Auteur Sujet: Nq 52 Gobbers  (Lu 2076 fois)

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Nq 52 Gobbers
« le: 30 janvier 2017 à 16:35:08 »
RACES et CULTURES

GOBBERS

par Simon Berman

UNE HISTOIRE TRIBALE

Selon leur propre mythologie, les gobbers – et leur grand et plus brutal cousin, le bogrin – furent la première race enfantée par Dhunia et le Ver [Wurm]. Petits, habiles et intelligents, leurs antiques ancêtres se répandirent à travers l’Immoren occidental, trouvant foyer dans les forêts et les marécages. Ces tribus se révélèrent prospère en raison de leur ruse et de leur remarquable habilité à construire des abris. En raison de leur petite taille, les gobbers furent des proies relativement facile pour les prédateurs naturels, cela offrant plus de place aux autres races tribales. En conséquence, les gobbers développèrent une robuste société basé sur le bien commun: là où un seul gobber ferait une proie facile pour un loup crépusculaire [duskwolf], une tribu tout entière pourraient se rassembler pour une aide mutuelle et même chasser ces formidables créatures.

Cela mena à une vie sociale communautaire où les gobbers développèrent peu le concept de biens personnels et empruntèrent librement des outils, des vêtements et d’autres matériaux de leur kin sans que cela soit considéré comme un vol. Même au milieu de cette structure sociale permissive, les gobbers firent le distinguo entre l’emprunt pour nécessité et la nuisance portant préjudice à un autre membre de la tribu en s’emparant de biens vitaux. Un gobber ayant nuit à son kin par cupidité ou malveillance fait face à l’exil ou même la mort. Les chefs de ces villages furent souvent informellement établi, bien que les plus grandes tribus auraient cherché un chef pour déterminer et administrer les punitions. Le chef habituellement fut un gobber à la fois intelligent et sage, souvent un aîné encore considéré virilement et physiquement apte. Un village pourrait ainsi se tourner vers ses chamanes aînés pour obtenir des conseils et une direction, ceux ayant consacré leurs vies à révérer d’abord Dhunia tout en apaisant le Ver [Wurm] de sorte qu’il ne se précipite pas sur eux.

Les Gobbers furent une part importante de l’alliance de l’antique Molgur qui se forma dans les régions sauvages et les montagnes du sud avant l’essor de la civilisation menite. On ne s’attendit pas à ce que les tribus gobbers offrent autant de guerriers de la même manière que les humains sauvages, trollkin, ogrun, ou même bogrin; au lieu de cela, ils servirent l’alliance d’autres manières, troquant des biens et des services en échangent de sécurité. Les Gobbers également prirent part à des pillages furtifs sur les villes menite, évitant furtivement les murs et les défenses afin de voler de la nourriture et d’autres biens sous la couverture d’attaques menées par les races plus puissantes.

Ce fut à cette époque que le Gobberish, la langue des gobbers, évolua une première fois, en un dialecte distinct de celui des langages du Molgur, langages encore employés par les autres races dhuniennes, les tharn, et quelques tribus barbares humaines vivant dans les régions sauvages. Cette langue évolua et changea au cours des siècles, s’accaparant de nombreux termes des langues humaines modernes tel le cygnaréen. Dans l’ensemble, le Gobberish est une langue d’acquisition, empruntant librement à toutes les communautés avec lesquelles les gobbers passèrent du temps à proximité. De même, les noms gobbers sont extrêmement longs –  essentiellement une liste de la lignée et des ancêtres notables ou des alliées de ces ancêtres. Ces noms servent à rappeler à chaque gobber sa place de membre d’un vaste réseau de liens familiaux.

Tels leurs cousins dhuniens – trollkin, ogrun, et plus tard farrow – les gobbers vécurent en sociétés tribales depuis d’incalculable millénaire. Ce mode de vie traditionnel est encore pratiqué, à ce jour, par certaines tribus de gobbers, avec peu de changement depuis l’antiquité, bien que les grandes tribus soient actuellement rares. Avec l’essor de la civilisation, la plupart des familles et tribus gobbers quittèrent les régions sauvages pour affluer vers la ville et la vie urbaine. Le succès de l’intégration des gobbers est en partie due à leur volonté de communiquer et de collaborer avec les autres races.

