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Requiem - Monsternomicon

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elric:
TRASK À ROSTRE CORNU
J’admets avoir une certaine fascination pour toutes sortes de créatures parfois dangereuses, mais j’ai le bon sens, offert par Morrow, de ne pas les ramener à la maison et d’en faire des animaux de compagnie. Malheureusement, mon professeur associé et assistant Lynus Wesselbaum ne partage pas mon point de vue et a capturé une créature des plus inquiétantes : un trask à rostre cornu. La chose s’est attachée à lui, et lui aussi évidemment, après qu’il l’eut nourri à la table d’une taverne miteuse du front de mer. Elle semble toute assez satisfaite de lui pour l’instant, mais étant donné la voracité et la sauvagerie de ses périodiques festins, je crains que ce ne soit qu’une question de temps avant qu’il ne respecte pas son régime alimentaire et qu’elle en fasse un repas.

– Viktor Pendrake
Les trasks à rostre cornu sont de voraces prédateurs originaires des terres exotiques du continent méridional Zu. Ces étranges reptiles de la taille d’un chien ont la grossière apparence d’un lézard, y compris une peau épaisse dont la coloration pourrait leur servir de camouflage dans leur jungle natale.

   Purement carnivore, un trask affamé se contente de consommer toute source de viande prête à l’emploi qu’il peut trouver : rats, chien errants, gobbers, et même de plus grosses proies à l’occasion. La créature considère pratiquement tout ce qui bouge comme une source de nourriture, y compris de gros oiseaux.

   Les alchimistes se sont intéressés au trask après avoir découvert que certains des organes de la créature remplacent avantageusement les composants habituellement recueillis sur les mawgs-fouisseurs, mais comme le trask est à peine moins irascible qu’un mawg-fouisseur – et qu’il est beaucoup plus rare – ce fait n’en guère plus qu’une curiosité et non une source sérieuse de revenus pour tout fabricant alchimique notable.

elric:
BRISE-COQUE
Une fois, j’ai vu un pêcheur et un brise-coque se battre pendant 6 heures pour savoir qui serait le repas de l’autre. À la fin, je suis parti.

– Viktor Pendrake
Les brises-coque sont de massifs poissons prédateurs vivant dans les profonds fleuves, les eux côtières et les eaux libres du Meredius. La plupart atteignent une longueur de quatre mètres cinquante, mais certains remarquables spécimens de plus de neuf mètres ont été observés en pleine mer. Ces animaux ont de longs et musclés corps les propulsant dans l’eau à grande vitesse, de massives mâchoires s’incurvant vers l’extérieur et idéales pour déchirer de gros objets, et des lignes latérale sensible leur permettant de détecter même les bruits faibles lorsqu’ils sont immergés.

   Parmi les caractéristiques les plus remarquables du brise-coque figurent des pointes acérées poussant tout le long de la crête dorsale de son corps. Ces pointes ont de bords tranchants et servent non seulement de défenses contre la plupart des prédateurs, mais aussi de principal moyen de chasse de la créature. Le régime alimentaire préféré du brise-coque comprend les grands mammifères marins tels que les baleines et les phoques. Pour neutraliser sa proie, le poisson nage à grande vitesse et enfonce ses pointes dans la chair de sa cible, provoquant de profondes lacérations et d’importantes perte de sang. Une créature blessée de cette manière est rarement capable de riposter ou d’échapper au brise-coque, ce qui lui permet de consommer sa proie à sa guise.

   Cette méthode de chasse a causé une grande consternation parmi les marins de l’Immoren occidental. Incapable de distinguer les silhouettes d’une baleine pèlerine et d’un navire, un brise-coque est enclin à attaquer tout navire qu’il a pris pour sa proie traditionnelle. La quantité de pointes sur le dos de la créature peut endommager les coques de presque tous les navires – en fait, elles sont suffisamment tranchantes et durables pour que certaines communautés côtières et fluviales emploient les pointes délogées comme lames et armes fonctionnelles. Une fois qu’un brise-coque a endommagé la coque d’un navire, il se tient à proximité pour attraper les membres d’équipages ou le bétail qui pourraient tomber à l’eau.

