Voilà, histoire que ça soit pas toujours les même qui s'y collent et aussi pour participer un peu à le vie du fofo
C'est ma première trad depuis loooonnnggtemps, alors hein ok d'accord !?
(j'ai vonlontairement oublié certains passages, du genre le ciel qu'il est beau quand il est tout bleu ou qu'un dragon y'a pas besoin de tartiner 20 lignes pour nous dire que c'est trotro balèze
)
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L’aptimus suprême Zaal méditait calmement depuis la plus haute tour de la forteresse de Klokhor.
Son panorama lui offrait un excellent poste d’observation, des Marches Sanglantes jusqu’aux lointaines montagnes frontalières de Ios.
En ce jour il était particulièrement concentré, l’Archdominar Jyvox, dont la pierre sacrée fut engoncée dans une magnifique statue d’obsidienne, était un exalté difficile à atteindre, même pour un initié aussi doué que Zaal.
Alors qu’il était en pleine méditation, Zaal se voit distrait par quelque chose à l’horizon, quelque chose volant en plein ciel, d’un acabit fort large mais surtout inhabituel.
La vision occulte de Zaal lui permet d’ailleurs de distinguer une sorte d’émanation d’énergie provenant directement de la créature, suffisamment puissante pour interférer avec la pierre sacrée de Jyvox, alors que celle-ci se trouve juste à coté de Zaal, tellement puissante que la présence même d’un exalté passe inaperçue, au point que Zaal perd sa concentration pour ne se focaliser que sur cette émanation d’énergie, comme si celle-ci était capable d’écraser toute volonté autour d’elle, laissant dans l’esprit de Zaal un sentiment de peur et d’impuissance.
Chassant ses sentiments Zaal reprends le dessus quand une flopée de noms lui vrille l’esprit : Scaefang, Scylfangen, le dévoreur d’âmes, le ravageur et bien d’autres encore qu’il aurait été bien incapables de traduire ou même prononcer.
La créature est maintenant suffisament proche pour que Zaal puisse l’identifier : un dragon !
Zaal fait immédiatement le lien avec les événements du château de clés (où Mordikaar à par ailleurs installé son laboratoire), où il avait pu observer le même phénomène de radiations sans pouvoir l’expliquer jusqu'à l’apparition du dragon lors de la bataille.
Zaal et Hexeris ont pu récupérer la dépouille du dragon vaincu, remarquant que la corruption draconique se propageait même âpres la mort.
Des échantillons ainsi récupérés furent envoyés vers plusieurs laboratoires, dont certains dans les cités de Halaak et Malphas à l’intention des Morthitéurgistes.
Zaal se demande alors si ce dragon sait qu’un de ses congénères et mort là-bas et si c’est ce qui l’attire, mais ses interrogations sont rapidement interrompues lorsque ce dernier réalise que le dragon vole droit sur le laboratoire de Mordikaar, ignorant totalement la menace approchante.
Le sens du devoir de Zaal l’obligeant à avertir ce dernier !
La distance entre les deux forteresses étant bien trop importante pour les moyens de communication classiques, Zaal rentre en communication avec Aarakis, l’ancêtre enfermé dans la pierre sacrée de son bâton, nettement plus réceptif que Jyvox et informe celui-ci du danger immédiat avant de l’envoyer à toute allure prévenir Mordikaar.
Bien que les lanternes surnaturelles de Mordikkar ne puissent percer complètement le passage du portail situé au centre de la pièce, de reflets tranchants de ce dernier viennent frapper les ruines du laboratoire.
Un regard de mortel serait lui immédiatement attiré par l’énorme crane animal suspendu au dessus une ouverture, maintenu par des douzaines de chaines. Ce gigantesque crane poli n’est autre que celui du dragon mort ici même il y a quelques mois, découvert par Zaal, mais Hexeris a réussit à convaincre ce dernier de confier les ossements a Mordikaar.