Durant l’Ère des Mille Cités [Thousand Cities Era], certaines tribus gobbers entamèrent la formation d’étroites associations avec les cité-états humaines, dans de nombreux cas en devenant partie prenante de ces communautés. Au début, cette coopération ressembla à celle de n’importe quelle autre communauté et contrairement au trollkin parfois intimidants, les gobbers furent considérés comme inoffensifs par la société humaine. Leur habilité avec les outils et leur volonté de travailler en font des voisins précieux, surtout dans les régions du sud, là où les civilisations humaines furent moins agressives et insulaires. De nombreuses familles gobbers,au lieu de s’installer définitivement dans une seule ville, choisirent de préserver leur culture en maintenant un style de vie nomade. Ces gobbers conservèrent leurs possessions en maintenant des wagons surchargés et en voyageant de ville en villes faisant de la récupération et en effectuant de petits boulots pour survivre. D’autres  s’installèrent en permanence dans les villes et les cités, les plus souvent relégués dans un bidonville ou une banlieue qui leur fut propre et se développèrent comme ils le jugèrent bon.

Au moment ou les orgoth envahirent l’Immoren occidental, de nombreux gobbers vivaient dans ou à proximité des villes humaines et gagnaient leur vie en faisant du négoce avec d’autres races. Les orgoth accordèrent peu d’attention aux gobbers, bien qu’ils souffrirent aux côtés des autres citoyens. Les gobbers firent de médiocres esclaves pour les travaux lourds exigé par les orgoth, et bien que de nombreux gobbers soient morts d’actes de cruautés insensées lors de massacres à travers les villes, dans l’ensemble, ils se débrouillèrent durant l’Occupation.

Au cours de la Rébellion et de la reconstruction qui suivi, de nombreuses communautés gobber se retrouvèrent de plus en plus intégrées au sein de plus grandes sociétés dans lesquelles ils vivaient. Cela restent particulièrement vrai dans les villes ouverte d’esprit dans le Cygnar, l’Ord et les régions sud du Llael.

LES GOBBERS DANS LES ROYAUMES D’ACIER

Les gobbers sont présents au sein de chaque nation des Royaumes d’Acier , ainsi qu’en Rhul et même en Cryx. La seule nation dans laquelle ils n’ont fondamentalement aucune présence est l’Ios, qui expulsa tous les non-iosiens hors de ses frontières il y a deux décennies. Bien que les gobbers peuvent être trouvés presque partout dans l’Immoren occidental, leur relation avec les autres habitant varient fortement de ville en ville et de région en région. Étant donné leurs tendances naturelles à l’ingénierie, l’alchimie et la mékanique, on les retrouvent généralement comme membres estimés de la société, quoique souvent avec des possibilités d’avancement plus réduites. Dans les régions avec des puissances dominantes moins accueillantes envers les autres races, ils s’adaptent facilement aux activités criminelles, excellant dans la contrebande et les autres activités plus intellectuelles de la pègre. Il est vrai, qu’une vie de criminel en comparaison avec une industrie légitime, offre de bien plus nombreuses occasions aux gobbers de dépasser les limites sociales.

Après l’humanité, les gobbers sont peut-être la race la plus omniprésentes et plus répandue parmi les nations industrialisées d’Immoren occidental. Cette petite espèce s’est facilement adaptée à la vie urbaine dans les Royaumes d’Acier. Des chantiers navals de Mercir au bidonville de Korsk, les gobbers ont fait leur trou dans le monde.

