PRÊTRE
Les prêtres des Royaumes d’Acier ont été parmi les premiers humains à employer la magie, qui leur a été accordée par des moyens divins. Les prêtres vont d’humbles clercs aux prêtres militants, éradiquant les hérétiques par le feu et l’acier.
Les dieux Morrow et Menoth font l’objet de la plupart des cultes dans les Royaumes d’Acier, et les religions d’état des nations telles que le Cygnar et le Khador sont centrées sur la vénération de l’une ou des deux divinités, bien que Thamar ait toujours eu des fidèles. Les ordres sacerdotaux des Royaumes d’Acier vont des organisations militantes, telles que les aumôniers guerroyeurs de Morrow et les diverses traditions martiales du Protectorat de Menoth, à celles axées sur la guérison des maladies et la diffusion de la foi aux non-croyants.
DOMAINES DIVINS
DOMAINE DIVIN : BIENFAIT
Morrow met l’accent sur la poursuite du plus grand bien, et ses disciples croient que vivre une bonne vie exige plus qu’une obéissance aveugle à la Vraie Loi, mais qu’il faut aussi faire preuve de bienveillance, de miséricorde, de compassion et d’abnégation. L’Église de Morrow, bien qu’unifiée, accorde une grande importance au choix et à l’interprétation. Les adorateurs de Morrow cherchent à se libérer des liens et des limites de ce monde et à libérer l’esprit, les corps et l’âme.
Œuvrant à l’échelle internationale, l’Église de Morrow plaide pour la paix. Malgré son caractère pacifique, elle reconnaît cependant que la guerre est parfois nécessaire et que tous les différends ne peuvent être réglés avec des paroles. En temps de guerre, les principales préoccupations de l’Église sont que les batailles soient menées de manière honorable, que les blessés soient correctement soignés et que les derniers droits soient accordés aux morts. Les serviteurs divins de Morrow, les ascendants, font partie intégrante du culte, et ils servent de source d’espoir et d’inspirations à tous les morrowéens. La plupart des fidèles prient également un ascendant protecteur dont les enseignements correspondent le mieux à leurs propres croyances ou à leur mode de vie.
S’efforçant d’imiter l’exemple d’abnégation et de miséricorde de Morrow, de nombreux prêtres de Morrow font preuve de charité envers les personnes dans le besoin et aident à protéger leurs fidèles contre les menaces infernales et autres dangers pour le corps et l’âme. Les fidèles de Morrow entretiennent une relation complexe avec les adorateurs de la sombre jumelle du dieu, Thamar, en raison de la nature opposée et pourtant entrelacée des deux divinités. Bien que les morrowéens et les thamarites œuvrent ensemble pour combattre l’influence corruptrice d’étrangers tels que les infernaux, les alliances qu’ils forgent sont toujours délicates.
DOMAINE DIVIN : FOURBERIE
Thamar, la sombre jumelle, prétend vouloir libérer les esprits et les libérer des chaînes de la moralité, et ses prêtres suivent ce credo avec acharnement. Nombre d’entre eux trouvent leur place dans le monde criminel, mais même ceux qui sont payés généreusement pour leurs services gagnent de l’argent en plus en proposant d’éliminer – ou d’accorder malédictions et maladies.
Dans l’ensemble, les prêtres de Thamar sont très individualistes. Il n’existe pas d’église unique ayant autorité sur les adorateurs de la Sombre Jumelle, et il est rare que deux septums partagent les mêmes objectifs. Les adeptes de Thamar recherchent le profit, le plaisir et le pouvoir, et ils ne voient rien de mal à traiter avec les infernaux ou à employer la nécromancie – à condition que le thamarite soit le premier bénéficiaire d’un tel échange, bien sûr.
Rusés et astucieux, les prêtres de Thamar utilisent souvent d’involontaires complices pour accomplir leurs projets. Thamar préconise l’utilisation de tous les raccourcis vers le pouvoir ; ua yeux de la Sombre Jumelle, la trahison, le meurtre, la tromperie et la traîtrise sont tous des instruments. La voie de l’ascension – qui selon les enseignements de Thamar, implique de s’affranchir totalement de la moralité conventionnelle – est essentielle pour les thamarites, bien que beaucoup soient trop distraits par la soif de pouvoir pour demeurer longtemps sur cette voie.
Malgré la méfiance générale qu’ils inspirent aux non-thamarites, tous ceux qui vénèrent Thamar ne sont pas mauvais ou diaboliques. Pendant la Revendication, les adeptes de la Sombre Jumelle se sont alliés à leurs homologues morrowéens afin de s’opposer aux envahisseurs infernaux, bien que ces alliances aient toujours été destinées à être ténues et de courte durée. En l’absence de menace mutuelle depuis la Bataille de Fort Henge, de nombreux thamarites sont retournées à leurs anciennes habitudes secrètes.
Comme d’autres entités préférant la fourberie à l’obéissance, Thamar a de nombreux adorateurs qui se situent à cheval entre le criminel et le prêtre. Ces dévots sont rarement intéressés par la guérison des malades et des blessés ; au contraire, ils utilisent la magie divine dans le but d’acquérir un pouvoir accru et de punir ceux qui se dresseraient sur leur chemin.
DOMAINE DIVIN : OBÉISSANCE
On pourrait penser que la peur est la pierre angulaire de l’adoration de Menoth, mais la plupart des menites restent fidèle parce qu’ils croient aux vœux et aux règles établis par le Canon de la Vraie Loi. La force de leur foi est évidente dans chacun de leurs actes et dans leur adhésion à un ensemble strict de directives et de commandements que tout adorateur sérieux doit connaître par coeur.
Les prêtres du Législateur puisent leur pouvoir non pas des fonts baptismaux et signes, mais de la prédiction aux ouailles et du maintien de leurs vœux. Apprendre aux fidèles à maintenir l’ordre et à suivre les préceptes du canon leur inculque un sens de la discipline ; respecter les lois de Menoth permet de conserver le corps et l’esprit purs. Extérieurement, les prêtres de Menoth sont des individus sévères, maîtrisés et disciplinés, avec l’allure d’un soldat et la sagesse d’un chef exigeant.
Les vœux d’un prêtre menite suivent les préceptes de justice, de pénitence, d’obéissance, de pureté et de colère. Pour un prêtre de Menoth, ces vœux sont aussi sacrés que la prière, et ils exigent que le prêtre fasse des rites et des dévotions spéciales en signe d’obéissance et d’empressement de promouvoir la volonté du Législateur. La vie est emplie de luttes, de douleur et de labeur – comme il se doit – et le maintien de ses vœux exige une lutte constante, même pour les plus dévots. Qu’il s’agisse de rendre une justice sévère de Menoth, d’expier ses propres défauts par des actes de pénitence, d’afficher son obéissance absolue à Menoth et à ses supérieurs du clergé, de s’abstenir de manger ou de boire sans bénédiction, ou d’infliger la divine colère aux briseurs de serments, et aux prêtres infidèles, maintiennent leurs vœux avec une discipline militante.