La mâchoire inférieure fut disloquée et chacun des imposants crocs de dragons furent disposé à travers la pièce en une mosaïque complexe, aussi menaçant que des dagues d’ivoires.
Continuant de déverser leur corruption draconique, la disposition des ossements ne servent qu’un seul dessin : alimenter le portail vers le vide de Mordikaar.
Le portail est intrinsèquement lié au Skorne depuis sa mystérieuse résurrection, l’accompagnant en tous lieux, un lien incassable et indéfectible les unissant.
La pièce n’est ainsi rien d’autre qu’un fantastique outil amplifiant le pouvoir du portail, bien que Mordikaar et Hexeris ne puisse réellement expliquer pourquoi.
Une seule chose était sure pour l’instant, cette amplification permettait à Mordikaar d’aspirer bien plus facilement les esprits du vide depuis l’au-delà afin de les asservir à l’armée Skorne, bien que cela ne se fasse pas sans mal, chaque esprit étant particulièrement violent.
Faisant osciller sa lanterne avec sa main droite et récitant une simple litanie, Mordikaar enchainait la volonté des esprits à la sienne grâce à une mystérieuse magie. L’esprit était ensuite pris en charge par un mortithéurgiste de moindre rang et affecté à une position stratégique.
Mordikaar considérait tout ceci comme une perte de temps, préférant se consacrer à ses propres recherches occultes.
Le fonctionnement et la nature du portail étaient devenus sa seule obsession, convaincu que ces mystères étaient la clé de la véritable immortalité. (NDT : Mordikaar était revenu d’entre les morts en « trichant » avec la mort).
S’il parvenait à résoudre cette énigme, il était convaincu qu’il pourrait alors soustraire les âmes des skornes défunts aux horreurs du vide qui les attendait par delà la mort.
Cependant ses recherches n’avançaient guère.
Mordikaar était occupé à fabriquer un outil multi facette complexe lorsqu’un esprit le dérangea. Se préparant à le contrer, il se ravisa en voyant qu’il s’agissait en réalité d’un message transmis par le biais d’un exalté.
Le message de Zaal était court et clair : « la destruction arrive, elle se nomme Scaefang ! »
Bien que quelque chose d’étrange dans le message intrigua Mordikaar, ce dernier agit promptement. Sortant rapidement de la pièce, le portail le suivant comme son ombre, Mordikaar eut à peine le temps de lancer quelques injonctions à ses subordonnés qu’un immense choc fit trembler l’ensemble des fortifications, rapidement suivit du bruit caractéristique des effondrements.
Le Dominar Rasheth de la maison Telaar écoutait avec retenue le discours du Seigneur Tyran Hexeris alors que celui-ci lui décrivait les efforts de fortifications de la forteresse tout en descendant le chemin le long du lac Scarleforth.
Durant l’exposé que fit Hexeris, notamment au sujet de la fertilité de cette région qui permettrait à l’armée de Makeda de s’affranchir du soutien de l’empire Skorne en terme de ressources, Rasheth se laisse a contempler la véracité des témoignages sur de verdoyantes plaines au delà du désert.
Exploiter ces ressources était visiblement le but premier de son déplacement depuis le lointain empire.
Il était suivit par la fine fleur de sa maison, notamment de titans parfaitement entrainés et d’une cohorte de soldat à l’allure impeccable. En comparaison Herexis ne bénéficiait que de quelques Karax en guise de garde d’honneur et d’un couple de cyclopes, ce qui ne manque pas d’agacer ce dernier.
Rasheth a beau lui affirmer qu’il est prévu que ses troupes rejoigne la garnison de façon permanente, il se plait régulièrement à trouver des excuses pour éviter cela, dans le seul but de rappeler sa place à Hexeris (NDT : Hexeris est d’un rang nettement inférieur à Rasheth).
En effet tous les deux savent que si Hexeris à été désigné comme régent de l’armée skorne en Immoren, Makeda sera bientôt de retour et Hexeris devra reprendre sa place initiale au sein de la hiérarchie skorne.