Tandis que de petites tribus de gobbers vivent encore dans les régions sauvages, poursuivant leurs modes de vie traditionnels, elles sont de plus en plus minoritaires. Les gobbers ayant rejoint le monde moderne considère leur kin champêtre comme des ploucs, alors que ces tribus considèrent que les gobbers urbains ont abandonné leur héritage. Malgré cela, il n'y a guère d’animosité entre ces groupes et, dans l’ensemble, les gobbers tenteront de s’entraider qu’importe leur mode de vie disparate.

Le rapprochement de ces deux groupes sédentaires est constitué par les familles nomades voyageant de ville en ville, s’arrêtant périodiquement dans les villages ruraux pour faire commerce. Les gobbers sont parmi les voyageurs les plus communs de l’Immoren occidental. Nombre f’entre eux sont rétameurs ou marchands de ferraille et réparateurs ambulants, rejoint ou incluant parfois dans leurs bandes des humains se référant eux-mêmes comme camelots. Ces communautés itinérantes effectuent des circuits aux cours des années, s’arrêtant dans les villes et villages, effectuant leurs emplettes et leurs métiers, et échangeant des nouvelles et des rumeurs avant de continuer. De cette façon, les gobbers restent en contact avec les communautés à travers l’Immoren Occidental, et bien qu’ils doivent affronter de nombreuses frontières closent par la guerre de l’ère moderne, ils restent largement libre d’aller où ils veulent.

CYGNAR

Aucune autre nation n’est aussi tolérante envers les autres races que le Cygnar. Alors que l’attitude des locaux peut varier, dans l’ensemble, les gobbers sont traités aussi honnêtement et équitablement que les autres membres de la classe inférieure au sein de cette nation.

La plupart des villes cygnaréennes abritent d’importantes communautés de gobber, habituellement concentrées dans les quartiers industriels ou les quais, endroits où les gobbers trouvent le plus fréquemment du travail. Les foyers sont souvent communément partagés par une ou plusieurs familles conservant certaines de leurs traditions tribales, y compris l’éducation partagée des enfants et la préparation des repas. Souvent, les communautés gobber préservent collectivement des sanctuaires à Dhunia, entretenus par des shamans aînés épaulés par les membres avec de la nourriture et un abri. De nombreux gobbers, au sein du Cygnar, célèbrent également les fêtes civiles et religieuses populaires avec leurs voisins humains. Il n’est pas rare que les gobbers participent aux fêtes dédiés à Morrow et ils sont souvent les bienvenus comme tout autre voisin. Quelques gobbers ne voient aucun problème à adorer Morrow et Dhunia, portant généralement peu d’intérêt aux aspects théologiques détaillés pour l’un et l’autre. Cette propension à l’adaptation sociale et au compromis servirent les gobbers, leurs permettant d’être accueillis comme membres à part entière de la communauté.

Les gobbers cygnaréens enseignent presque universellement le Cygnaréen et le Gobberish à leurs enfants, et de nombreux termes cygnaréens devinrent des termes du Gobberish. La plupart des gobbers reçoivent une éducation informelle de leurs grandes familles, mais dans de nombreux cas, cela inclue la mékanique, l’ingénierie, ou l’alchimie, selon les qualifications de leurs parents. Les écoles gérées par les morrowéens ouvrent souvent leurs portes aux non-humains. Au sein des communautés particulièrement intégrées, typiquement parmi les pauvres, les gobbers sont parfois formés officieusement aux côtés des jeunes humains et trollkin, menant à des relations et une acceptation à vie entre ces groupes.

En conséquence, les gobbers représentent un pourcentage significatif du Syndicat des Ouvriers du Métal et de la Vapeur [Steam & Iron Workers Union]. Dans certaines villes du Cygnar et de l’Ord, les gobbers devinrent des patrons du Syndicat [Union], dirigeants de prestigieux ateliers comprenant des filiales de Orient Motorisations [Engine East]. Le plus souvent , ils sont relégués à des rôles subalternes, mais peuvent toujours devenir des membres appréciés des équipes de mékaniciens. Les gobbers ne sont pas autorisés à s’enrôler dans l’infanterie ou comme officiers dans l’Armée Cygnaréenne, mais l’Armurerie Cygnaréenne en comprend un nombre remarquable parmi les mékaniciens de campagne [field mechaniks]. Les gobber prouvèrent être de courageux mékaniciens de campagne [field mechaniks], prêts à mettre leur vie en péril, sur le champ de bataille, pour défendre leur nation. Alors que la population, en général, ne les considère pas, les chefs d’équipes sur le terrain et à l’ Armurerie Cygnaréenne les reconnaissent comme des patriotes dignes de respect.