   Les brises-coque sont des créatures solitaires. En dehors de la saison de frai, l’inclination naturelle d’un brise-coque est d’attaquer tout autre brise-coque qui pénètre dans le territoire autour de son repaire, qui est généralement une caverne sous-marine profonde, une épave ou récif. Les bassins de frai des brises-coque se trouvent souvent dans de larges et lents fleuves où les poissons juvéniles sont protégés de la prédation. En vieillissant, les poissons migrent vers les estuaires et s’adaptent aux eaux salées de la mer, où ils chassent de plus grosses proies et continuent de grandir.

elric:
INFERNAUX
Envahisseurs venus d’au-delà des mondes des vivants et des morts, les infernaux représentent la plus grande menace, à la fois réelle et existentielle, jamais rencontrée par les habitants de l’Immoren occidental. Émergeant sur Caen à travers des portails de fumées et de ténèbres, ces créatures déforment et déchirent la réalité partout où elles se meuvent. Les personnes qui se retrouvent face à face avec un infernal risquent de sombrer dans la folie alors qu’ils s’efforcent d’assimiler des sensations impossibles et de repousser une aura d’effroi palpable.

   Ces êtres extraterrestres presque incompréhensibles ont un pouvoir et une patience énormes. Leurs minutieux plans s’étendent sur des siècles et les racines de leur invasion la plus récente remonte à plus de trente générations humaines jusqu’à la conclusion du marché avec la sombre déesse Thamar. Ces entités totalement impitoyables ne voient aucune valeur dans la vie des mortels. Elles se cachent depuis longtemps dans les abysses extérieurs, observant les habitants de Caen et convoitant leurs âmes, qu’elles considèrent comme l’ultime ressource.

   Bien que normalement exclus du monde physique des vivants, les infernaux ont imaginé des moyens de briser ces barrières cosmologiques. Au premier rang de ces méthodes figurent les accords qu’ils concluent avec des mortels, appelés infernalistes, qui apprennent les rituels d’invocation des infernaux sur Caen et sont en récompensés en retour par des faveurs. Le seul moyen pour un mortel de négocier avec un infernal est de lui offrir des âmes – à la fois la sienne et celles de la myriade de victimes que l’infernaliste s’engage à s’emparer et à sacrifier. Même la nécromancie de Cryx pâlit devant l’horreur impie des infernaux.

   Horreurs Infernales. Capables d’énormes exploits de destruction et de carnage, ces créatures d’un autre monde sont parfois offertes aux infernalistes dans le but de les protéger ou de détruire leurs ennemis. Bien que ces terrifiants adversaires ressemblent à des créatures vivantes, ce sont des êtres artificiels. Leurs tissus et organes ne ressemblent à ceux d’aucune créature trouvée sur Caen, et ont défié tous les efforts des érudits pour les classer. Les tentatives pour disséquer et comprendre l’anatomie des horreurs infernales ne fournissent pas d’informations utiles et sont compliquées par le fait que la forme physique d’une horreur détruite se dissout lentement en un limon putrescent avant de se dissiper en une étouffante vapeur et de disparaître de la vue des mortels. Les invisibles détritus laissés après la destruction d’une horreur infernale sont rapidement recueillis par de petits parasites invisibles qui affluent telles des sauterelles pour retourner ce matériel aux infernaux pour une future reconstruction. L’essence rendue constituant une horreur est totalement inutile pour les nécromanciens et les liches de Caen.

   Chaque horreur représenter un processus impie de transgression spirituelle. Forgées plutôt que nées, ces créatures sont créées lorsque des dizaines d’âmes autrement impérissables sont déchiquetées par un plus grand infernal, réduites à leurs essences et remodelées en une nouvelle forme cauchemardesque. Ce processus de transformation de l’essence spirituelle en corps corporel d’une horreur présente une similitude cosmologique avec la façon dont le corps d’une malfée peut-être à la fois tangible et irréel. Aussi étranges que soient les malfées, cependant, leurs esprits ne sont pas tout à fait incompréhensible pour les mortels ; en revanche, les horreurs sont des créatures extraterrestres sans comportement ni pensées que leurs créatures ne leur aient insufflés. Elles n’ont pas de volonté, d’intelligence ou d’émotions véritables, même si elles semblent les posséder. Le comportement qu’elles manifestent est un vestige des délirants échos laissés par l’intégration forcée de dizaines d’esprits disparates et tourmentées. La violence est leur état habituel, car ils ont été créés pour tuer et détruire. Toute action apparemment intelligente qu’ils entreprennent est plutôt le signe que des esprits plus grands les contrôlent.