Alors qu’Hexeris continue son petit exposé et d’insister pour renflouer la garnison, ils sont interrompu par un messager.
Celui-ci, visiblement paniqué, leur annonce qu’ils doivent faire demi tour avec leurs titans, il y a en effet une véritable catastrophe en expansion ; une maladie inconnue et soudaine à corrompu l’environnement local et semble se répandre particulièrement vite.
Rasheth explose alors de colère, demandant des comptes à Hexeris, craignant pour ses titans, mais visiblement intrigué sinon satisfait de cette nouvelle.
Alors qu’Hexeris tente de rassurer son supérieur, un ombre vient couvrir un ciel pourtant sans nuages. Réagissant instinctivement, les troupes de Rasheth ouvrent le feu sur le dragon, mais sans grand effet, alors que le dragon commence à semer la destruction.
Hexeris ordonne alors à Rasheth de faire demi-tour et de mettre son armée au service de la survie de Mordikaar, sa protection étant la priorité absolue.
Rasheth rétorque avec véhémence, rappelant à Hexeris qu’il n’a pas d’ordre à recevoir de lui et qu’au contraire il faut mettre la plus de distance entre le dragon et eux.
Hexeris retient sa colère alors qu’il explique à Rasheth que c’est lui que Makeda à désigné pour commander, et que Mordikaar doit être considéré comme la priorité absolue.
- « Alors il semblerait que nous devrions convenir d’un arrangement dans les plus brefs délais ! »
Mordikaar semblait être le seul skorne expérimenté ayant encore toute sa tête.
Alors que la structure était déjà au proie des flammes, Mordikaar appela à lui ses warbeasts ; les quelques cyclopes et basiliques ayant survécues.
La quasi intégralité de l’armée était retournée avec Makeda vers l’empire, et si son retour était imminent, la forteresse demeurait une cible facile. Néanmoins il restait à la disposition des défenseurs un certains nombres de gardiens ancestraux, d’immortels et d’esprits du vide, dans le seul but de ne laisser qu’une faible garnison de troupes de chair et de sang.
Les guerriers de pierres se sortaient de leur torpeur et les officiers peinait à organiser la défense.
L’idée de diriger les défenseurs ne plaisait guère à Mordikaar, mais Makeda lui avait très clairement délivré une autorité équivalente à celle d’un seigneur tyran en son absence.
Mordikaar ordonna alors à un officier de réunir tous les venators disponibles ainsi que toutes les machines de jets sur une position la plus élevée possible et de concentrer les tirs sur les ailes du dragon a son commandement.
Ayant perdu le dragon de vue, Mordikaar se concentre alors pour ignorer le chaos ambiant afin de localiser le dragon. Celui-ci était en train de saper la forteresse en creusant des tunnels souterrains.
Conscient qu’ils ne pourraient probablement rien faire d’autre que détourner l’attention du dragon, Mordikaar envoi alors les esprits grâce à leur immatérialité. Son plan fonctionne et le dragon remonte dans les cieux, où des milliers de traits fondent sur lui.
Bien que de nobreux skornes firent mouche, le dragon semblait bien plus énervé que blessé.
Mordikaar ordonne alors un repli général, sentant sa mort arriver alors que le dragon continu de semer mort et destruction.
Mordikaar est alors pris d’un sentiment d’échec frustrant, sentant sa mort arriver il doute de pouvoir revenir une seconde fois du vide et se maudit de n’avoir plus de temps pour finir ses travaux, lorsque soudain, un second rugissement retentit.
Alors qu’il lève les yeux, un second dragon vole vers eux depuis le sud ouest.
Grace a ses dons, Morshar assistait en sécurité non loin de là au massacre des défenses skornes.
Alors qu’il ressent l’arrivée d’un second dragon, il se murmure à lui-même :
-« Krueger, est ce ton œuvre ? Impensable ! »
Morshar n’aurait jamais imagine que son ancien apprenti aurait pu tirer les dragons de plusieurs sicles de torpeur.