Caspia, la capitale, abrite l’une des communautés de gobbers des plus florissantes et des plus prospères du royaume. Près de huit mille gobbers y vivent et plus de mille dans le district familièrement nommé «Les Boues [The Slurries]». Là, les gobbers exercent leurs métiers dans l’un des plus grands foyers de commerce et de production alchimiques. Alors que ce district est l’un des plus pauvres de Caspia, les gobbers font face à peu de discrimination en son sein et sont largement considérés comme précieux pour le commerce alchimique de la ville.

Dans le District Enfumé [Smoke District] voisin, d’innombrables gobbers travaillent dans les ateliers de mékanique et d’ingénierie ordinaires. Ils sont des employés précieux et sont généralement reconnus comme faisant partie intégrante de l’effort de guerre aidant à protéger la nation assiégée.

KHADOR

Alors que les gobbers peuvent être trouvés en abondance dans le Khador, en particulier dans ses villes et ports du sud, ils ne jouissent pas des mêmes respects ou libertés sociales que leurs camarades dans le Cygnar et l’Ord. Les khadoréens considèrent, généralement, que les gobbers font partie de la classe inférieur, inaptes au service militaire ou aux rapports commerciaux.

Les communautés gobber du Khador sont reléguées dans les pires bidonvilles et secteurs industriels des villes et sont souvent refoulés dans des quartiers à proximité des trollkin, ogrun et des humains pauvres. Alors que les gobbers sont techniquement autorisés à diriger toutes sortes d’entreprises qu’ils désirent, à condition qu’ils paient les impôts, l’Union des Mékaniciens Khadoréens [Khadoran Mechaniks Assembly] voit d’un mauvais œil tous ateliers de mékanique ou d’ingénierie non affiliés, et ses membres ne dédaignent pas la coercition ou même les incendies volontaires lors de transactions avec les ateliers indésirables. L’UMK [KMA] refuse explicitement l’adhésion à toutes personnes autres que les humains khadoréens, et il n’existe aucune autre organisation ouvrière en Khador permettant au gobbers d’en tirer profit.

Cependant, de nombreux ateliers gérés ou affiliés à l’UMK [KMA] emploient des gobbers comme assistants non-membres et les considèrent comme des ouvriers vitaux, bien qu’ils ne reçoivent jamais le même salaire que leurs homologues humains. De plus, de nombreux gobbers khadoréens trouvent du travail dans les flottes de pêche des port du Khador. Leur prédisposition pour la mécanique les rend inestimables pour le dépannage et l’entretien des chaudières.

BOGRIN

Plus grand, moins civilisé et plus enclin à la violence, le bogrin n’a pas fait la même transition facile à la civilisation que leurs cousins gobbers. La plupart des bogrin sont rencontrés dans les régions sauvages, où ils vivent en tribus plus semblables à celles des barbares humains que des cultures communautaires des gobbers tribaux. Les tribus bogrin sont dangereuses et prédatrices, et généralement sont prêts à faire des compromis uniquement avec les autres races et tribus manifestement plus puissantes qu’elles-mêmes.

