je sort ?
Une air me trotte dans la tête. Je claque des doigts et dandine du cul. Je chante ma chanson à Totor assis plus loin. IL fait semblant de rien. Il fait encore la gueule. Ou alors il a un peu honte. Il ne devrait pas puisque c'est moi qui chante cette chanson stupide. Sauf que ça fait longtemps que la honte glisse sur moi comme la pluie sur un ciré jaune.

Le pairing, c'est vrai... Alors qu'est-ce que je prend contre Kraye ?

Le visage de mon fils m’apparaît. Sa bouille lumineuse, ses yeux rieurs.

Je souris.

Je m'en tamponne complet de quel caster prendre. Je suis ailleurs l'espace d'un court instant sur mon canapé, mon enfant dans les bras.

Je prend la première carte de caster qui vient, c'est Bradigus. Je laisse mon fils sur le canap'.

C'est parti. 

Kebobo... Popoï !


* Ne le prend pas mal Gamin, c'est vraiment pour la déconnade. Un moyen comme un autre pour te faire revenir un peu dans cette section.

** Je ne sais pas d'où elle m'est sortie cette référence à la noix... Incroyable de ce souvenir d'un truc pareil...

Bon comme d'hab, je ne me suis pas relu pour les fautes et les phrases mal tournées. Soyez indulgent là-dessus. Et j'ai expedié la fin. C'est que j'en avais un peu marre de mes propres conneries...
« Modifié: 22 avril 2018 à 08:35:13 par samich »