Archonte Profané
Les malfées exècrent Menoth et ses créations par-dessus tout. Il n’est donc guère surprenant que ces êtres cruels et retors aient considéré les archontes menites avec une mélange de mépris et de curiosité sadique. Alors que les forces du Législateur combattaient les Infernaux pour le salut des fidèles, les malfées parvinrent à capturer quelques-unes de ces archontes et à les entraîner dans leur cauchemardesque réalité. Ainsi naquirent les archontes profanés.
Le temps s’écoulant différemment dans leur dimension, nul ne peut dire combien de temps ces archontes ménite subirent un tel supplice. Tout ce que l’on sait, ce qui en émergea : de difformes parodies, revêtues d’une armure blasphématoire, lâchée parmi les vivants pour semer le chaos et châtier les impies. Ces êtres autrefois sacrés voient désormais grâce à des ailes de chair hurlante, chacun armé d’une lance et d’une version hérétique du Canon de la Vrai Loi.
L’archonte profané, jadis symbole de pureté et de justice, incarne aujourd’hui l’antithèse de sa raison d’être. Animés par le désir de semer discorde et chaos, ces célestes sont un glaçant rappel des ténèbres tapies au coeur même des âtres les plus divins. Leur chute les a plongés dans une fureur perpétuelle, avides de punir ceux qu’ils jugent indignent.
Bien que corrompus, les archontes profanés conservent un sens de l’honneur dévoyé, recherchant les adversaires les plus puissant et vicieux pour les affronter. Certains pensent qu’une étincelle de leur ancienne nature persiste dans leurs âme tourmentée, les poussant à châtier les malfaisants comme pour retrouver un semblant de raison d’être.
Briser la Loi. Chaque archonte profané par les malfées porte une lance à laquelle est attaché un exemplaire du Canon de la Vrai Loi. Les pages de ces textes sacrés sont souillés d’écrits blasphématoires, réfutant les préceptes du Législateur. Cette profanation confère à ces « lances brise-lois » le pouvoir de déchirer l’esprit de ceux qu’elles touchent.