Les bogrin ne sont pas inconnus dans les villes des Royaumes d’Acier, mais typiquement moins nombreux que les gobbers. Les seuls centres urbains où les brogin ont fait des percées évidentes sont ceux, par la plupart des personnes, considérés sans foi ni loi, y compris Morteseaux [Blackwater] en Cryx, Cinq-Doigts Five Fingers en Ord, Baies-des-Horlogers en Cygnar, et la ville frontière des Marches Sanglantes [Bloodstone Marches] de Roc-Ternon [Ternon Crag]. Les villes de Cryx furent particulièrement accueillantes pour les bogrin, où ils remplissent un rôle analogue à celui des gobbers dans les régions non-corrompues. Les bogrin à Morteseaux [Blackwater] opèrent au sein de plusieurs bandes et rivalisent des groupes enfants sauvages pour le peu de travail disponible dans le nettoyage des conduites et tuyaux d’égout étroits.

Les poursuites criminelles à l’encontre des gobbers khadoréens ne sont pas rares; bien que généralement il doivent acheter une protection aux violents bratyas de la pègre khadoréenne. Même ainsi, ils font souvent de la contrebande de marchandises entre le Khador, l’Ord et le Cygnar. Les gobbers suscitent bien moins de suspicion nationaliste aux frontières que les humains avec un fort accent. Les gobbers prirent une part importante au commerce international du Khador. Depuis que la relation entre l’empire et le Rhul se dégrada, les gobbers prirent le relais et une partie importante du commerce entre ces nations est dirigée par les marchands gobbers, agissant comme des tiers neutres.

ORD
Alors que l’Ord est la nation la plus pauvre des Royaumes d’Acier, c’est aussi l’endroit où les gobbers ont le plus d’opportunité. Les gens ordinaires d’Ord, en particuliers les thuriens du sud, accueillent les étrangers, et les gobbers font face à beaucoup moins de préjugés que partout ailleurs dans l’Immoren occidental.

L’ingénierie, la mékanique, et l’alchimie sont encore les métiers des plus courants pour les gobbers ordiques. Plusieurs prestigieux ateliers d’alchimie à Merin et Berck sont en possessions et exploités par le Creuset d’Or [Golden Crucible]. La récente réformation de l’OCO [OGC], à Midfast, a stimulé l’innovation alchimique et le commerce en Ord, et de nombreux gobbers ont profité de l’adhésion à l’ordre. Bien que certains préjugés existent aux échelons supérieurs, les gobbers sont considérés comme de précieux initiés et la barrière de la race est rarement un obstacle. Aucun gobbers n’a encore été promus au-delà du rang d’aurum ominus alchimiste, mais certains administrateurs estiment, que dans peu de temps, que l’un des contremaîtres d’atelier du quartier général à Midfast soit promu aurum lucanum.

Les gobbers ordiques ont également trouvé un créneau unique dans le commerce d’hooaga. L’hooaga, une herbe fibreuse qui est séchée et fumée en pipes et cigares, fut une part importante de la culture gobber ordique depuis des temps immémoriaux. Quand les humains, trollkin et rhulfolk développèrent un penchant pour cette habitude, les gobbers ordiques parvinrent à le cultiver pour le commerce. Hearthstone, une entreprise de fabrication de d'hooaga, juste à l’extérieur de Tarna, est l’une des premières productrices de cigares et cigarillos en Immoren occidental, et son succès provient en grande partie de la copropriété de plusieurs gobbers dont les familles cultivent l’hooaga depuis des générations. Même les manufactures de cigares possédées par les humains comptent, généralement, beaucoup sur des travailleurs gobber.

LLAEL DIVISÉ

Au lendemain de l’occupation khadoréenne, les gobbers du Llael trouvèrent des opportunités dans la désorganisation. Là où précédemment les gobbers n’existaient que comme classe inférieure tolérée, avec peu de possibilités d’avancement, le remaniement des frontières et le chaos général dans la région furent lucratifs pour de nombreux gobbers. Une grande partie de la contrebande, des vins importés et du surplus militaire introduit en contrebande à l’intérieur et l’extérieur du Llael passe à travers des mains gobbers à un moment ou à un autre.

