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Requiem - Monsternomicon

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elric:
DÉCHIRÉ
Les morts-vivants que j’ai rencontrés semblent être le produit d’un pathos accablant – d’une souffrance absolue submergeant l’esprit et le tourmentant bien au-delà de la mort. Cela se remarqua dans tous les types de morts-vivants, quelle que soit leur race. Prenons le déchiré, par exemple. Au lendemain des instants les plus catastrophiques de l’histoire de l’Immoren occidental, ils ont commis d’innommables actes sur leur peuple déjà meurtri. Quel esprit pourrait infliger une telle tragédie sans subir son propre violant tourment à la suite ?

– Viktor Pendrake
Les déchirés sont les esprits fous de prêtres elfes ayant souffert et étant mort pendant la Déchirure, une période où le lien entre la plupart des divinités de la Cour Divine et leurs fidèles a été brisé. Dévastés par la perte fondamentale – et tourmentés par les cris des divins – ils ont perdu la tête et ont commis des atrocités contre leur peuple terrifié.

   Le déchiré croit que s’il habite un corps au moment de sa mort, il peut s’attacher à l’âme qui s’en va et ainsi passer en Urcaen. Étant donné le sort incertain de leur propre peuple, il croit que sa meilleure chance et de suivre l’âme d’un étranger, et à cette fin, il recherche un mortel avec une âme pure à posséder et ensuite le tuer. Mais ils s’illusionnent avec cette intenable croyance.

   Nature Mort-Vivante. Un déchiré n’a pas besoin de respirer, de se nourrir, de boire ou de dormir.

elric:
SAQU
J’hésite à attribuer des motivations humaines à des créatures inintelligentes, mais parfois une bête manifeste des comportements qui semblent s’inspirer d’une pensée supérieure : la gentillesse d’une mère argus qui soigne ses petits, par exemple, ou la façon mesquine dont un saqu fait tomber ses proies sur les rochers les plus pointus sur des kilomètres autour.

– Viktor Pendrake
Le saqu est un gigantesque rapace semblable en apparence à un faucon, mais avec un bec plus long et plus large. À l’âge adulte, le saqu peut mesure jusqu’à trois mètres de haut et avoir une envergure de plus de neuf mètres. Il a des plumes gris foncé sur le dos et beige clair sur le ventre, ce qui l’aide à se camoufler dans les cieux, en particulier lorsqu’il chasse des proies dont la vue est faible. Ses os sont creux et légers, comme ceux de la plupart des oiseaux ; malgré leur taille, le saqu pèse rarement plus de deux cent vingt-six kilogrammes.

   Le saqu a une excellente vue même dans la pénombre, et il peut repérer des proies jusqu’à huit kilomètres de distance. Son ouïe bien développée lui permet de se concentrer sur de petites proies invisibles, dissimulées parmi les arbres ou blotties au sol sous un feuillage bas. En raison de sa taille, le saqu plane rarement comme les autres oiseaux de proie. Il se perche plutôt sur des falaises ou à mi-hauteur de grands arbres et attend. Il est extrêmement patient lorsqu’il chasse et on sait qu’il peut attendre toute une journée pour un repas. Une fois qu’un saqu a repéré sa proie, il descend de son perchoir en un plongeon rapide et s’abat sur sa victime en quelques secondes

   La méthode préférée du saqu pour obtenir un repas consiste à employer ses serres et son considérable poids pour immobiliser sa proie au sol, puis à la becqueter, et à la déchiqueter jusqu’à ce qu’elle cesse de bouger. Les proies les plus difficiles sont transportées dans les airs, tout en déchiquetant avec son bec, avant de laisser tomber sa victime et de manger ce qui en reste.

elric:
SATYRE
Les satyres supposent que les autres sont aussi résistant qu’eux. J’en ai vu une fois regarder avec confusion le corps écrasé d’un chevalier en armure ayant fait l’erreur de l’affronter dans un col de montagne. La bête semblait déçue d’être privée de l’opportunité d’un second round.

– Viktor Pendrake
Les satyres ont le haut du corps musclé, semblable à celui de l’homme, mais les jambes et les sabots d’une chèvre. Ils marchent debout et sont deux fois plus grand qu’un homme moyen. Les cornes donnant parfois son nom à la bête sont recourbées vers l’intérieur telle celles d’un mouflon, protégeant la tête et le visage du satyre et lui offrant une puissante arme naturelle. Ces cornes commencent à pousser à la naissance et continuent de croître tout au long de la vie du satyre, et leur taille est un bon indicateur de l’âge du satyre.

   Bien que les satyres communiquent par une série de grognements et de reniflements donnant l’impression d’intelligence, la plupart de leurs réactions sont basées sur l’instinct et non sur la compréhension. Ce sont des créatures hostiles et agressives avec une capacité de raisonnement limitée.