Les skornes allaient bientôt découvrir la présence du druide. Morshar était là depuis des mois, dissimulant sa présence et celle de ses constructs grâce à de complexes runes et une volonté de tous les instants, les mystiques skornes n’étaient pas faciles à duper.
Il avait pris l’initiative d’étudier le langages et les us et coutumes des skornes, sans pour autant parvenir à trouver une opportunité d’éliminer le problème : Mordikaar.
Morshar avait ressentit la présence de Mordikaar comme un poison au sein d’Orboros, un affront fait au monde naturel. Un cancer.
Mordikaar avait trouvé une solution pour exploiter à son avantage la corruption draconique, et Morshar estimait cela très alarmant.
Mordikaar était enfin sortit de son laboratoire et semblait en bien mauvaise posture, seulement escorté par quelques troupes.
L’espace de quelques instants Morshar espéra que Scaefang accomplisse sa besogne pour lui, mais l’arrivée de Blighterghast compliquait les choses.
Il décide donc d’aller l’achever lui-même.
Observant les deux dragons s’éloigner dans l’horizon, Mordikaar réfléchit à la suite des événements lorsque les sens d’un cyclope brute l’avertisse d’un danger.
Tournant la tête, Mordikaar voit émerger du chaos des formes humanoïdes escortées de géants de pierre s’apprêtant à charger sa position.
Des attaques magiques commencent à prélever leur dus au sein des troupes de Mordikaar alors que celui-ci ordonne à ses kréas d’activer des champs déflecteurs mais trop tard.
Plusieurs attaques mystiques viennent s’abattre à nouveau sur sa troupe lorsqu’un prétorien est littéralement consumé et laisse place à une végétation surnaturelle qui commence immédiatement à se répandre.
Un combat très violent s’engage alors, Mordikaar reconnait alors ses ennemis du cercle, ces même ennemis dont Hexeris avait déjà mentionné plusieurs fois leurs fâcheuses tendances a contrecarrer les plans du skorne.
La situation tourne très rapidement à l’avantage du druide, les esprits du vides sont vulnérables aux attaques magiques et les constructs du cercles sont plus nombreux que les troupes de Mordikaar.
Une fois suffisamment près de Mordikaar, Moshar s’arrête afin de se concentrer et d’invoquer un torrent d’énergies destructrices.
-« Attends ! » Mordikaar parla avec une voix forte et agressive ; quelque soit la puissance dont cet humain pouvait faire preuve, il ne pouvait comprendre l’importance des recherches de Mordikaar, le skorne sentit monter en lui la rage.
Le druide fit une pause, peut être curieux de savoir ce que le skorne avait à dire.
-« Tu comprends mes mots sauvage ? le questionna Mordikaar
- Tu joues avec des forces que tu ne peux comprendre »
Mordikaar ne s’attendait pas à ce que le druide comprenne sa langue, et il fut surpris de voir qu’il répondait d’une voix sèche, à l’accent particulier mais parfaitement audible.
-« Je suis venu pour te détruire, tu peux me supplier pour ta vie, mais ça ne fera aucune différence.
- Ma vie est la variable la moins importante de cette équation. Cela va créer une explosion qui brisera le continent en deux. Cette explosion brisera un lien entre ce monde et le royaume des morts. Quelque chose de très similaire à ça » expliqua Mordikaar en désignant le portail qui le suivait irrémédiablement.
Quelque chose changea alors chez le druide, Mordikaar sentit qu’il avait planté le doute.
-« Ma mort entrainera la dévastation, suffisante pour te détruire et défigurer cette terre à jamais. Est là ton souhait ? »
Un des humains de la troupe de Moshar s’adressa à ce dernier dans une langue que Mordikaar ne pouvait comprendre, mais le ton était clairement dédaigneux.
Moshar répondit sèchement avant de secouer sa tete et retourna vers le skorne.