Dans la partie ouest occupée par le Khador, les contrebandiers et transporteurs gobber capitalisent sur l’intérêt négligeable qu’ils représentent pour la Garde des Glaces [Winter Guard]. La Résistance Llaelaise dépend de plusieurs opérations gérées par les gobbers  pour fournir des cellules à Merywyn et Laedry. Les rétameurs et caravanes gobbers peuvent gagner de coquette somme si elles sont prêtes à risquer le transport de faux papiers ou de l’équipement entre Rhydden et le Llael. Actuellement, quelques gobbers servent réellement au sein de la Résistance Llaelaise comme de vrais patriotes, bien que la faible appréciation des non-humains par la nation déchue rendent ces individus rares.

Cependant, peu de gobbers restent à Leryn. Après la chute de cette ville face à la Croisade du Nord [Northern Crusade] menite, il y avait peu de raison pour les gobbers demeurent en ville. Les sul-menites ne sont pas ouvertement hostiles aux gobbers et au trollkin, mais ils ont une mauvaise opinion du culte de Dhunia, et les croisés sont encore plus zélés de voire les œuvres de leur dieu effectué, que leurs compagnons au sein du Protectorat. A cause de cela, plus d’un gobbers moururent sous la lame d’un Exemplaire [Exemplar] ou d’un Gardien de la Flamme [Flameguard] réagissant de manière exagérée. La plupart des gobbers de Leryn ont repris une vie nomadique où ont complètement déménagé.

PROTECTORAT DE MENOTH

L’atmosphère xénophobe du Protectorat le rend peu accueillant aux non-croyants, mais il demeure le foyer de quelques petites populations gobber. Les gobbers du Protectorat trouvèrent deux rôles utiles auxquels ils sont particulièrement bien adaptés.

Les gobbers au sein de Sul trouvèrent des opportunités lucratives dans la contrebande de biens de luxe et les trafiques par dessus le Fleuve Noir [Black River]. Leurs liens avec les communautés de gobber au sein de Caspia leur fournissent de précieuse information concernant les patrouilles et les expéditions cygnaréennes. Une quantité notable de fournitures militaires volées passent par les mains des gobbers et les fonctionnaires du Protectorat utilisent des agents gobber comme courriers entre les villes séparées.

Le créneau le plus important, probablement, occupé par les gobbers au sein du Protectorat est issu de leur compétence mékanique innée. Les menites sont mal à l’aise au sujet des armes et dispositifs mékaniques rendus nécessaires par la Grande Croisade. Même si le Synode a longtemps interprété par la Vrai Loi [True Law] de manière à leur permettre d’employer de tels dispositifs, à conditions qu’il soient correctement consacrés, la plupart des menites se méfient encore de leur utilisation. Les gobbers, n’ayant pas de pareils scrupules et étant perçus par les dirigeants du Protectorat comme relativement inoffensifs, peuvent accomplir de bonne chose pour eux en aidant à l’entretien des laborjacks de la nation, assistant les artificiers sul-menite dans des rôles subalternes. Alors que la monnaie du Protectorat n’a essentiellement aucune valeur au-delà des ses frontières, les gobbers vivant dans cette nation et contribuant à l’entretien des laborjacks du Protectorat jouissent parfois d’un meilleur niveau de vie que les humains effectuant un travail éreintant.

Cela ne veut pas dire que la vie au Protectorat est particulièrement chaleureuse ou accueillante pour les gobbers. La nature réglementée de sa société et le façon dont ses citoyens sont constamment met mal à l’aise de nombreux gobbers. Les gobbers, comme n’importe qui d’autre à l’intérieur des frontières du Protectorat, doivent être extrêmement consciencieux des lois locales et respectueux des pratiques religieuses menite sous peine d’attirer l’indésirable attention des forces de l’ordre du temple.
Citation de: Maître Yoda
Trop gentil tu seras, dans le côté obscur tu l'auras.

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Re : Nq 52 Gobbers
« Réponse #1 le: 30 janvier 2017 à 16:39:14 »
Texte en entier.
Il fait suite à celui sur les trollkin et celui sur les ogrun

Je remercie Cyriss-adept pour son aide et Lysander 53 et Raksis Bhaalsan pour la relecture
Citation de: Maître Yoda
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