   Les satyres attaquent avec un minimum de provocation, baissant la tête et percutant leurs adversaires avec leurs cornes recourbées pour un effet dévastateur. En comparaison, le satyre lui-même souffre très peu de ces coups, car ses cornes et son crâne sont suffisamment épais pour le protéger de toutes les blessures, sauf des pires.

   Autrefois, les satyres étaient beaucoup plus nombreux, mais ils ont été chassés presque jusqu’à l’extinction au cours des siècles ayant suivi la séparation du Molgur. La plupart des peuples civilisés les considéraient comme des bêtes maléfiques dont la simple vision était de mauvais augure. Ils étaient étroitement liés au Ver Dévoreur, et diverses légendes mensongères ont vu le jour afin d’inciter à la peur et la haine d’eux. Bien quelques-unes, de ces légendes, subsistent encore, certains peuples montagnards reculés considèrent ces créatures avec admiration plutôt que crainte. Les capes noires du Cercle d’Orboros ont abrité et protégé ces créatures, remarquant leur valeur en tant que gardiens et bêtes de guerres. À cette fin, le Cercle a cherché a favorisé les lignées et les traits de caractères parmi les différentes espèces de satyres, afin de répondre aux besoins des druides.

elric:
NUÉE DE SCYLLA
La malfaisante énergie de Cryx a transformé ces pauvres oiseaux en monstruosités en putréfaction parviennent d’une manière ou d’une autre à voler avec des ailes en lambeaux et à s’exprimer avec des becs déformés. Aussi horrible que soit leur apparence, la véritable épouvante de la nuée est plus profonde. Ces créatures ne se contentent pas de déchiqueter le corps des personnes qu’elles massacrent, mais consomment également les souvenirs de leurs victimes.

– Viktor Pendrake
Les nuées de Scylla se composent d’oiseaux morts-vivants corrompu par la corruption du Père des Dragons, Toruk. Présents sur les Îles Scharde et au large de la Côte Brisée, ces nuées attaquent toutes les créatures vivantes s’approchant trop près de leurs territoires.

   Une nuée de Scylla typique se compose de quelques dizaines d’oiseaux, mais des nuées massives comptant des milliers d’oiseaux noircissent parfois les cieux de Skell, sur les Îles Scharde. Par le passé, le scylla n’était qu’une sinistre légende de l’Empire du Cauchemar pour les continentaux, mais les habitants des Royaumes d’Acier ont appris la vérité sur l’existence de ces créatures.

   Les scylla sont des charognards se nourrissant des corps des humanoïdes morts jusqu’à ce que les cadavres soient nettoyés. Tels de vautours, les scylla planent dans les cieux au-dessus des batailles, plongeant en masse pour s’abattre sur les laissés pour compte. Ils sont connus pour nicher près des côtes rocheuses où les naufrages sont fréquents, dans l’espoir de festoyer sur les corps des marins noyés flottant sur les vagues. En consommant un cadavre, une nuée de scylla obtient un écho des souvenirs de l’individu décédé et peut s’exprimer avec sa voix. Pousser à retourner dans les tavernes et les navires familiers par les souvenirs de ceux qu’ils ont consommés en dernier, ces oiseaux bordent les avant-toits des ports cryxiens et raillent les pirates et les marins avec la voix de leurs camarades morts. Ces souvenirs finissent par s’estomper pour être remplacés lorsque les oiseaux trouvent un autre cadavre et se nourrissent à nouveau.

   Nature Mort-Vivante. Une nue de Scylla n’a pas besoin de respirer, de se nourrir, de boire ou de dormir.

elric:
RIBBEUR SÉPULCRAL
La pensée que ces aberrations perverties aient pu être des hommes est effroyable à contempler. Heureusement, mon ami et guide Quimut connaissait bien les signes de leurs terriers. Notre voyage a été un peu retardé, car il a dû passer plusieurs heures à taillader les ribbeurs que nous avons rencontrés en cours de route.

– Viktor Pendrake
Les corps des personnes mourant dans les desséchées Marches Sanglantes sont couverts par le sable soufflant sans cesse et oubliés. Certains, cependant, ne trouvent pas la paix dans la mort. Les ribbeurs sépulcraux sont les parodies perverties et ressuscitées des personnes que cet impitoyable désert a réclamés.

   Parodies Perverties. Le corps d’un ribbeur ressemble peu à l’humanoïde qu’il était de son vivant. Ses squelettiques membres traînent sur le sol pendant que la créature se déplace. Sa chair parcheminée est d’un rouge terne et les os qui en dépassent sont d’un ocre sombre. Sa tête est longue et difforme avec une large rangée de dents apparentes, et ses yeux bulbeux et laiteux sont profondément enfoncés dans leurs orbites. Privés de voix, un ribbeur sépulcral ne peut émettre qu’un sifflement poussiéreux se confondant avec le mouvement des sables du désert.

   Nature Mort-Vivante. Un ribbeur sépulcral n’a pas besoin de respirer, de se nourrir, de boire ou de dormir.

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