-« Tu dis peut être vrai. Nous te prendrons vivant pour l’instant. Ne nous résiste pas. »
Les sens aiguisés de Mordikkar lui révélèrent subitement l’arrivé de troupes et warbeats arrivant au pas de course depuis la route menant au lac lorsqu’un boulet de canon explosa à mi chemin des deux interlocuteurs, endommageant gravement un gardien de la lande qui fini par s’effondrer.
Un titan gladiateur émergea depuis le canonnier et chargea un autre construct, le gladiateur était suivit par des cataphractes, des prétoriens et des venators.
Une unité de prétorien chargea comme si elle était inconsciente de sa propre sécurité.
Se mouvant lentement derrière les renforts Mordikaar reconnu facilement la silhouette particulière de Rasheth, transporté par un trio de titan diminués. L’expression sur son visage laissait penser qu’il s’amusait beaucoup, ce dernier invoquait la magie morthitéurgique.
Mordikaar estima pourtant que ce le Tyrant était bien trop éloigné pour réussir, mais les énergies magiques ne fusèrent pas directement sur l’ennemi, elles rebondirent d’abord sur un prétorien, qui lui furent fatal.
La peau du prétorien servit de relai pour Rasheth qui provoqua un nuage d’épaisse fumée acide et mortelle au cœur des troupes ennemies.
Mordikaar réagit alors promptement en imitant le procédé avec sa propre magie sur un autre prétorien avec succès. Au même moment, Mordikkar sentit l’arrivé d’un esprit du vide à travers le portail, il l’enchaine immédiatement à sa volonté et l’envoit droit sur Moshar qui doit transférer les dégâts que lui infligea l’esprit du vide sur l’un de ses constructs, détruisant de ce fait ce dernier.
Mordikaar attrapa alors sa seule lanterne qui avait échappé au désastre et lança sa magie en direction de Moshar, persuadé qu’il pourrait dégager son ennemi dans le vide.
Juste à temps avant l’explosion dévastatrice le corps de Moshar se changea en sable et disparu entre les griffes acérées de l’esprit du vide.
Mordikaar rejoint alors son sauveur tout en gardant une allure digne et stoïque.
- « Void Seer Mordikaar, c’est un plaisir de faire votre connaissance. Hexeris devait nous présenter plus tard.
- Dominar Rasheth, il semblerait que je sois votre débiteur.
- Ne vous ennuyez pas avec tout ceci, nous somme entre gens de bonne compagnie ».
Plusieurs semaines plus tard, les hauts gradés de l’armée firent leur rapport à Makeda, qui venait juste de sortir du désert avec le gros de son armée.
Makeda les débriefa tout à tour, mais plus particulièrement Hexeris qui semblait avoir commis de nombreuses irrégularités durant sa régence. Et il aura à en rendre compte.
Les chefs écoutèrent silencieusement le compte rendu d’Hexeris sur les évènements récents, mais Makeda ne semblait guère satisfaite.
Alors qu’elle l’interrogeait pour la quatrième fois, l’aptimus suprême Zaal eut la témérité de lui tenir tete.
- « Avez-vous l’intention, supreme Archdomina, d’incomber au seigneur tyran Hexeris la responsabilité d’une attaque de dragon ?
Makeda fit une courte pause avant de reprendre
- Non. Mon esprit ne parvient pas a comprendre par quelle machination ou pour quel motif vous vous seriez infligé la destruction de vos propres fortifications.
- Vous êtes trop généreuse, suprême Archdomina . La voix d’Hexeris était respectueuse, mais son regard en disant long.
- Il reste néanmoins la seconde attaque. Il est de la responsabilité des mortithéurgiste de haut rang de faire en sorte que ces sorciers ne puissent pénétrer avec autant de facilité nos défenses. Et vous êtes le plus expérimenté des morthitéurgistes présent n’est ce pas ?
Hexeris dû accepter la réprimande, son autorité déléguée arrivant à sa fin.