   Devenir une horreur est le sort impensable attendant les nombreuses malheureuses âmes troquées aux infernaux par les personnes qui les servent, ainsi que les âmes arrachées aux mortels lorsque les infernaux sont convoqués sur Caen. Beaucoup pensent, peut-être à juste titre, que c’est le pire sort qu’une âme puisse connaître, pire encore que d’être emprisonnées dans un encensoir à âmes d’une liche cryxienne. Tous les autres destins possibles laissent espérer une inversion ou un rétablissement, mais il ne reste rien d’une âme transformée en horreur.

elric:
CURATEUR
Avocats, clercs, curateurs. Je les redoute dans cet ordre.

– Viktor Pendrake
Les puissants infernaux qui mènent des négociations avec les mortels et encouragent directement l’infernalisme sont connus sous le nom de curateurs. Ces êtres sont vitaux à l’économie de l’âme des infernaux, et chacun et censé répandre l’influence des infernaux et récolter des âmes d’autres mondes. Collectivement, ils sont connus sous le nom de Vicaire Proconsulaire, un organisme auto-régulant ses membres pour assurer que tous œuvres vers les objectifs supérieurs des groupes infernaux de l’Ordre Nonokrion. On pense que des miliers d’infernaux existent à ce niveau, bien que leur pouvoir varie considérablement. Quelques-uns sont choisis pour agir en tant que proconsuls, servant de liaison avec les exécuteurs constituant le niveau immédiatement supérieur. Les curateurs et les exécuteurs sont des moissonneurs d’âmes et, dans l’ensemble, ils maintiennent la base du pouvoir fondamental de l’Ordre Nonokrion. Leur travail est primordial, mais même eux ne peuvent que deviner les plans et les ambitions de ceux qui règnent au-dessus d’eux.

   Négociateurs Hostiles. Les curateurs négocient des contrats avec les infernalistes assez fous pour les invoquer, font des jeux de pouvoir au nom des infernaux parmi les nations humaines et récoltent autant d’âmes mortelles que possible. Ce sont de rusés et puissants manipulateurs, et seuls les imbéciles tentent d’avoir une influence sur l’un d’entre eux par le biais d’un contrat infernal. Les gains obtenus grâce à ce contrat sont illusoires et ne servent qu’à servir les propres fins du curateur.

   En règle générale, les curateurs ne peuvent pénétrer dans ce royaume que lorsqu’ils sont directement invoqués, bien que l’invocation ne leur confère que très peu de contrôle. Bien qu’ils soient d’apparence humanoïde, ils sont toujours physiquement déformés de manière douloureuse. Ils disposent d’une gamme extrêmement large de pouvoir surnaturels et sont également des maîtres des arts arcaniques.

   Les curateurs ont tendance à éviter les conflits directs. Lorsque la force est nécessaire, ils font généralement appel aux pouvoirs d’un Pilleur de l’Ombre ou d’une horreur invoquée. Un curateur contraint de se défendre s’appuiera toujours sur ses sorts pour déconcerter ou distraire ses ennemis avant de s’échapper.

elric:
DÉSOLATEUR
Les plus grandes bêtes de compagnie des infernaux ne sont dépassées en horreur que par les maîtres les convoquent. Bien qu’elles soient faites de sang et de chair, ces créatures ont une physiologie défiant le raisonnement scientifique, démontrant qu’elles sont aussi « naturelles » qu’un steamjack ordique.

– VP
Les désolateurs émergent de l’ombre sur quatre pattes grêles, chacune dotée de griffes incurvées permettant à ces créatures de se déplacer et de se tenir fermement, quel que soit leur environnement. Malgré leur nature élancée de ces membres, les muscles artificiels qui les propulsent sont plus que suffisants pour maintenir ces volumineuses horreurs stables.

Le corps d’un désolateur est festonné d’une myriade de sacs bulbeux ressemblant à des tumeurs, dont chacun sert de vessie pour les liquides caustiques que le désolateur libère sur ses ennemis à travers les gueules béantes de ses membres inférieurs. Les ennemis se rapprochant de l’un de ces monstres sont bientôt déchiquetées par ses membres supérieurs qui se terminent par longues griffes.

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