Makeda se tourna alors vers Mordikaar
- « Tous nos remerciements, Void Seer, pour votre implication dans ces combats. Tous les témoignages rapportent votre honorable conduite. Peut être allons nous vous élever au rang de tyran.
- Je ne suis pas intéressé par les titres et les responsabilités suprême Archdomina. Je ne souhaite que continuer mes recherches ; si mes actions m’ont attiré vos faveurs, alors la seule restauration de mon laboratoire suffira.
Makeda acquiesça avant de se tourner vers Zaal.
- Une question demeure néanmoins. Pourquoi le dragon nous attaquait il et quel sont les risques d’un retour de sa part ? Vous avez identifié la créature, avez-vous une opinion sur ce sujet ?
Zaal réfléchit un moment avant d’arguer :
Ma vision me permet une brève insinuation dans l’esprit du dragon mais je ne saurai prédire ses actions futures. Je ne crois pas qu’il s’agissait d’une coïncidence s’il visitait le site où l’un des siens périt. Je pense qu’il est déraisonnable de continuer à occuper ce site ».
Bien que l’expression de Mordikaar ne changea pas, quelque chose de menaçant apparu dans son regard. (NDT : Zaal et Mordikaar ne s’aime pas, mais pas du tout !)
Makeda acquiesce et décide de na pas fortifier ce site à nouveau tant qu’elle n’en saurait pas plus, puis se tourne à nouveau vers Hexeris.
- « Je trouve difficile de concevoir pourquoi nous n’avez pas su réunir une force armée à temps pour défendre nos ruines.
Et avant même qu’il puisse répondre :
- Et il me déplait encore plus qu’une étrange maladie affecte nos titans.
Le dominar Rasheth s’éclairci alors la vois pour attirer son attention.
- Excusez-moi suprême Archdomina, mais je pense avoir solutionné cet épineux problème.
Makeda lui porte alors tout son attention.
- Cela serait fort opportun Dominar. J’ai cru comprendre que tous les efforts pour trouver un remède étaient restés vains.
- Je n’ai pas de remède, mais je peux avoir une transfusion. Ma maison est particulièrement vigilante au sujet de la santé et du bien être de nos titans, comme s’il s’agissait de notre propre sang. Mes pairs peuvent attester que suis un expert en infection, contagion et virologie. J’ai particulièrement étudié le problème.
Il s’agit d’une infection pernicieuse, mais je pense pouvoir sauver les titans matures, malheureusement leur capacité de reproduction non.
- Et la maison Telaar serait prête à nous aider en ces temps de besoins ?
- Oui oui, bien sur. Vous anticipez mes dires suprême Archdomina. Bien sur expédier des titans à travers le désert est couteux et contraignant, cela va mobiliser toutes les ressources de ma maison. Nous ferons tout pour aider l’empire évidemment. Mais il ne me semble pas déraisonnable d’estimer une légère rétribution pour nos efforts.
Il sort alors un parchemin d’un tube en or de sa litière.
- S’il m’était permit, j’ai une proposition. Cela inclus un modeste pourcentage des futures prises de guerres pour financer ce projet. J’espère que vous le trouverez raisonnable. »
Un esclave se charge de transmettre le parchemin à Makeda qui s’empresse de le découvrir. Bien que son regard laisse penser qu’elle ne trouve pas la proposition raisonnable, elle sait pertinemment qu’elle n’est pas en position de marchander.
-« Commencez immédiatement, nous devons avoir nos propres reproducteurs. Cette tache est entre vos mains.
J’espère, pour notre bien à tous, qu’aucune preuve de votre implication au sujet des troubles récents ne verra le jour.
- Je laisse la corroboration de mes actes au seigneur Tyran Hexeris et au Void Seer Mordikaar, qui je le sais connaissent mon dévouement envers l’empire.
Rasheth lève alors son verre pour trinquer
- Merci suprême Archdomina, puisse votre règne durer ! ».
